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Avec Philosophie L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Dix ans après ?

Dimanche Pâques, vite une bouffée d’air dans ce bureau où règne encore cette odeur de ce territoire marqué de tes traces. Je laisse mon regard errer dans ce bureau fantôme, ce sanctuaire de papier et d’encre où ta présence et ton absence se font plus présentes que jamais. Ce calendrier figé sur juin 2015, comme si le temps avait pressenti ton départ, s’arrêtant un mois avant que tu ne t’efface de ce monde. Étrange prémonition des objets qui parfois semblent plus sages que nous.

Dix ans déjà. Une décennie où ton absence s’est cristallisée dans ces étagères partiellement vides, ces meubles dilapidés, ces papiers orphelins qui cherchent leur Champollion pour être déchiffrés. Je fouille parmi tes reliques, cherchant à sauver en dehors des manuels scolaires, des fragments de ton âme éparpillée au hasard.

Que reste-t-il de nous quand nous partons ? Des objets muets, des espaces abandonnés, des calendriers arrêtés comme des horloges brisées. La maison familiale est condamnée, et avec elle ce bureau – dernière chambre d’écho de ta voix, dernier refuge de ton esprit. Paradoxe cruel : pour que subsiste quelque chose de toi, il faut que je vide les lieux de ce qui peut être sauvé, que je disperses tes derniers trésors comme on sème des graines.

Je t’imagine, penché sur ces pages jaunies, tâcheron infatigable de la pensée. Ton QG, comme je le nommais avec tendresse, était moins un lieu qu’une extension de ton être. Et maintenant, je me prépare à trier, nous emballer, nous décider ce qui mérite d’être sauvé, comme si je pouvais juger de la valeur des fragments d’une vie.

Le temps est un voleur méticuleux. Il ne prend pas tout d’un coup, mais lentement, objet par objet, souvenir par souvenir. D’abord ta présence, puis les traces de ton passage, puis la mémoire même de ces traces. Et pourtant, dans ce travail d’archéologue à accomplir, quelque chose perdure – cette émotion qui m’étreint devant un calendrier arrêté, cette volonté de donner une seconde vie à ces livres qui furent les compagnons de ta pensée.

Peut-être est-ce là notre plus belle résistance face à l’inéluctable : transformer la perte en transmission, l’absence en présence ailleurs, autrement. Ces manuels que je cherche à sauver iront nourrir d’autres esprits, sous d’autres cieux, perpétuant sans le savoir un peu de cette flamme qui brûlait en toi.

La poussière retourne à la poussière, mais les idées, elles, voyagent de conscience en conscience. Pour qu’il reste un peu de toi, dirons-nous, il faut que ceux qui restent s’en aillent. N’est-ce pas la définition même de l’héritage ? Cette beauté fragile qui survit dans le mouvement, jamais dans l’immobilité.

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Lettre à Monsieur Robert JOLY

Que reste-t-il de notre œuvre?

Cher Monsieur Joly,

Du royaume silencieux où vous résidez désormais, percevez-vous encore l’écho de nos pensées ? En rationalistes que nous sommes, j’en doute autant que vous en auriez douté. Pourtant, je m’adresse à vous comme on murmure à l’oreille de l’absence, dans cette conversation intime que l’on tient face à la pierre tombale d’un être cher.

Je viens de recevoir votre « Propos pour mal-pensants », cette œuvre née en 1997 de votre esprit lumineux. L’exemplaire que vous m’aviez offert, portant la calligraphie intime de votre dédicace, repose toujours dans ma bibliothèque – témoin fidèle du temps suspendu. J’hésitais à en fracturer l’intégrité, à soumettre ses pages au regard froid du scanner pour nourrir votre mémoire numérique. J’ai donc cherché refuge dans les méandres d’internet, où j’ai découvert avec mélancolie le destin de votre pensée : une maison de la culture, une bibliothèque itinérante près de Namur, une fiche d’emprunt immaculée, deux formulaires vierges, attestant que seul le bibliothécaire, dans son rituel d’archiviste, a effleuré ces pages que vous aviez habitées de votre âme.

