Bonjour et bienvenue sur ‘L’oreille du psy – Les essais de Pascal’. Ce blog est l’expression de mon esprit créatif, un vélo qui tourne souvent en roue libre, explorant des chemins inattendus et produisant des idées uniques. Comme une bouteille lancée à la mer, j’ai décidé de partager mes pensées avec le monde à travers ce support.
‘Ces essais’ sont un carrefour d’approches diverses. Vous y trouverez des essais littéraires, des lettres ouvertes, des réflexions profondes, des créations artistiques, des chants et des vidéos. Parfois sérieux, parfois humoristique, ce blog est un reflet de la diversité de la pensée humaine.
Mon souhait est que ce blog devienne un lieu d’interaction, un cycle vertueux où mes pensées touchent le plus grand nombre et suscitent des réflexions, des discussions et des échanges.
Blaise Pascal, cultivait ses pensées, tout comme lui, je cultive les miennes, mais c’est à Michel de Montaigne que je dois l’inspiration de partager mes essais avec le monde. Comme Montaigne, je crois que la valeur de ces essais n’est pas à moi de la déterminer. Mon rôle est simplement de les partager, de les lancer dans le monde, et de voir où ils atterrissent.
Je vous invite donc à explorer ‘L’oreille du psy’, à lire, à réfléchir, à rire, à discuter. Et qui sait ? Peut-être que vous aussi, vous découvrirez que votre cerveau a un petit vélo créateur qui tourne en roue libre.
La contradiction peut-elle être source de création ? C’est la question que je me suis posée un jour de pluie, debout sur un quai, mon pied douloureux me rappelant cruellement que la place assise que je convoitais était déjà prise. Dans ce moment de frustration, un jeune homme m’a proposé sa place. J’ai refusé, et c’est précisément ce refus qui a fait naître « Y avait… »
Une étrange rancœur
Comment peut-on ressentir de la rancœur envers quelque chose – ou quelqu’un – dont on a la certitude qu’il n’existe pas ? Cette question, apparemment absurde, est pourtant profondément humaine. Dans « Y avait… », j’ai choisi d’explorer ce paradoxe à travers le prisme d’une relation conflictuelle avec un Dieu absent, jouant sur l’ambiguïté sonore entre « y avait » et « Yahvé ».
Du quotidien à l’universel
Ce qui n’était au départ qu’une expérience banale – l’attente sous la pluie, la douleur physique, un acte de gentillesse refusé – s’est transformé en une réflexion plus large sur notre rapport à l’absence. Le rock blues s’est imposé naturellement comme le véhicule idéal pour exprimer cette dualité entre rage et mélancolie, entre rejet et nostalgie.
Une fusion musicale et poétique
Pour porter ce texte, j’ai choisi de marier deux influences apparemment contradictoires : la musicalité de Paul Verlaine et la puissance du rock blues. Les rimes verlainienne se fondent dans les riffs électriques, créant un espace sonore où la poésie peut rencontrer la rage, où le doute peut côtoyer la certitude.
Structure et symbolisme
La chanson progresse comme une spirale, partant d’un constat simple (« Y avait, disait-on, là-haut ») pour explorer des territoires de plus en plus complexes. Le refrain lancinant « Y avait… Y avait… » agit comme un mantra obsessionnel, rappelant ces pensées qui nous hantent malgré nous.
La coda finale, « Et dans la pluie qui tombe, je bénis nos simples gestes d’hommes », offre une forme de réconciliation – non pas avec l’absent, mais avec notre condition humaine elle-même.
Une invitation à la réflexion
« Y avait… » n’est pas tant une chanson sur la foi ou son absence que sur notre capacité à maintenir des sentiments contradictoires. C’est une exploration de ces espaces étranges de notre psyché où la logique cède le pas à l’émotion, où la conscience de l’absurde n’atténue en rien la force du ressenti.
