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Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

Hey ! Très laid com..

Quand la rupture sonne comme un service client défaillant ou absent

Il y a des moments dans la vie où la réalité dépasse la fiction. Des situations tellement absurdes qu’elles en deviennent… musicales ! C’est ainsi qu’est né « Hey très laid com », un rap qui fait le parallèle entre une rupture amoureuse et l’expérience client la plus kafkaïenne qui soit.

Genèse d’une idée

Qui n’a jamais vécu cette situation où l’on se retrouve face à un mur de silence ? Ces moments où l’on multiplie les messages, les appels, les tentatives de contact, pour se heurter à un vide sidéral. Dans l’amour comme dans le service client, le schéma est étrangement similaire : de belles promesses au début, puis un désert de communication.

Une histoire universelle

Le parallèle est saisissant :

  • Les promesses initiales mirifiques (« Tu m’avais fait tant de promesses au début »)
  • L’absence de réponse aux messages (« Mes messages ignorés, mes appels rejetés »)
  • Le sentiment d’être pris pour acquis après des années de fidélité (« Cinq ans d’relation, quatre liens entre nous »)
  • La nécessité d’une action radicale pour obtenir une réaction (« Fallait une lettre recommandée pour un simple écho »)

De la frustration à la création

Face à ces situations, deux options s’offrent à nous : se morfondre ou en rire. J’ai choisi la seconde option, transformant une expérience frustrante en création artistique. Car oui, il y a quelque chose d’universellement comique dans ces relations toxiques qui ressemblent tant à un service client défaillant.

Les paroles

Hey très laid com !

Intro
Hey, faut qu’on parle, j’peux plus continuer comme ça
T’as changé, t’es plus le même, j’te reconnais pas

Couplet 1
Tu m’avais fait tant de promesses au début
Des mots doux, des engagements, j’y ai cru
Maintenant j’ai deux identités chez toi
Double personnalité, comprends pas
J’t’avais prévenu de mes attentes, t’as rien écouté
Mes messages ignorés, mes appels rejetés

Refrain
Hey, j’en peux plus d’attendre
Hey, tu n’veux rien comprendre
Hey, j’vais devoir partir
Hey, c’est fini de souffrir

Couplet 2
Cinq ans d’relation, quatre liens entre nous
Tu gères même pas l’essentiel, tu fous tout
J’me connecte pour te parler, système down
J’attends dans le vide comme une conne
De mardi jusqu’à samedi, silence radio
Fallait une lettre recommandée pour un simple écho

Refrain
Hey, j’en peux plus d’attendre
Hey, tu n’veux rien entendre
Hey, c’est fait, j’me tire
Hey, c’est fini de souffrir

Couplet 3
J’ai trouvé quelqu’un d’autre qui m’écoute
Un opéra… teur qui comprend mes doutes
Tes promesses faciles, tes pubs mensongères
J’pars chez l’concurrent, j’te laisse solitaire
J’vais faire ta pub, crois moi
Tu l’mérites bien, voilà

Outro
Hey… c’est fini
Hey… j’me casse d’ici
Hey… sans regrets
Hey… j’aurais pas dû rester

Une thérapie musicale

Cette chanson est devenue une sorte de catharsis collective. Combien d’entre nous ont vécu ces situations où l’on se sent ignoré, que ce soit par un partenaire ou par un service censé nous « accompagner » ? L’humour permet de transcender la frustration et de transformer une expérience négative en quelque chose de positif.

La morale de l’histoire

Dans toute relation, qu’elle soit personnelle ou commerciale, la communication est la clé. Quand elle devient à sens unique, quand les promesses s’évaporent, quand le dialogue devient impossible… il est peut-être temps de dire « Hey… c’est fini ».

Conclusion

Cette chanson est un clin d’œil à tous ceux qui ont un jour attendu en vain une réponse, qui ont cru aux belles promesses, qui ont espéré jusqu’au bout un peu de considération. Elle nous rappelle que parfois, la meilleure réponse à l’absurde est d’en rire… en musique !


PS : Toute ressemblance avec des situations réelles serait purement fortuite… ou peut-être pas 😉

Humour #Musique #Rap #Communication #RelationClient #Rupture

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M’as-tu vu ce matou Matuvu ?