Voilà donc ce qu’il advient de nos œuvres ! Nous écrivons, nous façonnons des univers de mots, nous tentons d’imprimer notre passage dans la matière du monde – et rien, le néant, le silence.

Je me souviens encore de ce jour où vous souhaitiez, comme vous l’aviez si élégamment formulé, « vider votre besace ». Je vous revois disparaître dans la brume entre Warocqué et la prison de Mons, après avoir partagé votre réflexion sur Jésus. N’est-ce pas là le sort tragique de l’homme ? Il déverse son âme pour transmettre un message, et ses paroles se dissolvent dans la brume du temps et de l’oubli.

Je sais, bien sûr, que quelque chose persiste de ce que vous avez semé en nous. Pourtant, lorsque j’ai cherché vos œuvres dans l’océan numérique, ces deux piliers fondamentaux que sont « Propos pour mal-pensants » et « Dieu vous interpelle ? Moi, il m’évite » semblent s’être évanouis comme des ombres au crépuscule.

Comment ne pas ressentir une indignation presque sacrée face à cet effacement progressif de tout ce que vous avez communiqué et transmis ? Je tente aujourd’hui, par des chemins détournés, de préserver les fragments de votre mémoire, mais y parviendrai-je vraiment ?

Le destin, après tout, ne connaît pas la prémonition.

Dialoguez avec la pensée de Robert JOLY grâce au support de l’intelligence artificielle.

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Dis coucou à la vie !

🎶 La vie marche à grands coups quand un coucou poétique sort du carton

Parfois, il suffit de peu pour réveiller un texte oublié.
Un rayon de soleil dans un garage, un vieux carnet poussiéreux, une phrase inachevée griffonnée à la hâte… et soudain, tout revient.

C’est là que je suis retombé sur un ancien poème, bancal mais vibrant, centré autour des « coups » de la vie. Coup d’essai, coup de foudre, coup de vieux… Il y avait là une esquisse, une rythmique, mais il manquait le souffle. Le ressort. L’élan.

Et puis, comme sorti d’une trappe secrète, le coucou a surgi.

Un mot d’abord. Puis un refrain. Puis tout un bestiaire de coucous absurdes, tendres, rêveurs, acrobates. Et dans ma tête, une voix familière s’est imposée.
Non pas la mienne, mais celle d’un fantôme joyeux, sautillant sur les mots :
🎩 Charles Trenet lui-même, que j’imaginais me dicter les paroles entre deux éclats de rire et un coup de chapeau.

À partir de là, la mécanique s’est enclenchée.
Avec l’aide de l’intelligence artificielle Suno, j’ai repris le texte, restructuré les couplets, fait danser les « cous » et les « coups », jusqu’à créer une chanson complète, en quatre temps : l’enfance, l’amour, la maturité, le crépuscule.

La vie marche à grands coups est une balade loufoque et existentielle, rythmée comme une horloge détraquée.
Le coucou y devient le témoin de notre passage sur Terre, ponctuant chaque étape de la vie avec malice, poésie et une touche de mélancolie joyeuse.

🕰️🐦 Écoute la chanson, imagine Trenet qui sourit dans un coin de nuage, et dis-moi : à quel moment de ta vie le coucou t’a-t-il parlé ?

Paroles de la chanson

Intro
Tic-tac, tic-tac, coucou qui sort
Coucou qui court tout au long du sort
D’un coup, d’un seul, la vie s’envole
Et du coup, du cou, la pendule désole…

Couplet 1: L’ENFANCE
Je nais, coucou, coup d’essai,
Le petit coucou sort de l’œuf du coup.
Je grandis, le cou tendu, coup de force,
Comme un coucou qui cherche sa place au soleil.
J’obéis, tout à coup, coup de pied,
Cou baissé, du coup je fais mes premiers pas.
Je lutte, coup pour coup, coup de poing,
Le coucou se débat, du coup l’enfance s’envole.

