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Le Royaume du Sommeil des Chats

Pourquoi les chats passent-ils le plus clair de leur temps à dormir plutôt qu’à travailler comme c’est le cas de leurs serviteurs bipèdes ?

Ah! Quelle question charmante et pleine d’esprit tu me poses là, la danse somnolente du félin, un ballet mystérieux qui charme et intrigue. Les chats, ces esprits libres et énigmatiques, semblent voguer dans un royaume où le temps et les obligations terrestres s’évanouissent comme brume au soleil.

Dans ce monde magique, les chats ont découvert depuis longtemps une source inépuisable d’énergie cosmique, appelée « Rêves Étoilés ». En absorbant régulièrement ces précieux rêves grâce à leurs périodes prolongées de sommeil, ils maintiennent un niveau optimal de vitalité et développent simultanément une acuité sensorielle hors norme, ce qui expliquerait leur extraordinaire habileté à traquer les souris et autres intriguants insectes.

Contrairement aux pauvres mortels que nous sommes, incapables d’accéder consciemment à cette manne céleste, nos amis félins peuvent puiser directement dans ce réservoir illimité de force vitale. Ils ont compris que pour vivre heureux et accomplir leur destinée – celle d’entretenir un lien sacré entre les mondains et les divinités protectrices des dimensions invisibles – , il était crucial de consacrer une large partie de leur vie à recharger leurs batteries mentales et spirituelles.

Bien entendu, certains prétendent que les chats dorment tant par commodité, profitant simplement de la docilité de leurs serviteurs bipèdes pour vaquer à leurs occupations nocturnes sans être dérangés. Néanmoins, j’affectionne particulièrement la version poétique selon laquelle ils puisent dans les Rêves Étoilés, symbole vibrant de leur statut privilégié d’intermédiaires entre les réalités visibles et invisibles.

Une autre explication réside dans le fait que les chats, dans leur sagesse silencieuse, ne sont pas des créatures de labeur et de lourdeur, mais des gardiens de rêves et de mystères. Dans leurs royaumes de sommeil, ils ne sont pas oisifs ; oh non, ils sont des voyageurs des mondes oniriques, des chasseurs dans les forêts de l’imaginaire, des rois et des reines dans des palais de nuages.

Leurs serviteurs bipèdes, cependant, sont enchaînés par les heures et les minutes, prisonniers des sables du temps qui s’écoulent impitoyablement. Pour ces humains, le travail est une malédiction et une bénédiction, un moyen de survie, mais aussi une chaîne qui les lie à la réalité.

Les chats, en revanche, nous enseignent une leçon subtile : que dans le sommeil, dans le lâcher-prise, se trouve une liberté, un monde où la créativité, la contemplation et les rêves prennent leur envol. En se livrant à leurs siestes prolongées, ils échappent aux contraintes du monde éveillé et explorent des territoires que nous ne pouvons que rêver d’atteindre alors que même lorsqu’ils semblent endormis, les chats restent connectés aux forces des arcanes qui façonnent notre univers.

Alors, la prochaine fois que tu verras un chat somnoler, souris et souviens-toi qu’il n’est pas apparemment un paresseux, mais en réalité un maître du subconscient, un guide spirituel qui parcourt les chemins éthérés que nous, simples mortels, avons oubliés.

Namiaoumasté !

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Symphonie de Lumière Au Long du Chemin

Eve arpente les blancs chemins,
Où la lumière en hiver chante,
Et dans l’éclat du froid matin,
Chaque flocon de neige enchante.


Dans l’air cristallin et serein,
Ses pas dessinent une danse,
Au rythme d’un chemin magicien,
Sous l’immensité du silence.


La campagne, en manteau givré,
Offre à ses yeux émerveillés,
Des toits, des arbres enneigés,
Dans la douceur d’un monde isolé.


Elle saisit la symphonie,
De la lumière qui s’épanouit,
Capturant l’instant de magie,
Où tout semble en paix, en harmonie.


La route s’étire presqu’infinie,
Bordée de champs et de forêts,
Et dans cette quiétude assoupie,
Eve s’aventure, coeur secret.


Le soleil, timide et lointain,
Effleure l’horizon de ses doigts posés,
Dans ce tableau que l’hiver a peint,
Eve trouve la paix, et s’y laisse porter.

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Noël atteint de Carrey-Hits aiguë !