« M’as-tu vu, ce matou Matuvu ? »

Je souhaitais partager avec vous une petite chanson qui me trottait dans la tête depuis quelque temps. Elle raconte l’histoire d’un chat parisien un brin fanfaron, Matuvu, qui se faufile dans les ruelles et les bars de jazz de la capitale.

J’ai choisi le style jazz manouche pour accompagner ses aventures – il me semblait que les rythmiques swing correspondaient bien aux mouvements félins et au caractère espiègle de notre héros. La musique s’inspire modestement de l’ambiance du Hot Club de France, avec ses breaks instrumentaux et ses mélodies dansantes.

C’est une chanson légère, qui ne se prend pas au sérieux, à l’image de son personnage principal. Matuvu apparaît et disparaît au fil des couplets, laissant derrière lui un peu de sa fantaisie et de son mystère…

Si vous avez envie de la redécouvrir, vous pouvez l’écouter sur les plateformes habituelles.

J’espère qu’elle vous arrachera un sourire !

Paroles:

M’as tu vu , ce matou Matuvu ?

Word spoken
M’as tu vu , ce matou Matuvu ?

Intro musicale

Couplet 1
Regardez ce matou qui se faufile en douce,
Sur les toits de Paris, sa démarche est si douce,
Pas un bruit, pas un son, juste un sourire malin,
Comme un roi du jazz hot qui fait son petit malin !

Refrain swing
Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu, m’as-tu vu swinguer ?
C’est Matuvu qui fait son numéro préféré !
Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu voltiger ?
C’est Matuvu, le chat qui aime parader !

Break instrumental – swing manouche

Couplet 2
Les chattes du quartier le regardent qui passe,
Il leur fait un clin d’œil avec toute sa grâce,
Puis disparaît soudain dans un jazz de velours,
Comme un accord mineur qui s’évade toujours !

Refrain swing
Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu, m’as-tu vu swinguer ?
C’est Matuvu qui fait son numéro préféré !
Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu voltiger ?
C’est Matuvu, le chat qui aime parader !

Break instrumental – solo de violon style Grappelli

Couplet 3
Dans les bars de minuit où le jazz est roi,
Il se glisse en silence, personne ne le voit,
Mais quand vient la musique, il se met à danser,
Comme Django sur les cordes, impossible à stopper !

Refrain swing avec variation
Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu, m’as-tu vu danser ?
C’est Matuvu qui fait ses gammes endiablées !
Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu s’envoler ?
C’est Matuvu, le chat qui sait improviser !

Break instrumental – dialogue guitare/violon

Couplet 4
Sur le zinc qui résonne aux accords de la nuit,
Il fait sa sérénade, tout le monde le suit,
Un moment de magie, puis il s’évanouit,
Laissant dans les mémoires son swing qui éblouit !

Final – Refrain ralenti style fin de bal
Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu, m’as-tu vu briller ?
C’est Matuvu, le roi des chats du quartier !
Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu nous charmer ?
C’est Matuvu… mais il vient de s’éclipser !

Coda instrumentale finale – style Hot Club

Scat

Word spoken
Oh ! Quel Matuvu !

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La grande galère !

Quand l’IA s’invite musicalement dans l’absurde contemporain

Une petite expérimentation musicale à partager avec vous aujourd’hui. Rien de révolutionnaire, juste une modeste tentative de faire dialoguer plusieurs univers qui me sont chers : l’humour noir de Pierre Desproges, les jeux de mots de Boby Lapointe, l’absurde de Boris Vian et… l’intelligence artificielle.

Comment est née cette drôle d’idée ?

Tout est parti d’un texte sur notre époque un brin chaotique. Vous savez, un de ces moments où l’on se demande « mais que diable suis-je venu faire dans cette galère ? » Face à ce questionnement existentiel, j’ai eu envie d’en rire plutôt que d’en pleurer. Et quoi de mieux que l’humour grinçant pour exorciser nos angoisses contemporaines ?

Un mariage improbable

J’ai donc confié mon texte à deux complices numériques :

  • Suno, une IA qui compose de la musique, pour la partie instrumentale électro-swing
  • Une voix de synthèse, pour l’interprétation

Le résultat ? Un ovni musical qui ne se prend pas au sérieux. Imaginez un instant Desproges faisant du slam sur une musique électro-swing, pendant que Boby Lapointe et Boris Vian jouent aux échecs dans un coin. Ajoutez à cela un requiem en latin macaronique (oui, oui), et vous obtenez… eh bien, quelque chose de difficilement qualifiable.