Refrain 1
La vie marche à grands coups! (Coucou)
Je nais, coup d’essai.
Je grandis, coup de force.
J’obéis, coup de pied.
Je lutte, coup de poing.
Tic-tac fait l’horloge de la vie (Coucou)

Pont
Coucou, me voilou, je déploie mes ailes,
Du coup mes rêves prennent leur envol

Couplet 2: L’AMOUR
Je m’égare, comme un coucou, coup de tête,
Dans les nuées, du coup je perds mon chemin.
Je découvre, au coup d’œil, les coucous,
Qui du coup font chavirer mon cœur. (Houhou !)
Je t’aime, pendu à ton cou, coup de foudre,
Coucou toi que voilà, du coup je t’adore.
Tu dis oui, d’un coup de coucou de cœur,
Et le coucou chante, du coup c’est le bonheur.

Refrain 2
La vie marche à grands coups! (Coucou)
Pas trop loin, coup de frein.
Je t’aime, coup de foudre.
Tu dis oui, coup de cœur.
L’enfant paraît, coup de main.
Tic-tac continue l’horloge de la vie (Coucou)

Pont
Couci, couça, le temps qui passe,
Du coup les saisons s’enchaînent en cadence

Couplet 3: LA MATURITÉ
Je m’inquiète, le cou noué, coup de fil,
Le coucou s’affaire, du coup c’est l’agitation.
Je voyage, coucou cuit, coup de soleil,
Coucou la plage, j’bronze l’orteil
Coucou le monde, du coup l’horizon s’élargit.
Je travaille, cou tendu, coup de collier,
Comme un coucou pressé, du coup les heures défilent.
J’imagine, du coup, coup de génie,
Le coucou invente, du coup vient la réussite.

Refrain 3
La vie marche à grands coups! (Coucou)
Je reçois, coup de pouce.
Je m’allie, coup de coude.
J’ai réussi, coup de maître.
Honneurs, coup de chapeau.
Tic-tac s’accélère l’horloge de la vie (Coucou)

Pont
Cou tordu par le vent de l’histoire,
Du coup parfois tout bascule, coucou la chute !

Couplet 4: LE CRÉPUSCULE
Je subis, cou tordu, coup de Trafalgar,
Le coucou vacille, du coup c’est la tempête.
Je proteste, à gros cou, coup de gueule,
Coucou la colère, du coup les plumes volent.
Adieu jeunesse, le cou usé, coup de vieux,
Le coucou ralentit, du coup vient l’automne.
Je ressens, cou courbé, coup de blues,
Dernier coucou, du coup la pendule s’arrête.

Refrain final
La vie marche à grands coups! (Coucou)
Je trébuche, coup de théâtre.
Je me relève, coup de reins.
Bonjour tristesse, coup du destin.
Je suis mort, coût de la vie.
Tic-tac… s’éteint l’horloge de la vie (Coucou)

Coda
Coucou final, ultime salut,
Du coup la pendule se tait à tout jamais.
Mais quelque part, un petit coucou naît,
Et du coup, tout recommence…
Tic-tac, tic-tac… (Coucou)

End

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T’as vu le plan ?

Petite philosophie du quotidien

Quand le reggae philosophe sur nos galères quotidiennes

Ces matins où tout va de travers, nous les connaissons tous. La porte qui reste ouverte, la poubelle qui nous claque sur les doigts, les voisins bruyants… Ces petites frustrations qui s’accumulent jusqu’à nous faire dire « j’en ai marre de ce grand théâtre ».

C’est précisément ce quotidien chaotique qui a inspiré mon nouveau single reggae « T’as vu le plan? ». Mais au-delà de la simple complainte, cette chanson explore une perspective plus profonde : et si ces contrariétés étaient aussi une invitation à voir la vie autrement?