En fin de compte, cette chanson est une invitation à embrasser nos contradictions, à reconnaître que nos relations les plus intenses ne sont pas toujours avec ce qui existe, mais parfois avec ce qui n’est plus – ou n’a jamais été.
Quand la rupture sonne comme un service client défaillant ou absent
Il y a des moments dans la vie où la réalité dépasse la fiction. Des situations tellement absurdes qu’elles en deviennent… musicales ! C’est ainsi qu’est né « Hey très laid com », un rap qui fait le parallèle entre une rupture amoureuse et l’expérience client la plus kafkaïenne qui soit.
Genèse d’une idée
Qui n’a jamais vécu cette situation où l’on se retrouve face à un mur de silence ? Ces moments où l’on multiplie les messages, les appels, les tentatives de contact, pour se heurter à un vide sidéral. Dans l’amour comme dans le service client, le schéma est étrangement similaire : de belles promesses au début, puis un désert de communication.
Une histoire universelle
Le parallèle est saisissant :
Les promesses initiales mirifiques (« Tu m’avais fait tant de promesses au début »)
L’absence de réponse aux messages (« Mes messages ignorés, mes appels rejetés »)
Le sentiment d’être pris pour acquis après des années de fidélité (« Cinq ans d’relation, quatre liens entre nous »)
La nécessité d’une action radicale pour obtenir une réaction (« Fallait une lettre recommandée pour un simple écho »)
De la frustration à la création
Face à ces situations, deux options s’offrent à nous : se morfondre ou en rire. J’ai choisi la seconde option, transformant une expérience frustrante en création artistique. Car oui, il y a quelque chose d’universellement comique dans ces relations toxiques qui ressemblent tant à un service client défaillant.
Les paroles
Hey très laid com !
Intro Hey, faut qu’on parle, j’peux plus continuer comme ça T’as changé, t’es plus le même, j’te reconnais pas
Couplet 1 Tu m’avais fait tant de promesses au début Des mots doux, des engagements, j’y ai cru Maintenant j’ai deux identités chez toi Double personnalité, comprends pas J’t’avais prévenu de mes attentes, t’as rien écouté Mes messages ignorés, mes appels rejetés
Refrain Hey, j’en peux plus d’attendre Hey, tu n’veux rien comprendre Hey, j’vais devoir partir Hey, c’est fini de souffrir
Couplet 2 Cinq ans d’relation, quatre liens entre nous Tu gères même pas l’essentiel, tu fous tout J’me connecte pour te parler, système down J’attends dans le vide comme une conne De mardi jusqu’à samedi, silence radio Fallait une lettre recommandée pour un simple écho
Refrain Hey, j’en peux plus d’attendre Hey, tu n’veux rien entendre Hey, c’est fait, j’me tire Hey, c’est fini de souffrir
Couplet 3 J’ai trouvé quelqu’un d’autre qui m’écoute Un opéra… teur qui comprend mes doutes Tes promesses faciles, tes pubs mensongères J’pars chez l’concurrent, j’te laisse solitaire J’vais faire ta pub, crois moi Tu l’mérites bien, voilà
Outro Hey… c’est fini Hey… j’me casse d’ici Hey… sans regrets Hey… j’aurais pas dû rester
Une thérapie musicale
Cette chanson est devenue une sorte de catharsis collective. Combien d’entre nous ont vécu ces situations où l’on se sent ignoré, que ce soit par un partenaire ou par un service censé nous « accompagner » ? L’humour permet de transcender la frustration et de transformer une expérience négative en quelque chose de positif.
La morale de l’histoire
Dans toute relation, qu’elle soit personnelle ou commerciale, la communication est la clé. Quand elle devient à sens unique, quand les promesses s’évaporent, quand le dialogue devient impossible… il est peut-être temps de dire « Hey… c’est fini ».
Conclusion
Cette chanson est un clin d’œil à tous ceux qui ont un jour attendu en vain une réponse, qui ont cru aux belles promesses, qui ont espéré jusqu’au bout un peu de considération. Elle nous rappelle que parfois, la meilleure réponse à l’absurde est d’en rire… en musique !