Les influences assumées

Je ne prétends évidemment pas égaler mes inspirations. Disons que j’ai emprunté :

  • À Desproges, sa façon de rire du pire avec élégance
  • À Boby Lapointe, son goût pour les jeux de mots improbables
  • À Boris Vian, son sens de l’absurde et sa liberté de ton
  • Et à l’IA… sa capacité à tout mélanger sans complexe

Un exercice de style modeste

Cette chanson ne révolutionnera pas la musique française, n’égalera pas les maîtres de l’absurde, et ne changera probablement pas le monde. Mais elle m’a amusé à créer, et si elle peut vous arracher un sourire ou une réflexion entre deux rimes improbables, alors elle aura rempli sa mission.

La technique, brièvement

Pour les curieux, quelques détails sur la réalisation :

  • Composition musicale : IA Suno (style électro-swing)
  • Voix : Synthèse vocale
  • Texte : Humain (encore que, de nos jours, on ne soit plus sûr de rien)
  • Requiem final : Latin approximatif généré par un humain qui a séché ses cours de latin
La grande galère !

Pour conclure

Si vous souhaitez écouter cette expérimentation, vous la trouverez sur YouTube, TikTok et autres plateformes habituelles. N’hésitez pas à me faire part de vos retours, même les plus absurdes. Après tout, comme l’aurait peut-être dit Desproges : « Dans un monde de fous, il faut cultiver son grain. »

PS : Je m’excuse d’avance auprès des puristes du latin, des admirateurs de Desproges, des fans de Boby Lapointe et des aficionados de Boris Vian. Promis, la prochaine fois, je me contenterai de faire des mots croisés.

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Ca va ? Couscous-ci couscous-ça !

Quand Devos rencontre Audiard le temps d’une rupture autour d’un couscous

Il y a des moments où les mots s’entrechoquent comme des grains de couscous dans un couscoussier. C’est de là qu’est née cette modeste chanson, « Comment ça va ? – Couscous ci, couscous ça ! », un petit clin d’œil aux maîtres du verbe que sont Raymond Devos et Michel Audiard.

Une histoire de jeux de mots

Tout est parti d’une simple question : « Comment ça va ? » Et sa réponse inattendue : « Couscous ci, couscous ça ». Un de ces jeux de mots dont Raymond Devos avait le secret, ces petites pirouettes verbales qui font sourire avant de faire réfléchir. Dans la grande tradition du maître de l’absurde, la chanson jongle avec les doubles sens : on y « pédale dans la semoule », on y « boit le bouillon », pendant qu’une « merguez reste solitaire »…

Un dialogue à la sauce Audiard

Mais raconter une rupture amoureuse dans un restaurant marocain appelait aussi un autre style, celui des dialogues ciselés de Michel Audiard. Ces répliques qui claquent comme des coups de fouet et qui cachent souvent une certaine mélancolie derrière leur gouaille. Alors notre héros malheureux manie le verbe à sa façon, oscillant entre l’humour et l’amertume, comme « un vieux chameau solitaire qui rumine ses grains de semoule ».

Une cuisine des mots

Cette chanson mijote dans une marmite où se mélangent :

  • Les jeux de mots absurdes chers à Devos
  • Les répliques savoureuses façon Audiard
  • L’univers coloré de la cuisine orientale
  • Un soupçon de mélancolie
  • Une pincée d’autodérision

Le tout forme un couscous verbal où chaque grain de mot trouve sa place, où l’humour permet de digérer les peines de cœur, où les épices de la langue française se marient aux saveurs orientales.

Un hommage modeste

Cette chanson ne prétend pas égaler ses illustres inspirations – qui le pourrait ? Elle se veut simplement un petit hommage, une façon de dire merci à ces artisans du verbe qui nous ont appris que les mots peuvent danser, faire rire, et parfois même consoler. Comme disait Devos : « Il y a tellement de gens qui parlent sans rien dire, qu’il faut bien qu’il y en ait qui se taisent pour dire quelque chose. »

Et si cette petite création peut arracher quelques sourires, faire oublier pendant quelques minutes les soucis du quotidien, alors elle aura atteint son but. Après tout, comme aurait pu le dire Audiard : « Les jeux de mots, c’est comme le couscous, faut pas en faire tout un plat, mais ça réchauffe le cœur ! »

https://youtu.be/onl706Bsj90

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L’Homme Invisible

Quand l’invisibilité professionnelle devient Dark Cabaret

Il y a des moments dans la vie où l’absurdité d’une situation nous frappe tellement qu’elle en devient presque poétique. C’est précisément ce qui m’est arrivé récemment, donnant naissance à ma nouvelle création : « L’Homme Invisible », une chanson Dark Cabaret qui transforme les frustrations quotidiennes en théâtre musical.