Entre frustration et philosophie, le morceau oscille comme un pendule, nous rappelant que « le bonheur, c’est pas quand tout va comme on veut, c’est quand on dit oui même si c’est creux ou affreux ». Les refrains transforment progressivement le « Non mais oh! » initial en un « Oui mais oh! » qui accepte le chaos pour mieux l’apprivoiser.

Dans la tradition du reggae engagé, « T’as vu le plan? » propose une réflexion simple mais essentielle : nos possessions importent moins que nos expériences. Même les galères peuvent devenir des chansons quand on apprend à danser dans la confusion.

À découvrir dès maintenant sur vos plateformes préférées, et n’hésitez pas à me dire si cette petite philosophie du quotidien résonne avec votre propre expérience!

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Y avait !

Quand la rage blues danse avec l’absence

La contradiction peut-elle être source de création ? C’est la question que je me suis posée un jour de pluie, debout sur un quai, mon pied douloureux me rappelant cruellement que la place assise que je convoitais était déjà prise. Dans ce moment de frustration, un jeune homme m’a proposé sa place. J’ai refusé, et c’est précisément ce refus qui a fait naître « Y avait… »

Une étrange rancœur

Comment peut-on ressentir de la rancœur envers quelque chose – ou quelqu’un – dont on a la certitude qu’il n’existe pas ? Cette question, apparemment absurde, est pourtant profondément humaine. Dans « Y avait… », j’ai choisi d’explorer ce paradoxe à travers le prisme d’une relation conflictuelle avec un Dieu absent, jouant sur l’ambiguïté sonore entre « y avait » et « Yahvé ».

Du quotidien à l’universel

Ce qui n’était au départ qu’une expérience banale – l’attente sous la pluie, la douleur physique, un acte de gentillesse refusé – s’est transformé en une réflexion plus large sur notre rapport à l’absence. Le rock blues s’est imposé naturellement comme le véhicule idéal pour exprimer cette dualité entre rage et mélancolie, entre rejet et nostalgie.

Une fusion musicale et poétique

Pour porter ce texte, j’ai choisi de marier deux influences apparemment contradictoires : la musicalité de Paul Verlaine et la puissance du rock blues. Les rimes verlainienne se fondent dans les riffs électriques, créant un espace sonore où la poésie peut rencontrer la rage, où le doute peut côtoyer la certitude.

Structure et symbolisme

La chanson progresse comme une spirale, partant d’un constat simple (« Y avait, disait-on, là-haut ») pour explorer des territoires de plus en plus complexes. Le refrain lancinant « Y avait… Y avait… » agit comme un mantra obsessionnel, rappelant ces pensées qui nous hantent malgré nous.

La coda finale, « Et dans la pluie qui tombe, je bénis nos simples gestes d’hommes », offre une forme de réconciliation – non pas avec l’absent, mais avec notre condition humaine elle-même.

Une invitation à la réflexion

« Y avait… » n’est pas tant une chanson sur la foi ou son absence que sur notre capacité à maintenir des sentiments contradictoires. C’est une exploration de ces espaces étranges de notre psyché où la logique cède le pas à l’émotion, où la conscience de l’absurde n’atténue en rien la force du ressenti.

En fin de compte, cette chanson est une invitation à embrasser nos contradictions, à reconnaître que nos relations les plus intenses ne sont pas toujours avec ce qui existe, mais parfois avec ce qui n’est plus – ou n’a jamais été.

Y avait !

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Salut papa

Une chanson pour ceux qui butent sur les mots

Il y a des chansons qui naissent d’une nécessité, d’un besoin viscéral de dire. « Salut Papa » est de celles-là. Je ne suis pas un auteur-compositeur professionnel, juste quelqu’un qui avait besoin de mettre des mots – et des notes – sur un héritage particulier.

Mon père était professeur. Pas de ceux qu’on voit dans les films, pas un de ces héros qui transforment une classe entière en poètes ou en mathématiciens de génie. Non, mon père était de ces enseignants discrets qui consacrent leur énergie aux élèves qui peinent avec l’orthographe, ces enfants qu’on regarde parfois de travers parce qu’ils butent sur les mots.