PS : Toute ressemblance avec des situations réelles serait purement fortuite… ou peut-être pas 😉
Je souhaitais partager avec vous une petite chanson qui me trottait dans la tête depuis quelque temps. Elle raconte l’histoire d’un chat parisien un brin fanfaron, Matuvu, qui se faufile dans les ruelles et les bars de jazz de la capitale.
J’ai choisi le style jazz manouche pour accompagner ses aventures – il me semblait que les rythmiques swing correspondaient bien aux mouvements félins et au caractère espiègle de notre héros. La musique s’inspire modestement de l’ambiance du Hot Club de France, avec ses breaks instrumentaux et ses mélodies dansantes.
C’est une chanson légère, qui ne se prend pas au sérieux, à l’image de son personnage principal. Matuvu apparaît et disparaît au fil des couplets, laissant derrière lui un peu de sa fantaisie et de son mystère…
Si vous avez envie de la redécouvrir, vous pouvez l’écouter sur les plateformes habituelles.
J’espère qu’elle vous arrachera un sourire !
Paroles:
M’as tu vu , ce matou Matuvu ?
Word spoken M’as tu vu , ce matou Matuvu ?
Intro musicale
Couplet 1 Regardez ce matou qui se faufile en douce, Sur les toits de Paris, sa démarche est si douce, Pas un bruit, pas un son, juste un sourire malin, Comme un roi du jazz hot qui fait son petit malin !
Refrain swing Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu, m’as-tu vu swinguer ? C’est Matuvu qui fait son numéro préféré ! Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu voltiger ? C’est Matuvu, le chat qui aime parader !
Break instrumental – swing manouche
Couplet 2 Les chattes du quartier le regardent qui passe, Il leur fait un clin d’œil avec toute sa grâce, Puis disparaît soudain dans un jazz de velours, Comme un accord mineur qui s’évade toujours !
Refrain swing Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu, m’as-tu vu swinguer ? C’est Matuvu qui fait son numéro préféré ! Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu voltiger ? C’est Matuvu, le chat qui aime parader !
Break instrumental – solo de violon style Grappelli
Couplet 3 Dans les bars de minuit où le jazz est roi, Il se glisse en silence, personne ne le voit, Mais quand vient la musique, il se met à danser, Comme Django sur les cordes, impossible à stopper !
Refrain swing avec variation Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu, m’as-tu vu danser ? C’est Matuvu qui fait ses gammes endiablées ! Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu s’envoler ? C’est Matuvu, le chat qui sait improviser !
Break instrumental – dialogue guitare/violon
Couplet 4 Sur le zinc qui résonne aux accords de la nuit, Il fait sa sérénade, tout le monde le suit, Un moment de magie, puis il s’évanouit, Laissant dans les mémoires son swing qui éblouit !
Final – Refrain ralenti style fin de bal Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu, m’as-tu vu briller ? C’est Matuvu, le roi des chats du quartier ! Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu nous charmer ? C’est Matuvu… mais il vient de s’éclipser !
Quand l’IA s’invite musicalement dans l’absurde contemporain
Une petite expérimentation musicale à partager avec vous aujourd’hui. Rien de révolutionnaire, juste une modeste tentative de faire dialoguer plusieurs univers qui me sont chers : l’humour noir de Pierre Desproges, les jeux de mots de Boby Lapointe, l’absurde de Boris Vian et… l’intelligence artificielle.
Comment est née cette drôle d’idée ?
Tout est parti d’un texte sur notre époque un brin chaotique. Vous savez, un de ces moments où l’on se demande « mais que diable suis-je venu faire dans cette galère ? » Face à ce questionnement existentiel, j’ai eu envie d’en rire plutôt que d’en pleurer. Et quoi de mieux que l’humour grinçant pour exorciser nos angoisses contemporaines ?