La genèse d’un fantôme

Tout est parti d’un constat simple, presque banal : cette étrange sensation d’être à la fois omniprésent et totalement transparent dans notre environnement professionnel. Vous savez, ces moments où l’on vous sollicite pour la énième réunion « indispensable », tout en ignorant superbement les projets qui vous tiennent à cœur ?

J’ai commencé à noter ces petits moments d’absurdité : les emails urgents pour des tâches administratives, les sollicitations qui tombent précisément quand vous êtes concentré sur un projet important, les idées qui semblent traverser les murs sans jamais être entendues…

Pourquoi le Dark Cabaret ?

Le choix du style Dark Cabaret s’est imposé naturellement. Il y a quelque chose de profondément théâtral dans notre vie professionnelle moderne, n’est-ce pas ? Nous sommes tous, à notre façon, des acteurs dans ce grand cabaret corporatif, jonglant entre visibilité et transparence, entre obligations et aspirations.

Le Dark Cabaret permet d’explorer cette dualité avec un humour noir qui rend la pilule moins amère. Il transforme nos frustrations en un spectacle où nous pouvons enfin rire de ce qui, habituellement, nous fait grincer des dents.

Au-delà de mon expérience personnelle

Si cette chanson est née de mon vécu, je sais qu’elle raconte une histoire qui dépasse ma simple expérience. Combien d’entre nous se sont sentis comme des spectres errant dans les couloirs de leur lieu de travail ? Combien ont eu l’impression que leurs idées, leurs projets, leur passion se diluaient dans l’océan des tâches administratives et des réunions sans fin ?

Un extrait des paroles

« Je suis l’homme invisible, oh oh Un fantôme de bureau On m’invoque quand ça les arrange Mais mes idées restent étranges… »

Ces quelques lignes résument l’essence de ce que beaucoup d’entre nous vivent quotidiennement : cette danse perpétuelle entre être trop visible pour certaines choses et totalement transparent pour d’autres.

Une invitation à la réflexion

Cette chanson n’est pas qu’une simple complainte mise en musique. C’est une invitation à réfléchir sur nos environnements de travail, sur la façon dont nous reconnaissons (ou non) la valeur de chacun, sur ces petits théâtres quotidiens que nous jouons tous.

Pour conclure

« L’Homme Invisible » est plus qu’une chanson : c’est un miroir – ironiquement – tendu à nos expériences professionnelles. Si elle fait sourire, c’est tant mieux. Si elle fait réfléchir, c’est encore mieux. Et si elle permet à certains de se sentir moins seuls dans leur invisibilité occasionnelle, alors elle aura atteint son but.

La chanson est disponible sur [liens vers plateformes]. N’hésitez pas à la partager si elle résonne avec votre expérience, ou à me raconter vos propres histoires d’invisibilité dans les commentaires.

PS : Aux esprits qui hantent nos bureaux, cette chanson vous est dédiée.

L’homme invisible

Tags : Dark Cabaret, Musique Originale, Vie Professionnelle, Humour Noir, Création Musicale

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Noël sent le sapin !

Quand l’ironie décore mieux que les guirlandes

En cette fin d’année 2024, j’ai eu envie de partager avec vous une modeste création qui m’est venue alors que les décorations d’Halloween côtoyaient déjà les premiers sapins de Noël dans les vitrines. Cette cohabitation improbable m’a inspiré une chanson un peu particulière, « Noël sent le sapin », qui tente de capturer avec humour cette période où le merveilleux et l’absurde dansent ensemble.

Une transition qui pose question

Tout est parti d’un constat simple : nous passons sans transition des citrouilles grimaçantes aux guirlandes scintillantes, comme si l’horreur changeait simplement de costume. Cette observation, aussi banale soit-elle, m’a conduit à explorer les parallèles entre ces deux célébrations et ce qu’elles révèlent de notre société.