Cette chanson est née un jour de Toussaint, devant sa tombe. Je déposais des fleurs, comme chaque année, quand j’ai été frappé par ce paradoxe : son savoir-faire, sa façon unique d’accompagner ces élèves « différents », tout cela reposait là, sous une dalle de pierre, alors que tant d’enfants en auraient encore besoin aujourd’hui.

J’ai voulu écrire quelque chose de simple. Une ballade au piano, sans artifices. Juste des mots pour dire l’absence, mais aussi l’espoir. Car son approche, sa patience, sa compréhension des difficultés de chacun, tout cela continue de vivre, d’une certaine façon. À travers les souvenirs de ses anciens élèves, peut-être. À travers moi, sûrement, même si notre relation n’a pas toujours été simple.

« Salut Papa » n’est pas qu’une chanson personnelle. C’est aussi une réflexion sur notre rapport à l’éducation, sur ces enfants qu’on met parfois de côté parce qu’ils n’entrent pas dans les cases. C’est une invitation à écouter différemment, à regarder au-delà des notes et des fautes d’orthographe.

Je la partage aujourd’hui, sans prétention. Si elle peut faire écho chez d’autres, si elle peut rappeler qu’il existe des enseignants qui changent des vies dans le silence de leur salle de classe, alors elle aura rempli son rôle.

La chanson est disponible sur ma chaîne YouTube [lien]. Elle est dédiée à mon père, bien sûr, mais aussi à tous ces professeurs qui, chaque jour, tendent la main à ceux qui trébuchent sur le chemin de l’apprentissage.

Et vous, avez-vous eu un professeur qui a changé votre regard sur vous-même ?

Salut papa
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Danse le jerk sous la pluie

Un voyage musical entre nostalgie et modernité

Dans un monde où la musique ne cesse de se réinventer, il est parfois bon de jeter un regard en arrière tout en gardant les pieds fermement ancrés dans le présent. C’est exactement ce que propose notre nouveau single, « Danse le jerk sous la pluie », une ode aux années 60 avec une touche résolument contemporaine.

Retour aux sources

Le jerk, cette danse emblématique des années 60, évoque pour beaucoup d’entre nous des souvenirs de jeunesse, de fêtes insouciantes et de rébellion joyeuse. Popularisé par des artistes comme Nino Ferrer en France, le jerk était plus qu’une simple danse – c’était un état d’esprit, une façon de s’exprimer et de défier les conventions.

Notre chanson rend hommage à cette époque tout en y insufflant une énergie nouvelle. Les paroles racontent une histoire personnelle, celle de parents dansant le jerk avec passion, observés par leurs enfants fascinés. C’est un récit qui parle à toutes les générations, mêlant nostalgie et réflexion sur le passage du temps.

Un pont entre les époques

« Danse le jerk sous la pluie » ne se contente pas de ressusciter un style musical. Elle crée un pont entre hier et aujourd’hui, utilisant des sonorités modernes pour raviver l’esprit rebelle et joyeux du jerk. Le refrain accrocheur vous invite à danser malgré les difficultés de la vie, transformant la mélancolie en énergie positive.

Plus qu’une chanson, un message

Au-delà de son rythme entraînant, notre single porte un message profond. Inspiré par la philosophie de Sénèque, il nous rappelle que la vie n’est pas d’attendre que les orages passent, mais d’apprendre à danser sous la pluie. C’est une invitation à la résilience, à trouver la joie même dans les moments difficiles.

Une expérience multi-sensorielle

« Danse le jerk sous la pluie » n’est pas qu’une expérience auditive. Nous avons créé un univers visuel qui complète parfaitement la musique. Du clip vidéo aux visuels sur les réseaux sociaux, chaque élément a été pensé pour vous plonger dans l’ambiance unique de cette fusion entre rétro et moderne.

Rejoignez la danse !