Un mariage improbable
J’ai donc confié mon texte à deux complices numériques :
Suno, une IA qui compose de la musique, pour la partie instrumentale électro-swing
Une voix de synthèse, pour l’interprétation
Le résultat ? Un ovni musical qui ne se prend pas au sérieux. Imaginez un instant Desproges faisant du slam sur une musique électro-swing, pendant que Boby Lapointe et Boris Vian jouent aux échecs dans un coin. Ajoutez à cela un requiem en latin macaronique (oui, oui), et vous obtenez… eh bien, quelque chose de difficilement qualifiable.
Les influences assumées
Je ne prétends évidemment pas égaler mes inspirations. Disons que j’ai emprunté :
À Desproges, sa façon de rire du pire avec élégance
À Boby Lapointe, son goût pour les jeux de mots improbables
À Boris Vian, son sens de l’absurde et sa liberté de ton
Et à l’IA… sa capacité à tout mélanger sans complexe
Un exercice de style modeste
Cette chanson ne révolutionnera pas la musique française, n’égalera pas les maîtres de l’absurde, et ne changera probablement pas le monde. Mais elle m’a amusé à créer, et si elle peut vous arracher un sourire ou une réflexion entre deux rimes improbables, alors elle aura rempli sa mission.
La technique, brièvement
Pour les curieux, quelques détails sur la réalisation :
Composition musicale : IA Suno (style électro-swing)
Voix : Synthèse vocale
Texte : Humain (encore que, de nos jours, on ne soit plus sûr de rien)
Requiem final : Latin approximatif généré par un humain qui a séché ses cours de latin
Pour conclure
Si vous souhaitez écouter cette expérimentation, vous la trouverez sur YouTube, TikTok et autres plateformes habituelles. N’hésitez pas à me faire part de vos retours, même les plus absurdes. Après tout, comme l’aurait peut-être dit Desproges : « Dans un monde de fous, il faut cultiver son grain. »
PS : Je m’excuse d’avance auprès des puristes du latin, des admirateurs de Desproges, des fans de Boby Lapointe et des aficionados de Boris Vian. Promis, la prochaine fois, je me contenterai de faire des mots croisés.
Quand Devos rencontre Audiard le temps d’une rupture autour d’un couscous
Il y a des moments où les mots s’entrechoquent comme des grains de couscous dans un couscoussier. C’est de là qu’est née cette modeste chanson, « Comment ça va ? – Couscous ci, couscous ça ! », un petit clin d’œil aux maîtres du verbe que sont Raymond Devos et Michel Audiard.
Une histoire de jeux de mots
Tout est parti d’une simple question : « Comment ça va ? » Et sa réponse inattendue : « Couscous ci, couscous ça ». Un de ces jeux de mots dont Raymond Devos avait le secret, ces petites pirouettes verbales qui font sourire avant de faire réfléchir. Dans la grande tradition du maître de l’absurde, la chanson jongle avec les doubles sens : on y « pédale dans la semoule », on y « boit le bouillon », pendant qu’une « merguez reste solitaire »…
Un dialogue à la sauce Audiard
Mais raconter une rupture amoureuse dans un restaurant marocain appelait aussi un autre style, celui des dialogues ciselés de Michel Audiard. Ces répliques qui claquent comme des coups de fouet et qui cachent souvent une certaine mélancolie derrière leur gouaille. Alors notre héros malheureux manie le verbe à sa façon, oscillant entre l’humour et l’amertume, comme « un vieux chameau solitaire qui rumine ses grains de semoule ».
Une cuisine des mots
Cette chanson mijote dans une marmite où se mélangent :
Les jeux de mots absurdes chers à Devos
Les répliques savoureuses façon Audiard
L’univers coloré de la cuisine orientale
Un soupçon de mélancolie
Une pincée d’autodérision
Le tout forme un couscous verbal où chaque grain de mot trouve sa place, où l’humour permet de digérer les peines de cœur, où les épices de la langue française se marient aux saveurs orientales.
