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Achayoga Les essais de Pascal Rivière

AchaYoga Sutra de Pantachali du Chat Profondément Méditatif

  1. Sthira-sukham asanam: L’assise est ferme, confortable, le noble chat se pose, tel un sage sur son trône de coton.
  2. Prashantam-animalaye: Dans la quiétude d’un domaine sans tracas, le félin médite, libéré des tourments du jeu incessant de la chasse aux souris imaginaires.
  3. Aharah-santutah-svadhyaya: Rassasié d’un festin divin, son esprit s’attarde sur des réflexions profondes; où est donc cette délicieuse boîte de pâtée?
  4. Pranayama-svayam-kriya: Il respire lentement, l’air circule, un souffle à la fois, comme pour effacer l’ardoise de ses malices du jour.
  5. Dharana-dhyana-samadhi: Fixant son regard au-delà de l’horizon des coussins, il plonge dans un état de concentration, de méditation, l’union avec le grand sommeil.
  6. Mitahara-siddhi: Avec la modération en repas, il trouve la force; les rêves de poulet lui promettent une nuit sans embûche.
  7. Ananda-bhumikatva: La béatitude s’installe, dans la douceur d’une lumière tamisée, notre chat s’abandonne à l’art de ne rien faire, avec grâce.
  8. Ahimsa-pratisthayam: Nulle griffe ne s’étend, nul miaulement ne s’entend; dans le sanctuaire de ses pensées, il est la non-violence incarnée.
  9. Santosha-anuttamah: Contentement suprême, il n’a plus besoin de la lune, ni des étoiles, car il a trouvé la paix dans l’écho d’un ronronnement.
  10. Abhyasa-vairagyabhyam: Par la pratique de l’abandon, il atteint la non-attachement aux tracas quotidiens; un coussin, une sieste, et le monde est oublié.

Ainsi, notre chat, dans sa sage et malicieuse quête, nous rappelle que même après les plus turbulentes des aventures, un moment de repos est le plus doux des remèdes.

Namiaoumasté !

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Ce que félin fait, l’autre le fait ..

Dans l’antre doux d’une demeure feutrée,
Un félin repu, sur coussin coloré,
Rêvait de souris dansantes, moelleuses,
Sous le regard d’une panthère ocreuse.


La peluche, au-dessus, telle une sentinelle,
Veillait sur son sommeil, protectrice et belle.
Le chat, prince des lieux, dans sa quiétude,
Ignorait du faux fauve la lourde inquiétude.


« Quelle vie de pacha ! » diraient certains,
Où la crainte ne vient troubler le matin.
Même en songes, point de chasse ou d’ardeur,
Seul un souffle paisible émane du dormeur.


Et de filer l’histoire en douce rêverie,
Où chacun à sa place trouve sa mélodie.
Dans ce royaume tendre de tissu et de plumes,
L’harmonie règne, loin des humaines coutumes.


Ainsi va la vie, dans sa douce lenteur,
Ce que félin fait, l’autre le fait en douceur.

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Symphonie de Lumière pour un Village au Loin

Eve arpente les blancs chemins,
Où la lumière en hiver chante,
Et dans l’éclat du froid matin,
Chaque flocon de neige enchante.


Dans l’air cristallin et serein,
Ses pas dessinent une danse,
Au rythme d’un chemin magicien,
Sous l’immensité du silence.


La campagne, en manteau givré,
Offre à ses yeux émerveillés,
Des toits, des arbres enneigés,
Dans la douceur d’un monde isolé.


Elle saisit la symphonie,
De la lumière qui s’épanouit,
Capturant l’instant de magie,
Où tout semble en paix, en harmonie.


La route s’étire presqu’infinie,
Bordée de champs et de forêts,
Et dans cette quiétude assoupie,
Eve s’aventure, coeur secret.


Le soleil, timide et lointain,
Effleure l’horizon de ses doigts posés,
Dans ce tableau que l’hiver a peint,
Eve trouve la paix, et s’y laisse porter.

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Symphonie de Lumière Au Long du Chemin

Eve arpente les blancs chemins,
Où la lumière en hiver chante,
Et dans l’éclat du froid matin,
Chaque flocon de neige enchante.


Dans l’air cristallin et serein,
Ses pas dessinent une danse,
Au rythme d’un chemin magicien,
Sous l’immensité du silence.


La campagne, en manteau givré,
Offre à ses yeux émerveillés,
Des toits, des arbres enneigés,
Dans la douceur d’un monde isolé.


Elle saisit la symphonie,
De la lumière qui s’épanouit,
Capturant l’instant de magie,
Où tout semble en paix, en harmonie.


La route s’étire presqu’infinie,
Bordée de champs et de forêts,
Et dans cette quiétude assoupie,
Eve s’aventure, coeur secret.