Un texte né de l’observation

La chanson est construite comme une déambulation ironique autour d’un sapin de Noël, où des chats facétieux (métaphore à peine voilée de nos dirigeants) s’en donnent à cœur joie pour déstabiliser notre bel arbre décoré. L’image est simple, peut-être même simpliste, mais elle m’a semblé traduire assez justement le sentiment de voir notre monde tanguer sous les assauts répétés des crises.

Une création collaborative avec l’IA

Pour donner vie à ce texte, j’ai fait appel à Suno AI. Un choix qui pourrait sembler paradoxal pour une chanson critiquant notre rapport à la modernité, mais qui m’a permis d’explorer de nouvelles façons de créer. La musique générée tente de capturer cette dualité entre la joie apparente des fêtes et le malaise sous-jacent qu’elle peut masquer.

Un message sans prétention

Je ne prétends pas révolutionner la chanson engagée, loin de là. « Noël sent le sapin » est juste une petite contribution au dialogue sur notre façon de vivre les fêtes de fin d’année, sur notre rapport à la consommation et sur ces moments où le rire devient peut-être notre meilleure défense face à l’absurde.

Si cette chanson peut faire sourire tout en faisant réfléchir, si elle peut créer un moment de complicité ironique avec ceux qui la découvriront, alors elle aura atteint son modeste objectif.

Pour écouter

La chanson est disponible sur ma chaîne YouTube. N’hésitez pas à la partager si elle trouve un écho en vous, ou à me dire ce que vous en pensez. Après tout, en ces temps incertains, peut-être que la meilleure façon de célébrer les fêtes est encore d’en rire ensemble.

Noël sent le sapin !
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L’homme jetable

Genèse d’une Double Vision

Je vous présente aujourd’hui deux variations d’une même réflexion musicale : « L’Homme Jetable » et « Homo Abiciendus ». Ces deux versions explorent notre transformation progressive en êtres jetables, chacune avec sa propre approche rythmique et mélodique.

La première version emprunte une structure fluide, où les transitions musicales accompagnent naturellement notre descente dans l’obsolescence programmée. Les solos de flûte y créent des respirations, comme autant de moments de conscience dans cette valse du jetable.

« Homo Abiciendus » adopte une approche plus percussive, avec des ponts répétitifs qui martèlent notre condition. Le refrain « (La la la) On jette tout » revient comme un écho obsédant, jusqu’à la confrontation finale entre Homo Sapiens et sa nouvelle identité d’être jetable.

Dans les deux versions, j’ai choisi délibérément un rythme de cumbia, créant un contraste entre la légèreté de la mélodie et la gravité du propos. Cette opposition traduit notre danse insouciante vers notre propre fin, notre capacité à nous mouvoir joyeusement vers l’abîme.

Le texte suit le cycle de vie de l’homme moderne : de l’enfant-roi qui apprend le geste du rejet, à l’adolescent qui consomme les sentiments, jusqu’au travailleur usé et finalement au corps médicalisé. Le refrain évolue avec cette progression, passant de l’insouciance à la conscience tragique de notre condition.

Ces deux versions sont deux facettes d’un même constat : à force de tout jeter, nous finissons par nous jeter nous-mêmes.

L’homme jetable

L’homme jetable

Homo Abiciendus

Homo Abiciendus

Intro

Couplet 1
Dans ce monde merveilleux
Où tout brille de nouveauté
Chaque chose a sa valeur
Jusqu’au moment d’être jeté !

(La la la) On jette tout
(La la la) Tout à l’égout,
(Aïe aïe aïe) Mais on est fou !
(Aïe aïe aïe) Quel dégoût !

Premier Refrain
Plus nous jetons, plus nous jetons
Plus nous sentons l’ombre qui vient
De notre propre expiration
Dansons, dansons, ne pensons à rien

Couplet 2
Petit roi de la poubelle
Sur son trône d’objets morts
Il fait sa loi si belle :
« Ce qui m’ennuie, je le jette dehors ! »

Ainsi font, font, font
Les enfants consommateurs
Trois tours de rayon
Et puis ils brisent tout sans peur

Refrain Évolutif 1
Plus nous jetons, plus nous fuyons
Plus nous sentons l’ombre qui monte
De notre propre expiration
Dansons, dansons, oublions la honte

Pont
(La la la) On jette tout
(La la la) Tout à l’égout,
(Aïe aïe aïe) Mais on est fou !
(Aïe aïe aïe) Quel dégoût !