Un hommage modeste
Cette chanson ne prétend pas égaler ses illustres inspirations – qui le pourrait ? Elle se veut simplement un petit hommage, une façon de dire merci à ces artisans du verbe qui nous ont appris que les mots peuvent danser, faire rire, et parfois même consoler. Comme disait Devos : « Il y a tellement de gens qui parlent sans rien dire, qu’il faut bien qu’il y en ait qui se taisent pour dire quelque chose. »
Et si cette petite création peut arracher quelques sourires, faire oublier pendant quelques minutes les soucis du quotidien, alors elle aura atteint son but. Après tout, comme aurait pu le dire Audiard : « Les jeux de mots, c’est comme le couscous, faut pas en faire tout un plat, mais ça réchauffe le cœur ! »
Quand l’invisibilité professionnelle devient Dark Cabaret
Il y a des moments dans la vie où l’absurdité d’une situation nous frappe tellement qu’elle en devient presque poétique. C’est précisément ce qui m’est arrivé récemment, donnant naissance à ma nouvelle création : « L’Homme Invisible », une chanson Dark Cabaret qui transforme les frustrations quotidiennes en théâtre musical.
La genèse d’un fantôme
Tout est parti d’un constat simple, presque banal : cette étrange sensation d’être à la fois omniprésent et totalement transparent dans notre environnement professionnel. Vous savez, ces moments où l’on vous sollicite pour la énième réunion « indispensable », tout en ignorant superbement les projets qui vous tiennent à cœur ?
J’ai commencé à noter ces petits moments d’absurdité : les emails urgents pour des tâches administratives, les sollicitations qui tombent précisément quand vous êtes concentré sur un projet important, les idées qui semblent traverser les murs sans jamais être entendues…
Pourquoi le Dark Cabaret ?
Le choix du style Dark Cabaret s’est imposé naturellement. Il y a quelque chose de profondément théâtral dans notre vie professionnelle moderne, n’est-ce pas ? Nous sommes tous, à notre façon, des acteurs dans ce grand cabaret corporatif, jonglant entre visibilité et transparence, entre obligations et aspirations.
Le Dark Cabaret permet d’explorer cette dualité avec un humour noir qui rend la pilule moins amère. Il transforme nos frustrations en un spectacle où nous pouvons enfin rire de ce qui, habituellement, nous fait grincer des dents.
Au-delà de mon expérience personnelle
Si cette chanson est née de mon vécu, je sais qu’elle raconte une histoire qui dépasse ma simple expérience. Combien d’entre nous se sont sentis comme des spectres errant dans les couloirs de leur lieu de travail ? Combien ont eu l’impression que leurs idées, leurs projets, leur passion se diluaient dans l’océan des tâches administratives et des réunions sans fin ?
Un extrait des paroles
« Je suis l’homme invisible, oh oh Un fantôme de bureau On m’invoque quand ça les arrange Mais mes idées restent étranges… »
Ces quelques lignes résument l’essence de ce que beaucoup d’entre nous vivent quotidiennement : cette danse perpétuelle entre être trop visible pour certaines choses et totalement transparent pour d’autres.
Une invitation à la réflexion
Cette chanson n’est pas qu’une simple complainte mise en musique. C’est une invitation à réfléchir sur nos environnements de travail, sur la façon dont nous reconnaissons (ou non) la valeur de chacun, sur ces petits théâtres quotidiens que nous jouons tous.
Pour conclure
« L’Homme Invisible » est plus qu’une chanson : c’est un miroir – ironiquement – tendu à nos expériences professionnelles. Si elle fait sourire, c’est tant mieux. Si elle fait réfléchir, c’est encore mieux. Et si elle permet à certains de se sentir moins seuls dans leur invisibilité occasionnelle, alors elle aura atteint son but.
La chanson est disponible sur [liens vers plateformes]. N’hésitez pas à la partager si elle résonne avec votre expérience, ou à me raconter vos propres histoires d’invisibilité dans les commentaires.
PS : Aux esprits qui hantent nos bureaux, cette chanson vous est dédiée.