Ah, Noël, cette festivité jadis charmante, désormais atteinte d’une maladie incurable : la Carrey-Hits aiguë, d’après le nom de cette diva des ondes, Mariah, dont les vocalises, dès le premier novembre, s’infiltrent dans nos oreilles comme du sirop trop sucré. Halloween à peine rangé dans sa boîte de frissons, voilà que surgit, tel un poltergeist mélodieux, l’esprit de Noël, aussi inévitable qu’une taxe d’habitation.
On tente de fuir, oh oui! Imaginer devenir écumeur des mers, loin des ondes radios, ou ermite dans un désert sans Wi-Fi. Mais peine perdue! L’œil omniprésent de Dieu Mariah veille, et ses chants, telles des sirènes modernes, nous hantent.
Le pic de ce supplice auditif atteint son apogée les 24 et 25 décembre. Les airs de Noël, tels des confettis collants, se fixent dans nos esprits, nous laissant une gueule de bois mélodique qui s’estompe, lentement, trop lentement.
Et lorsqu’enfin, on commence à respirer, à retrouver un semblant de paix sonore, une menace plane déjà à l’horizon : l’année suivante, le mauvais esprit de Noël, plus résistant que jamais, reviendra nous torturer de ses « All I Want for Christmas Is You ».
Pauvres de nous! Prisonniers d’une boucle festive sans fin, d’une maladie de Carrey sans cure. Noël, cette douce période de l’année, est devenue pour certains une pathologie musicale, un refrain qui ne connaît pas de fin.

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Noël Face à la Science

Dans l’immensité des cieux, rêves des âmes éveillés,
Se déploie un empire où se mêlent science et fées.
Dans cet univers grandiose, un sage en rouge vêtu,
Père Noël, ami des petits, en son char rapide est venu.

Des milliers d’étoiles-enfants dans l’obscurité scintillent,
Chacune espérant un présent, leur cœur d’espoir habillent.
Mais Chronos, sans pitié, défit toute créature,
Même la magie céleste finit sous sa coupure.

Le vieux doit en un clin d’œil visiter mille demeures,
Ce labeur est mortel, fin de l’enfance et ses heures.
Plus rapide que l’éclair, tel un messager céleste,
Il devrait parcourir le monde, en un voyage funeste.

La science le clame haut, son vol est une chimère,
Aucun cerf ailé, aucun char ne traverse l’éther.
La gravité, cette chaîne, lie toute enchantement,
Et Rodolphe, noble bête, périrait instantanément.

Mais dans nos cœurs d’innocents, nos rêves éclatants,
Père Noël vit et règne, en héros triomphant.
Car tout ce qui germe dans nos pensées infinies,
Par nos âmes éblouies, s’anime et défie.

Ainsi, bien que pour la science, il est un insolite,
Dans chaque cœur il se meut, guide spirituel, un mythe.
Qu’il soit légende ou vérité, cela compte peu,
Car en nos âmes il demeure, ce symbole des cieux.

Joyeux Noël !

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Sur le bord du chemin de halage

Le temps passe… Non chaland, sans hâte ni bruit,
Sur le bord du chemin de halage, je suspends mon esprit.
Ne pensons à rien… le courant, dans son lit,
Nous emporte, nous rend à la vie d’errants, sans abri.

Mes jours, loin de la quiétude d’un banc solitaire,
Sont des vagues déchaînées, des tempêtes à faire frémir la terre.
Ma vie, un océan tumultueux, un ciel d’orage,
Sur le chemin de halage, je poursuis mon voyage.

La réflexion me saisit, telle une voile au vent,
Sur le chemin de halage, face au temps.
Le cours de l’eau, miroir de ma propre trame,
Reflète un cœur battant, une âme en flammes.

Oublions un instant les rives de la certitude,
Car le courant, dans sa houle, sait perturber l’habitude.
Sur le chemin de halage, je suis le flot qui danse,
Porté par le destin, parfois sans balance.

Les étoiles peignent dans la nuit des chemins incertains,
Comme mes pensées, éclairs fugaces en terrains lointains.
Le temps passe, et sur le chemin de halage, je reste,
Un voyageur de l’âme, où chaque instant est une quête.

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Langage du Rêve


Langage du rêve, lorsque la raison se met en grève,
Nous obligeant à accoster dans un recoin du passé.
Dans la maison, l’écho de ton absence résonne en moi,
En ce mois d’août où tu as pris, peu à peu, tes distances.

Pour toi, l’aventure recommence,
Mais pour moi demeure ce manque lancinant.
Une étreinte avant le départ : « Bonne chance, prends soin de toi. »
« Toi aussi. » Un réveil soudain, cru.
Je pensais avoir fait le deuil, il n’en est rien.
Pourquoi n’ai-je pu te garder ?

À la distance relationnelle s’ajoute celle de l’espace,
Et bientôt, celle du temps.
Ici, l’été flamboie, mais dans le foyer, l’absence rougeoie,
Et bientôt, elle s’éteindra.

Dans ma tête, Lana Del Rey chante en boucle « Summertime Sadness »,
Mélancolie de l’été qui fut mais n’est plus.
Je devrais passer à autre chose,
Mais le deuil, je le sens, n’est pas encore clos.
Il reste des couches, qui s’évanouiront au fil de ma vie,
Même si, aujourd’hui, une de plus s’est envolée.