Couplet 3
À la foire aux sentiments
Tout se vend, tout s’échange
Un cœur neuf pour un moment
Jetez l’ancien, comme c’est étrange !

Sur le grand manège du cœur
On tourne jusqu’au dégoût
Change d’amour tous les quarts d’heure
Jette ton âme, jette tout !

Refrain Évolutif 2
Plus nous jetons, plus nous pleurons
Plus nous sentons l’ombre qui danse
De notre propre expiration
Tournons, tournons, dans l’indifférence

Pont
(La la la) On jette tout
(La la la) Tout à l’égout,
(Aïe aïe aïe) Mais on est fou !
(Aïe aïe aïe) Quel dégoût !

Couplet 4
Dans la ronde des bureaux
Valsent les employés
Usés jusqu’à l’os
Sans pouvoir s’arrêter !

Un deux trois, productivité !
Quatre cinq six, flexibilité !
Sept huit neuf, périmé !
Dix : au suivant, s’il vous plaît !

Pont
(La la la) On jette tout
(La la la) Tout à l’égout,
(Aïe aïe aïe) Mais on est fou !
(Aïe aïe aïe) Quel dégoût !

Couplet 5
De l’hospice à l’hôpital
La valse des établissements
Un deux trois, c’est normal
On range les vieux parents !

Sur les fauteuils de la maison
Qu’on dit être de repos
Tourne la ronde des pions
En attendant le grand chaos

Couplet 6
Dans les couloirs aseptisés
Entre perfusion et cachets
On répare l’humanité
Jusqu’à ce qu’elle soit trop usée !

La machine fait son dernier tour
Dans ce manège médicinal
Où l’on danse chaque jour
Jusqu’au repos final !

Refrain Final
Plus nous jetons, plus nous mourrons
Plus nous sentons l’ombre qui gagne
De notre propre expiration
Dansons, dansons, jusqu’à la fin du bagne

Coda
La machine tourne en rond
Dans ce monde fini-infini
Où nous tournons, tournons, tournons
Jusqu’à être nous-mêmes… finis !

Outro musical
(la la la) Homo Sapiens !
(aïe aïe aïe) Homo Abiciendus !
(la la la) Homo Sapiens !
(aïe aïe aïe) Homo Abiciendus !

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Arnold me tape sur le nerf !

Quand une névralgie inspire la chanson

De la douleur à la création musicale, il n’y a parfois qu’un pas. C’est ce que démontre cette nouvelle composition qui transforme la névralgie d’Arnold en une java parisienne vintage.

Une douleur qui pousse à la créativité

Tout commence par ces symptômes caractéristiques : sensation d’étau, de casque invisible, douleurs lancinantes remontant de la nuque. La névralgie d’Arnold, cette affection neurologique chronique, s’invite sans prévenir dans le quotidien. Face à cet « invité » indésirable, l’humour devient une arme de choix.

De la consultation à la chanson

L’inspiration surgit lors d’une consultation médicale. Le diagnostic tombe : « C’est Arnold ». Non pas le culturiste californien, mais ce nerf grand occipital qui, lorsqu’il s’irrite, transforme la vie en véritable combat quotidien.

La java comme exutoire

Le choix du style musical ne doit rien au hasard. La java parisienne, avec son argot et ses personnages hauts en couleur immortalisés par Michel Audiard, permet de transposer cette bataille neurologique en une savoureuse confrontation entre un patient, son nerf squatteur, et une mystérieuse « Madame Calmant ».

Une production moderne pour un style rétro

Cette création originale mêle tradition et modernité. La musique, générée par l’intelligence artificielle Suno AI, s’accompagne d’une voix de synthèse (la mienne modifiée mais encore à améliorer).

Plus qu’une chanson, un témoignage

Cette java médicale représente plus qu’un simple exercice de style. Elle illustre comment l’art et l’humour peuvent transformer une expérience douloureuse en création artistique, tout en sensibilisant le public à cette condition médicale mal connue.

Arnold me tape sur le nerf ! (Java)

Sur ma lancée, j’ai réalisé une version jazz avec quelques dialogues inspirés d’Audiard.