Tags : Dark Cabaret, Musique Originale, Vie Professionnelle, Humour Noir, Création Musicale
Il y a des chansons qui naissent d’une nécessité, d’un besoin viscéral de dire. « Salut Papa » est de celles-là. Je ne suis pas un auteur-compositeur professionnel, juste quelqu’un qui avait besoin de mettre des mots – et des notes – sur un héritage particulier.
Mon père était professeur. Pas de ceux qu’on voit dans les films, pas un de ces héros qui transforment une classe entière en poètes ou en mathématiciens de génie. Non, mon père était de ces enseignants discrets qui consacrent leur énergie aux élèves qui peinent avec l’orthographe, ces enfants qu’on regarde parfois de travers parce qu’ils butent sur les mots.
Cette chanson est née un jour de Toussaint, devant sa tombe. Je déposais des fleurs, comme chaque année, quand j’ai été frappé par ce paradoxe : son savoir-faire, sa façon unique d’accompagner ces élèves « différents », tout cela reposait là, sous une dalle de pierre, alors que tant d’enfants en auraient encore besoin aujourd’hui.
J’ai voulu écrire quelque chose de simple. Une ballade au piano, sans artifices. Juste des mots pour dire l’absence, mais aussi l’espoir. Car son approche, sa patience, sa compréhension des difficultés de chacun, tout cela continue de vivre, d’une certaine façon. À travers les souvenirs de ses anciens élèves, peut-être. À travers moi, sûrement, même si notre relation n’a pas toujours été simple.
« Salut Papa » n’est pas qu’une chanson personnelle. C’est aussi une réflexion sur notre rapport à l’éducation, sur ces enfants qu’on met parfois de côté parce qu’ils n’entrent pas dans les cases. C’est une invitation à écouter différemment, à regarder au-delà des notes et des fautes d’orthographe.
Je la partage aujourd’hui, sans prétention. Si elle peut faire écho chez d’autres, si elle peut rappeler qu’il existe des enseignants qui changent des vies dans le silence de leur salle de classe, alors elle aura rempli son rôle.
La chanson est disponible sur ma chaîne YouTube [lien]. Elle est dédiée à mon père, bien sûr, mais aussi à tous ces professeurs qui, chaque jour, tendent la main à ceux qui trébuchent sur le chemin de l’apprentissage.
Et vous, avez-vous eu un professeur qui a changé votre regard sur vous-même ?
En cette fin d’année 2024, j’ai eu envie de partager avec vous une modeste création qui m’est venue alors que les décorations d’Halloween côtoyaient déjà les premiers sapins de Noël dans les vitrines. Cette cohabitation improbable m’a inspiré une chanson un peu particulière, « Noël sent le sapin », qui tente de capturer avec humour cette période où le merveilleux et l’absurde dansent ensemble.
Une transition qui pose question
Tout est parti d’un constat simple : nous passons sans transition des citrouilles grimaçantes aux guirlandes scintillantes, comme si l’horreur changeait simplement de costume. Cette observation, aussi banale soit-elle, m’a conduit à explorer les parallèles entre ces deux célébrations et ce qu’elles révèlent de notre société.
Un texte né de l’observation
La chanson est construite comme une déambulation ironique autour d’un sapin de Noël, où des chats facétieux (métaphore à peine voilée de nos dirigeants) s’en donnent à cœur joie pour déstabiliser notre bel arbre décoré. L’image est simple, peut-être même simpliste, mais elle m’a semblé traduire assez justement le sentiment de voir notre monde tanguer sous les assauts répétés des crises.
Une création collaborative avec l’IA
Pour donner vie à ce texte, j’ai fait appel à Suno AI. Un choix qui pourrait sembler paradoxal pour une chanson critiquant notre rapport à la modernité, mais qui m’a permis d’explorer de nouvelles façons de créer. La musique générée tente de capturer cette dualité entre la joie apparente des fêtes et le malaise sous-jacent qu’elle peut masquer.