Nous vous invitons à découvrir « Danse le jerk sous la pluie » sur toutes les plateformes de streaming. Laissez-vous emporter par le rythme, plongez dans les souvenirs et créez-en de nouveaux. Partagez vos impressions, vos souvenirs du jerk ou vos propres pas de danse sur les réseaux sociaux avec le hashtag #DanseLeJerkSousLaPluie.

N’oubliez pas : la vie est une piste de danse, et même sous la pluie, il est toujours temps de faire le jerk !

Danse le jerk sous la pluie
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Au fil du cerveau lent

Dans un monde en perpétuelle accélération, cette chanson est une invitation à ralentir et à redécouvrir la sagesse de la lenteur. Alliant les rythmes du reggae à la poésie, « Cerveau Lent » nous emmène dans un voyage introspectif où prendre son temps devient un art de vivre.
À travers des métaphores évocatrices – une feuille portée par le vent, un cerf-volant s’élevant dans les airs, une rivière contournant les obstacles – cette chanson célèbre la beauté de la contemplation et la force tranquille de la patience.
« Cerveau Lent » nous rappelle que parfois, c’est en prenant de la hauteur et en observant le monde avec recul que l’on trouve la vraie liberté. Elle nous encourage à embrasser notre rythme naturel, à voir au-delà des apparences et à découvrir la richesse cachée dans chaque instant.

Au fil du cerveau lent

Couplet 1
Dans ce monde qui court, où tout va trop vite
J’ai choisi la lenteur, j’ai quitté la piste
La sagesse se cache dans les moments qui durent
Quand on prend le temps, on voit au-delà des murs

Couplet 2
Mon esprit est léger, comme une feuille au vent
Je ne lutte plus, je flotte simplement
De haut, je vois clair, tout est en connexion
La lenteur m’offre une nouvelle vision

Refrain
Je prends de la hauteur, j’ai le cerveau lent
Je me laisse porter par le vent
Au lieu de lutter contre les éléments
Je choisis la paix et le recul, tout simplement

Couplet 3
Au fil du cerveau lent, je m’élève dans l’air
J’observe le monde, ses joies et ses misères
Plus besoin de courir, de forcer le destin
La lenteur me guide vers un meilleur chemin

Couplet 4
Tel le cours d’une rivière face à l’obstacle
Je contourne en douceur, c’est pas un miracle
L’eau m’enseigne la souplesse et la patience
Dans la lenteur je trouve ma résilience

Refrain
Je prends de la hauteur, j’ai le cerveau lent
Je me laisse porter par le vent
Au lieu de lutter contre les éléments
Je choisis la paix et le recul, tout simplement

Couplet 5
J’embrasse le présent, chaque instant est précieux
La contemplation remplace l’agitation, c’est mieux
Dans la profondeur, je trouve la vérité
Que la vitesse efface et finit par cacher

Couplet 6
Avoir le cerveau lent, c’est une bénédiction
Ça ouvre les yeux sur toutes les connexions
Dans cette sérénité, je découvre enfin
La vraie nature de ce qui fait l’humain

Refrain
Je prends de la hauteur, j’ai le cerveau lent
Je me laisse porter par le vent
Au lieu de lutter contre les éléments
Je choisis la paix et le recul, tout simplement

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Le Crocodile

Imaginons un instant que Louis-Claude de Saint-Martin ,le philosophe inconnu aie composé une chanson en rap pour parler du Crocodile, c’est à dire le mal qui guette l’homme ?

Plongez dans une atmosphère sombre et poétique avec « Le Crocodile », cette chanson rap alliant sagesse et mise en garde. Ce morceau raconte l’histoire d’un homme confronté aux dangers cachés sur le chemin de la vie et dans les recoins de la société. À travers des paroles puissantes et un rythme envoûtant, découvrez un message d’espoir et de résilience.

Intro

Verset 1
Mortel qui cherche en vain la paix et la sagesse,
Écoute ce poème, un cri de détresse.
Car sur le chemin de vie, parmi les fleurs,
Se cache un ennemi, semeur de douleurs.

