Sous les auspices de Mercure …

L’auspice nous vient du terme latin « auspicium » qui signifie « divination ». Être placé sous les auspices de quelqu’un, c’est donc être placé sous sa protection, fut-elle symbolique, comme un ange gardien qui veille sur une personne.

Institut Warocqué à Mons devenu l’Université de Mons Hainaut. Le dieu Mercure culmine sur le toit du bâtiment.

Voilà le bâtiment où j’ai accompli mes études, il ya longtemps. La faculté de pychopédagogie partageait les bâtiment de la faculté des sciences économiques.

Mercure est le dieu du commerce (en particulier du commerce des grains) mais aussi des voleurs, des vagabonds, des voyages. Il est messager des autres dieux dans la mythologie romaine.
Son nom est lié au mot latin merx («marchandise»; fr. marchand, commerce…), mercari (commercer), et merces (salaire).

Mercure préside aussi au travail des alchimistes, « discipline » très chère au psychanalyste suisse Carl Gustav JUNG.

L’alchimie est cet art qui permet de transformer le plomb en or, de trouver l’élixir de longue vie mais aussi de se retrouver complètement ruiné et mort.

On voit tout le côté attractif et extrêmement dangereux de la chose.
C’est très puissant mais aussi risqué.
Vous pourrez “transformer le plomb en or” mais aussi “prendre du plomb” “dans le gras” ou “dans la tête”.

Bref voilà ce qui plante le décor, les graines qui germerons ou le couteau qui tuera.

C’est le côté ambigu du personnage et de la chose, de tout outil qui peut à la fois contribuer à construire ou à détruire.

Tout le contenu de la pensée que je développerai ici est lié à cette dimension à la fois favorable ou défavorable pour laquelle, il faut chaque fois trouver l’équilibre pour conserver ou avancer ou détruire pour passer à autre chose.