Un message sans prétention
Je ne prétends pas révolutionner la chanson engagée, loin de là. « Noël sent le sapin » est juste une petite contribution au dialogue sur notre façon de vivre les fêtes de fin d’année, sur notre rapport à la consommation et sur ces moments où le rire devient peut-être notre meilleure défense face à l’absurde.
Si cette chanson peut faire sourire tout en faisant réfléchir, si elle peut créer un moment de complicité ironique avec ceux qui la découvriront, alors elle aura atteint son modeste objectif.
Pour écouter
La chanson est disponible sur ma chaîne YouTube. N’hésitez pas à la partager si elle trouve un écho en vous, ou à me dire ce que vous en pensez. Après tout, en ces temps incertains, peut-être que la meilleure façon de célébrer les fêtes est encore d’en rire ensemble.
Après plusieurs mois de réflexion sur notre société de consommation et ses impacts, j’ai ressenti le besoin de partager mes inquiétudes d’une manière différente. C’est ainsi qu’est né ce projet de chanson, « La bombe striatumique », une tentative de faire dialoguer science et poésie autour d’un parallèle qui me hante depuis ma lecture des travaux de Sébastien Bohler sur le striatum.
Une analogie troublante
L’idée m’est venue en observant les similitudes entre deux menaces qui pèsent sur notre humanité. D’un côté, la bombe atomique, capable de détruire la matière en une fraction de seconde. De l’autre, notre striatum, cette partie du cerveau qui, en nous poussant vers une quête effrénée de plaisir immédiat et de consommation, menace tout aussi sûrement notre avenir, mais de manière plus insidieuse.
De l’observation à l’écriture
J’ai voulu explorer cette analogie à travers le slam, une forme d’expression qui permet de jouer avec les mots tout en portant un message fort. Le texte s’est construit autour de cette phrase qui résonne comme un avertissement : « L’homme fait la bombe ». Un double sens qui évoque tant la création de l’arme atomique que notre propre explosion programmée par le dérèglement de notre striatum.
Une création collective
Ce projet n’aurait pas été possible sans l’apport des travaux de Sébastien Bohler que j’ai fait dialoguer avec moi à travers l’IA. Et les dialogues avec l’IA rédactionnelle qui m’a suggérer l’ajout des chœurs scandant « Homo Striatum Boum ». Tout cela a donné une nouvelle dimension au morceau.
Un message d’espoir malgré tout
Si le parallèle entre l’atome et le striatum peut sembler sombre, je tenais à terminer sur une note d’espoir. Tout comme nous avons appris à maîtriser l’énergie atomique pour en faire une source d’énergie, nous pouvons apprendre à dompter notre striatum. C’est ce message que je souhaite partager à travers cette chanson.
Pour aller plus loin
Je vous invite à découvrir cette chanson sur ma chaîne YouTube. Le texte complet est également disponible ci-dessous. N’hésitez pas à partager vos réflexions et ressentis dans les commentaires.
Vos retours m’intéressent : que vous évoque ce parallèle entre l’atome et le striatum ? Pensez-vous que d’autres analogies pourraient être explorées ? La forme du slam vous semble-t-elle appropriée pour ce type de message ?
Je vous présente aujourd’hui deux variations d’une même réflexion musicale : « L’Homme Jetable » et « Homo Abiciendus ». Ces deux versions explorent notre transformation progressive en êtres jetables, chacune avec sa propre approche rythmique et mélodique.
La première version emprunte une structure fluide, où les transitions musicales accompagnent naturellement notre descente dans l’obsolescence programmée. Les solos de flûte y créent des respirations, comme autant de moments de conscience dans cette valse du jetable.
« Homo Abiciendus » adopte une approche plus percussive, avec des ponts répétitifs qui martèlent notre condition. Le refrain « (La la la) On jette tout » revient comme un écho obsédant, jusqu’à la confrontation finale entre Homo Sapiens et sa nouvelle identité d’être jetable.