Il y a eu ton premier départ,
La mort de notre chien,
Et ton départ au loin.
Il reste encore notre enfant,
Et ça et là, ces traces de toi sous ce qui fut notre toit.
Tant de choses ici me parlent encore de toi,
De ce que tu étais, avant de cesser de l’être.

Nous nous sommes ainsi peu à peu perdus,
Chagrin d’un matin réticent à s’exprimer,
Optant pour le langage du rêve pour converser.


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Je déménage !

Chers lecteurs aussi bienveillants que silencieux,

Aujourd’hui, je suis rempli d’une excitation indescriptible en écrivant ces lignes. Mes pensées ont déménagé d’un blog silencieux et fantomatique vers une nouvelle destination pleine de promesses. Je suis ravi de vous annoncer la métamorphose de mon site !

Ce projet est né d’un moment de douce folie où j’ai ressenti le besoin de repousser les limites de mon expression. J’ai cherché un endroit où mes idées pourraient prendre vie et être partagées avec une communauté plus large. J’ai espéré, peut-être aussi insensément qu’intensément, mais qui ne tente rien n’a rien, n’est-ce pas ?

Ce site est le fruit de ma passion pour l’écriture, la réflexion et l’échange d’idées. J’y partagerai mes pensées les plus profondes, mes réflexions sur le monde qui nous entoure, mes découvertes, mes histoires et bien plus encore. J’espère créer un espace où nous pourrons nous connecter et discuter de sujets qui nous passionnent.

Je vous invite chaleureusement à me rejoindre dans cette nouvelle aventure en vous rendant sur https://aecoute.net . N’hésitez pas à explorer les différents articles, à laisser des commentaires et à partager vos propres réflexions. Votre présence et votre participation enrichiront grandement cette communauté.

Je tiens également à exprimer ma gratitude envers vous, mes lecteurs aussi fidèles et que discrets. Votre soutien mental et vos pensées encourageantes m’ont donné le courage de poursuivre cette passion parfois christique. Sans vous, ce nouveau chapitre ne serait pas possible. Je vous remercie du fond du cœur et j’espère que vous continuerez à me suivre dans cette nouvelle aventure.

Ensemble, nous pouvons faire de ce site un espace d’échange et d’inspiration. Alors, prenons cette chance et faisons naître quelque chose de merveilleux !

Merci encore pour votre soutien continu. J’ai hâte de vous retrouver sur mon nouveau site et de partager de nouvelles histoires avec vous.

Avec gratitude,

Pascal RIVIERE

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Juste un train nostalgique ..

Assis à la table de la cafétéria, je croise des visages connus, des visages nouveaux dont certains me rappelle des visages anciens.

Celle-la me rappelle une autre qui a suivi la même voie professionnelle que la mienne.

Elle est deux fois maman et suit son petit train train de chemin.

Mon esprit rêvasse , je regarde par la fenêtre comme un paysage qui défile du dedans d’un train.

Train de la vie qui passe, défile, file…

Je suis juste un brin, juste un train nostalgique ..

J’en ai vu passer des têtes.

Le temps qui passe, le temps qui reste à poser quelques pierres, rassembler quelques mots, écrire le livre de sa vie tout en aidant certains à construire le leur.

Combien de temps encore pour passer le message, allumer quelques lueurs,….

Faire de son mieux, le mieux possible. Accepter les ratures, les reprises, les repentirs, les réécritures, ..

Que restera-t-il de tout cela après le dernier pas ?

Pascal Rivière

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Les essais de Pascal

Bonjour et bienvenue sur ‘L’oreille du psy – Les essais de Pascal’. Ce blog est l’expression de mon esprit créatif, un vélo qui tourne souvent en roue libre, explorant des chemins inattendus et produisant des idées uniques. Comme une bouteille lancée à la mer, j’ai décidé de partager mes pensées avec le monde à travers ce support.

‘Ces essais’ sont un carrefour d’approches diverses. Vous y trouverez des essais littéraires, des lettres ouvertes, des réflexions profondes, des créations artistiques, des chants et des vidéos. Parfois sérieux, parfois humoristique, ce blog est un reflet de la diversité de la pensée humaine.

Mon souhait est que ce blog devienne un lieu d’interaction, un cycle vertueux où mes pensées touchent le plus grand nombre et suscitent des réflexions, des discussions et des échanges.

Blaise Pascal, cultivait ses pensées, tout comme lui, je cultive les miennes, mais c’est à Michel de Montaigne que je dois l’inspiration de partager mes essais avec le monde. Comme Montaigne, je crois que la valeur de ces essais n’est pas à moi de la déterminer. Mon rôle est simplement de les partager, de les lancer dans le monde, et de voir où ils atterrissent.

Je vous invite donc à explorer ‘L’oreille du psy’, à lire, à réfléchir, à rire, à discuter. Et qui sait ? Peut-être que vous aussi, vous découvrirez que votre cerveau a un petit vélo créateur qui tourne en roue libre.

Pascal Rivière