Arnold me tape sur le nerf ! (Jazz)
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Je valse avec les citrouilles

Je valse avec les citrouilles ! – Quand l’anniversaire devient cabaret

28 octobre 2024

En ce jour particulier où je franchis le cap des 63 ans, je tenais à partager avec vous une création née de cette date si singulière qui m’a été donnée pour anniversaire. Car oui, naître un 28 octobre, c’est se voir offrir un cadeau empoisonné par le calendrier lui-même.

Imaginez donc : votre jour de naissance, censé être une célébration de la vie, se retrouve pris en étau entre les citrouilles grimaçantes d’Halloween et les chrysanthèmes solennels de la Toussaint. Une situation si particulière qu’elle m’a inspiré une chanson dans la pure tradition du dark cabaret : « Je valse avec les citrouilles ! »

Cette valse grinçante est née de toutes ces années où mon anniversaire s’est transformé en une sorte de carnaval morbide. Elle raconte l’histoire d’une mère poule qui revendique encore la propriété de mon existence, de deux grands-pères aux destins marqués chacun à leur façon par la mort. Le premier nous quittant un 29 octobre (merci grand-mère d’avoir « tenu » jusque-là…), le second ayant vécu dans la crainte perpétuelle de la grande faucheuse, jusqu’à ce que la confusion lui épargne cette dernière terreur. Ironie du sort, ce dernier était né un 11 novembre – né avec le siècle, avant même que cette date ne devienne celle de l’Armistice. Son anniversaire se voyait ainsi célébré au son des défilés patriotiques et des sonneries aux morts. Un legs transgénérationnel, peut-être ?

Sur des notes d’accordéon dissonant et de piano cabaret, la chanson transforme ces souvenirs en une danse macabre moderne. Les citrouilles d’Halloween deviennent mes partenaires de danse involontaires, les chrysanthèmes pleuvent du ciel, et les fantômes familiaux se joignent au bal dans un tourbillon à la fois sombre et libérateur.

Inspirée par l’univers des Tiger Lillies et des Dresden Dolls, cette création tente de transcender l’amertume par l’humour noir. Car après tout, si le destin vous force à danser avec des citrouilles, autant en faire un spectacle !

La chanson sera bientôt disponible sur ma chaîne YouTube, où vous pourrez découvrir comment une simple date de naissance peut se transformer en un cabaret expressionniste. En attendant, je vous laisse méditer sur cette rengaine :

« Joyeux anniversaire, tu parles !
Entre citrouilles et chrysanthèmes
Vingt-huit octobre, quel programme !
Une valse avec les fantômes… »

Et vous, quel jour le calendrier a-t-il choisi pour votre naissance ? Racontez-moi dans les commentaires si votre date de naissance porte aussi sa part d’ironie…

Je valse avec les citrouilles !

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Rappeur Boomer mix génération X

Quand un sexagénaire se met au rap !

Il y a quelques jours, un ami m’a lancé un défi qui m’a fait sourire : « Pourquoi tu ne chanterais pas toi-même tes chansons ? » La question était posée avec bienveillance, mais elle a fait naître en moi un moment de réflexion amusée. Moi ? Chanter ? Avec mon pied qui joue les rebelles depuis un accident de vélo et ma voix qui n’a jamais su choisir entre la justesse et la fantaisie ?

C’est là que l’idée m’est venue. Au lieu de me morfondre sur mes limitations, pourquoi ne pas en faire une chanson ? Après tout, l’autodérision est souvent le meilleur moyen de transformer nos « handicaps » en forces créatives.

Une rencontre improbable avec l’IA

En juillet 2024, j’ai découvert que l’intelligence artificielle pouvait m’aider à composer et même à chanter. Une révélation pour moi qui ai toujours eu des mélodies plein la tête mais pas forcément les moyens de les exprimer justement. Cette technologie est devenue mon alliée inattendue dans cette aventure musicale.

Naissance d’une chanson pas comme les autres

« Rappeur Boomer mix X generation » est née de ce cocktail improbable : un sexagénaire passionné de musique, une IA bienveillante, et une bonne dose d’humour. J’y raconte sans filtre mes aventures de « rappeur » pas très crédible, avec un pied qui a l’âge mental d’un papy de 88 ans et une voix qui cherche les notes comme un GPS perdu en pleine campagne.