Dans les deux versions, j’ai choisi délibérément un rythme de cumbia, créant un contraste entre la légèreté de la mélodie et la gravité du propos. Cette opposition traduit notre danse insouciante vers notre propre fin, notre capacité à nous mouvoir joyeusement vers l’abîme.
Le texte suit le cycle de vie de l’homme moderne : de l’enfant-roi qui apprend le geste du rejet, à l’adolescent qui consomme les sentiments, jusqu’au travailleur usé et finalement au corps médicalisé. Le refrain évolue avec cette progression, passant de l’insouciance à la conscience tragique de notre condition.
Ces deux versions sont deux facettes d’un même constat : à force de tout jeter, nous finissons par nous jeter nous-mêmes.
L’homme jetable
Homo Abiciendus
Intro
Couplet 1 Dans ce monde merveilleux Où tout brille de nouveauté Chaque chose a sa valeur Jusqu’au moment d’être jeté !
(La la la) On jette tout (La la la) Tout à l’égout, (Aïe aïe aïe) Mais on est fou ! (Aïe aïe aïe) Quel dégoût !
Premier Refrain Plus nous jetons, plus nous jetons Plus nous sentons l’ombre qui vient De notre propre expiration Dansons, dansons, ne pensons à rien
Couplet 2 Petit roi de la poubelle Sur son trône d’objets morts Il fait sa loi si belle : « Ce qui m’ennuie, je le jette dehors ! »
Ainsi font, font, font Les enfants consommateurs Trois tours de rayon Et puis ils brisent tout sans peur
Refrain Évolutif 1 Plus nous jetons, plus nous fuyons Plus nous sentons l’ombre qui monte De notre propre expiration Dansons, dansons, oublions la honte
Pont (La la la) On jette tout (La la la) Tout à l’égout, (Aïe aïe aïe) Mais on est fou ! (Aïe aïe aïe) Quel dégoût !
Couplet 3 À la foire aux sentiments Tout se vend, tout s’échange Un cœur neuf pour un moment Jetez l’ancien, comme c’est étrange !
Sur le grand manège du cœur On tourne jusqu’au dégoût Change d’amour tous les quarts d’heure Jette ton âme, jette tout !
Refrain Évolutif 2 Plus nous jetons, plus nous pleurons Plus nous sentons l’ombre qui danse De notre propre expiration Tournons, tournons, dans l’indifférence
Pont (La la la) On jette tout (La la la) Tout à l’égout, (Aïe aïe aïe) Mais on est fou ! (Aïe aïe aïe) Quel dégoût !
Couplet 4 Dans la ronde des bureaux Valsent les employés Usés jusqu’à l’os Sans pouvoir s’arrêter !
Un deux trois, productivité ! Quatre cinq six, flexibilité ! Sept huit neuf, périmé ! Dix : au suivant, s’il vous plaît !
Pont (La la la) On jette tout (La la la) Tout à l’égout, (Aïe aïe aïe) Mais on est fou ! (Aïe aïe aïe) Quel dégoût !
Couplet 5 De l’hospice à l’hôpital La valse des établissements Un deux trois, c’est normal On range les vieux parents !
Sur les fauteuils de la maison Qu’on dit être de repos Tourne la ronde des pions En attendant le grand chaos
Couplet 6 Dans les couloirs aseptisés Entre perfusion et cachets On répare l’humanité Jusqu’à ce qu’elle soit trop usée !
La machine fait son dernier tour Dans ce manège médicinal Où l’on danse chaque jour Jusqu’au repos final !
Refrain Final Plus nous jetons, plus nous mourrons Plus nous sentons l’ombre qui gagne De notre propre expiration Dansons, dansons, jusqu’à la fin du bagne
Coda La machine tourne en rond Dans ce monde fini-infini Où nous tournons, tournons, tournons Jusqu’à être nous-mêmes… finis !
Outro musical (la la la) Homo Sapiens ! (aïe aïe aïe) Homo Abiciendus ! (la la la) Homo Sapiens ! (aïe aïe aïe) Homo Abiciendus !