Le soleil, timide et lointain,
Effleure l’horizon de ses doigts posés,
Dans ce tableau que l’hiver a peint,
Eve trouve la paix, et s’y laisse porter.

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Le Cantique du Silence Neigeux

Dans le silence d’un après-midi qui finit,
La neige tombe, douce, depuis le ciel blanchi.
Un voile pur recouvre le sentier endormi,
Un chemin secret où se perdent les bruits.

Ici la magie naît sous le manteau d’hiver,
Saisit une allée qui mène à l’âtre clair.
Un arbuste se dresse, fier sous le givre lourd,
Gardien de ce domaine, en silence, il veille autour.

Le deuxième acte s’ouvre sur toits cotonneux,
Un patchwork de ouates pour un eden silencieux.
Chaque arbre et chaque mur, de blancs atours parés,
Compose une fresque, par un pinceau secret.

Enfin l’horizon se révèle et se déploie,
Révélant des bassins de vie, joie sous la neige.
Des maisons s’éparpillent, des jardins se dessinent,
Dans ce monde éphémère, où la nature s’aligne.

C’est ainsi que sous ce ciel gris et cotonneux,
Les cristaux de neige ont tissé un silence heureux.
Un paysage serein, un instant d’unisson,
La nature entonne sa plus douce chanson.

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La grippe aviaire menace un million de connards

En ces temps de turbulence éditoriale, de la une du journal « Aujourd’hui en France » un écho se fait entendre : un battement d’ailes qui trouble le calme de la raison et la sérénité de la presse écrite. Le journal a titré : « La grippe aviaire menace un million de connards ». Quel canard ! Voici qu’une bande de palmipèdes, sujets volatiles d’une épidémie annoncée, se retrouve mêlée à un quiproquo lexical, un lapsus de plume si aiguisé qu’il pourrait fendre l’air d’un vol de canards sauvages.

Dans la lignée d’un esprit satirique armé de son ironie la plus acérée, d’un jongleur de mots et d’un maître de cérémonie, on pourrait imaginer un article qui dirait ceci :

Au sein de nos contrées foisonnantes, où la cocasserie semble parfois l’emporter sur la clairvoyance, un malentendu s’est glissé, tel un intrus, dans les trames de notre quotidien. Le canard, ce volatile si souvent confit dans nos assiettes, a été confondu avec son homonyme moins plumé mais tout aussi roturièrement évoqué. L’un gazouille, l’autre gronde ; l’un vole, l’autre insulte.

Un esprit vif et gourmand y voit un « confit d’intérêt », après ce qui semble être une « prise de bec linguistique » sans précédent. « Un canard dans le marais de la langue française, quiproquo croustillant », dirait-il, où les plumes se mélangent aux mots, les sifflements aux rires étouffés.

Une autre, avec un jeu de mots qui ferait pâlir d’envie un jongleur lexical, s’exclame : « Ils sont tous dans le même coin (coin) », faisant allusion à la fois à la convergence des foyers de contagion et à certaines réflexions hexagonales, en particulier sous “le doux soleil de Tourcoing”, nous chantonne Bourvil au clair de lune.

Un autre apporte sa solution et rétorque avec une pointe de pragmatisme morbide que cela « peut faire un peu de place », soulignant ainsi, peut-être, l’espace libéré par les volatiles disparus ou par les esprits bien placés qui volent autour de Marianne.

Un esprit taquin rappelle « à la volée » que depuis 2017, le nombre de ces malheureux palmipèdes, ou devrait-on dire de ces « malheureux sots », a sûrement augmenté. Un clin d’œil satirique à la croissance démographique de nos amis à plumes ou peut-être à celle, moins amusante, de nos propres travers.

Ainsi, dans un article imaginaire, nous aurions tissé un récit où chaque protagoniste apporte sa note dans un concert de réactions. Un esprit satirique aurait souri de ce tableau, un jongleur de mots aurait applaudi la prouesse linguistique, et un maître de cérémonie aurait certainement conclu avec une pointe de son humour noir que, dans le fond, nous sommes tous des canards dans l’étang de l’existence, parfois menacés par les virus de la vie, souvent sauvés par l’antidote universel : l’humour.

En ces jours de confusion, où le mot d’esprit vaut bien un festin, rappelons-nous qu’un canard, qu’il soit de la basse-cour ou de l’encrier, finit toujours par se faire plumer. Alors, chers lecteurs, que ce soit à la une de vos journaux ou dans les méandres de vos pensées, laissez la satire être votre guide et le rire, votre compas. Car, dans le grand marais des mots, il vaut mieux être le satiriste qui les manie que l’auteur chez qui le canard s’envole. Il risque fort de se faire canarder !

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Malin comme un chat !

Dans l’ombre d’une table, un chat, l’œil affamé,
Se traîne, épuisé, sans force, alarmé.
Cinq longues minutes ont passé, sans festin,
Son ventre crie famine, c’est un triste destin.