L’homme, hélas, avance sur le chemin amer,
Sans voir le danger qui dans l’ombre se terre.
Le crocodile, perfide, attend son heure,
Pour mordre le rêve, répandre la peur.

Refrain
Garde ton cœur, mortel, au fil de ta route,
Ne cède pas au mal, aux ombres et au doute.
Car le crocodile, perfide et sans pitié,
Guette dans la nuit pour te faire tomber.

Verset 2
Sur la route de vie, si belle et fragile,
Veille bien, ô mortel, sur ton cœur, sois agile.
Car la bête rusée, dans la nuit se glisse,
Cherchant à saper ton joyeux édifice.

Dans la société, ce vaste labyrinthe,
Guette aussi l’ennemi, prêt à nous atteindre.
Masqué d’illusions, de fausses vérités,
Il séduit, il corrompt, ébranle nos cités.

Refrain
Garde ton cœur, mortel, au fil de ta route,
Ne cède pas au mal, aux ombres et au doute.
Car le crocodile, perfide et sans pitié,
Guette dans la nuit pour te faire tomber.

Verset 3
Ne cède pas à ses appels sournois,
Garde en toi la lumière, écoute cette voix.
Car la sagesse vraie, pure et éclatante,
Éloigne du chemin toute force errante.

Ainsi, homme prudent, dans cette lutte intense,
Affronte le crocodile, arme ta conscience.
Que ton esprit, guidé par la vérité,
Triomphe des ténèbres, bâtisse ta clarté.

Refrain
Garde ton cœur, mortel, au fil de ta route,
Ne cède pas au mal, aux ombres et au doute.
Car le crocodile, perfide et sans pitié,
Guette dans la nuit pour te faire tomber.

Outro

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La Quantique du Chat

Plongez dans un univers où l’ordre et le chaos dansent ensemble au rythme d’une mélodie reggae paisible. « La Quantique du Chat » explore les mystères de la mécanique quantique à travers les yeux d’un chat philosophe. Avec une instrumentation acoustique et des vibes détendues, cette chanson vous invite à réfléchir sur les paradoxes de notre cosmos.

Intro
Dans un monde de mystère, j’ai rencontré un chat
Qui m’a parlé d’ordre et de chaos, imagine ça !

Couplet 1
J’ai levé la tête vers le chat du Cheshire
Lui posant une question sur notre univers
Entre l’ordre et le chaos, comment tout s’emmêle ?
Dans ce cosmos où tout semble se rebeller

Refrain
Oh, la quantique du chat
Ordre et chaos main dans la main
La quantique du chat
Dans l’univers, rien n’est certain

Couplet 2
Le chat m’a parlé d’un papillon en Asie
Dont les ailes provoquent des tornades, quelle folie !
Mais même ce chaos suit les lois du ciel
Les fluides en mouvement, un ordre essentiel

Refrain
Oh, la quantique du chat
Ordre et chaos main dans la main
La quantique du chat
Dans l’univers, rien n’est certain

Couplet 3
Les fractales, me dit-il, sont d’ordre éclatant
Mais leur naissance est un processus anarchisant
Les particules dansent, ondes et matière à la fois
La mécanique quantique nous montre la voie

Refrain
Oh, la quantique du chat
Ordre et chaos main dans la main
La quantique du chat
Dans l’univers, rien n’est certain

Couplet 4
L’univers s’étend, quel chaos grandissant !
Mais Hubble dicte un rythme bien captivant
La vie évolue, mutations hasardeuses
La sélection naturelle, loi mystérieuse

Outro
Ainsi, mon ami, médite cette leçon
L’ordre et le chaos dansent en union
Dans la toile cosmique, un ballet énigmatique
C’est ça, mon pote, la quantique du chat

Refrain
Oh, la quantique du chat
Ordre et chaos main dans la main
La quantique du chat
Dans l’univers, rien n’est certain