L’art de ne pas se prendre au sérieux

Dans cette chanson, j’assume tout :

  • Mon statut de Boomer perdu dans l’ère du rap
  • Mes limitations physiques qui font partie de mon histoire
  • Ma voix qui joue à cache-cache avec les notes
  • Et surtout, mon envie intacte de créer, malgré tout

Un message au-delà du rire

Si cette chanson se veut avant tout humoristique, elle porte aussi un message plus profond : nos limitations ne devraient jamais nous empêcher de créer. L’art n’a pas d’âge, pas de normes, pas de « il faut ». Il suffit parfois d’un peu d’autodérision et d’aide technologique pour transformer nos « pas possible » en « pourquoi pas ? »

La technologie comme pont entre les générations

Cette expérience m’a montré que l’IA peut être bien plus qu’un simple outil : elle peut devenir un pont entre les générations, permettant à un Boomer comme moi de s’exprimer dans des styles musicaux contemporains, tout en assumant pleinement son décalage.

Alors non, je ne suis peut-être pas « crédible » comme rappeur traditionnel. Mais après tout, qu’est-ce que la crédibilité quand il s’agit de création ? Comme je le dis dans la chanson : « Et puis zut, on s’en fout, c’est l’intention qui compte ! »

La chanson est disponible sur ma chaîne YouTube. N’hésitez pas à la partager si elle vous fait sourire – après tout, nous avons tous un peu de « pas crédible » en nous, non ?

Rappeur Boomer mix génération X

Intro – parlé
Hey yo, laissez-moi vous conter
L’histoire d’un rappeur pas comme les autres
Un sexagénaire qui veut péter le score
Avec une IA et un pied qui dort !
Et en plus… je vous le donne en mille…
Je chante comme une casserole qui dérape !

Couplet 1
En 2024, j’ai fait une découverte
Une IA qui chante, c’est ma porte ouverte
Elle au moins, elle garde les notes justes
Pendant que moi je fais fuir les plus robustes !
Fini d’attendre un talent qui se cache
J’ai trouvé la machine qui va faire le show, ça arrache !

Refrain
Franchement, je ne suis pas crédible
Rappeur de 63 ans, c’est impossible
Un pied qui danse la valse pendant que l’autre fait du rap
Les notes qui partent en vrille quand j’ouvre mon clapet !
(Hey ho !) Franchement pas crédible !
(Hey yo !) Musicalement pas crédible !
(Oh non !) Vocalement impossible !

Couplet 2
Mon histoire avec mon pied, c’est tout un roman
Un vélo, une chute, cinq ans de tourments
Érésipèle et problèmes cardiaques en bonus
Mon pied droit vit sa vie, il a pris le bus !
Il a l’âge bancal d’un papy de 88
Pendant que ma voix fait dérailler la fête !

Bridge – Parlé
Vous me voyez venir sur scène ?
Un dentier qui brille sous les projecteurs
Un pied qui fait la sieste pendant que l’autre veut breaker
Une voix qui cherche les notes comme un GPS perdu !
C’est comme une 2CV qui rêve d’être une Ferrari
Avec un klaxon qui joue la Traviata… faux !

Refrain
Franchement, je ne suis pas crédible
Rappeur de 63 ans, c’est impossible
Un pied qui danse la valse pendant que l’autre fait du rap
Les notes qui partent en vrille quand j’ouvre mon clapet !
(Hey ho !) Franchement pas crédible !
(Hey yo !) Musicalement pas crédible !
(Oh non !) Vocalement impossible !

Couplet 3
L’IA fait des merveilles avec mes textes
Elle chante juste, alors que moi j’fais des complexes
Mon esprit dit « Flow ! », mon corps dit « Oh là ! »
Ma voix dit « Non ! », mais mon cœur ne s’arrête pas !

Outro
Je reste dans l’ombre de mes créations
Laisse la machine faire sensation
Car un papy rappeur au pied rebelle
Qui chante aussi faux qu’une vieille poubelle
Même mon dentier trouve ça pas très crédible !
(Mais j’kiffe quand même !)
(Et puis zut, on s’en fout, c’est l’intention qui compte !)

Refrain final – slowly discord on the last notes
Franchement, je ne suis pas crédible
Rappeur de 63 ans, c’est impossible
Un pied qui danse la valse pendant que l’autre fait du rap
Les notes qui partent en vrille quand j’ouvre mon clapet !
(Hey ho !) Franchement pas crédible !
(Hey yo !) Musicalement pas crédible !
(Oh non !) Vocalement impossible !