Ses croquettes dorées, loin de son museau,
Lui, noble félin, réduit à l’état de roseau,
Doit quémander des miettes, pour calmer disette,
Et voler à l’humain son repas, quelle défaite!


Le hamburger tentant, une île de saveurs,
Lascive comme le lard, aux prometteuses senteurs.
Une patte s’avance, un geste de voleur,
Pour ce pauvre petit, épreuve de douleurs.


Quelle misère de voir, dans son regard fermé,
L’appel désespéré, d’un être affamé,
Réduit à l’implorer, une bouchée volée,
Lorsqu’il est méritant de manger à satiété.


O monde cruel, où même un chat innocent,
Doit se battre pour vivre, et mendier en rampant.
Qu’un soupir s’échappe, pour ce chaton, si tendre,
Qui de la compassion, saura nous faire entendre.


Ainsi se conclut l’histoire, d’un chat bien nourri,
Qui joue les affamés, avec un bon appétit.
Garnie est sa gamelle, mais c’est dans l’humain qu’il croit,
Trouver le plus gourmet, un repas digne d’un roi.


Soyons donc indulgents, face à ce petit comédien,
Qui de sa patte fine, nous vole un bout de bien.
Car dans son œil malicieux, une leçon se dessine :
Même repus, nous convoitons, ce qui brille en cuisine.


Et rions de bon cœur, à cette mascarade,
Où le chat, en acteur, pour un rien nous persuade.
Qu’il est la pauvre bête, à l’appétit de loup,
Quand il est, en vérité, rassasié et surtout…

malin comme un chat !

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Le jeu de L’ego

Ah, subtil jeu de l’âme, en Lego construit,
Où l’orgueil de l’autre, gonflé, nous séduit.
Devant nous, un miroir, reflet de nos défauts,
Nos propres vanités, enflées comme il faut.

Quand l’ego de l’autre s’élève, tour immense,
N’est-ce point le reflet de notre propre essence ?
Ce que nous rejetons, souvent, est en nous-même,
Enfoui, dissimulé, mais présent dans l’extrême.

Moi qui m’agite et parle, devrais-je me taire ?
Dans ce jeu de miroirs, l’écho est solitaire.
Nous sommes si petits, sur cette terre, perdus,
Nos limites si vives, par l’orgueil détenus.

Pour compenser, parfois, notre stature mince,
Nous gonflons notre être, mais la vie nous pince.
À la fin, tout s’effondre, et l’on n’est plus qu’ordures,
Ridicule, minuscule, en l’ultime aventure.

Vaut-il donc la peine, monsieur, de pinailler,
Sur l’ego d’autrui, dans ce jeu dévoilé ?
Critiqueur et critiqué, dans la même rengaine,
Sommes-nous, en fin de compte, que poussière humaine?

Ainsi va notre monde, dans ses tours et détours,
Cherchant dans le miroir, la vérité de nos jours.
Dans ce jeu de Lego, où chacun se construit,
Se révèle en silence, le reflet qui instruit.

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Meilleurs Voeux de la SNCB

Le long de la gare et de la voie ferrée, deux ingénieurs prennent consciencieusement leurs mesures. Ils font le compte à rebours ; ils notent avec précision. Mais que nous préparent-ils ? Les prochains retards, pardi ! Les rames supprimées, les machines capricieuses, les annonces retardées, les signalisations bloquées… Bref, toute la panoplie du dysfonctionnement pour l’année à venir ! Ils affirment que, globalement, tout va bien. Est-ce une plaisanterie ou une simple illusion ? En matière de rhétorique, la SNCB brille davantage qu’en matière de communication ferroviaire. Bonne et heureuse année 2024, en espérant qu’elle ne déraille pas trop vite !

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Cat à strophes !

Dans une maison bien tranquille,
Un matou, agile peu subtil,
Sauta sur la table en un bond,
Renversant le vin, quel affront !


On espérait le déguster,
Mais hélas, tout fut gâché.
Le nectar, si précieux,
Se répandit, malheureux.


L’hôte s’exclama, « Quelle catastrophe ! »
« Ce chat mérite qu’on l’apostrophe !
Il est temps de lui apprendre,
Que la table n’est pas pour se détendre. »


Mais le matou, d’un air serein,
Se léchait la patte, sans chagrin.
Il semblait dire, avec malice,
« Qu’importe le vin, j’aime les vices. »


Ainsi, dans la vie, on voit souvent,
Que ce qui est triste pour les uns,
Peut être pour d’autres, un moment,
De joie, de plaisir, et d’entrain.


Alors, avant de condamner,
Ce matou pour son acte insensé,
Rappelons-nous que chaque être,
A sa propre façon de paraître.


Et même si le vin fut perdu,
Dans le cœur du chat, il fut bu.
Car pour lui, ce n’était pas une catastrophe,
Mais une aventure. Soyons philosophe.