Découvrez les pensées artistiques, essais et les lettres ouvertes de Pascal Rivière, qui abordent des sujets d’importance sociale et culturelle, remettent en question les normes sociétales et soulignent l’importance de la pensée critique. De l’économie à la politique, en passant par les comportements humains, notre blog offre des perspectives uniques et provocantes sur les enjeux contemporains.
Dans le champ de l’espace profond, où les étoiles s’animent, Le télescope James Webb, tel un géant vigilant, Contemple l’univers ancien, mystérieux et distant, En paraboles dorées, scrutant chaque instant. Comme face aux champs du possible d’un océan, immense et profond, Il sonde les ténèbres, bien au-delà de notre monde, Révélant les secrets enfouis, les vérités qui abondent, Dans ce cosmos sans fin, d’une beauté féconde. À travers le voile du temps, il observe, immuable, Les galaxies lointaines, les étoiles insondables, Capturant la lumière des aurores inénarrables, Des époques révolues, étranges et admirables. Dans ce voyage silencieux, où la science s’élève, Il réécrit l’histoire de l’univers, page après page, Dévoilant des mystères, avec un regard sage, Tel un poète des cieux, dans sa quête sans trêve. Oh, James Webb, gardien de l’infini, Tu nous montres l’Univers, en son essence nue, Comme Lautréamont face à l’océan, tu défies, Ce vieil Univers, vaste et inconnu.
Dans l’orchestre de l’existence, je suis une note suspendue entre l’ancienne mélodie et les rythmes numériques. Né en 1961, je suis la césure harmonique entre les baby boomers et la génération X, une clé de sol posée sur la portée des temps, reliant le souvenir au progrès.
Ma génération a composé la partition de l’enfance en plein air, nos rires résonnant jusqu’à ce que les lampadaires allument leurs chandelles urbaines. Nous fûmes les virtuoses des premiers jeux électroniques, et les mélomanes enregistrant la symphonie radiophonique sur des cassettes magnétiques, capturant l’éphémère en notes pérennes. Nous avons dansé au rythme des radios libres, nos patins à roulettes frappant le sol comme des timbales, et partagé des confidences en duo, marchant en cadence vers les bancs d’école.
Nos prédécesseurs ont été les maestros d’une époque en noir et blanc, élevant des ponts tels des archets sur les cordes d’une société en transformation, posant ainsi les bases mélodiques de nos symphonies numériques.
Et voilà que les générations suivantes improvisent sur des tablettes interactives, leurs aspirations en crescendo, transformant chaque battement de cœur en un mouvement global. Ils jouent une musique sans frontières, où chaque pulsation peut voyager plus loin que jamais, unisson d’une humanité connectée.
Nous, témoins d’une ère révolue, avons vibré au diapason des dessins animés et séries qui ont orchestré notre imaginaire. Certes, nous avons valsé sans casques de protection, en quartet avec l’aventure, mais toujours en harmonie les uns avec les autres, au-delà des écrans qui, aujourd’hui, modulent notre façon d’être ensemble.
La jeune génération, chefs d’orchestre de demain, explore à présent des galaxies numériques que nous n’aurions pu qu’imaginer. Ils composeront leurs propres mouvements, parfois en fausse note, aspirant à une symphonie plus clémente et majestueuse que celles que nous avons jouées.
Ils portent désormais la mélodie d’un futur où l’harmonie avec notre planète, avec nos prochains, et avec notre essence doit être retissée. Ils puiseront dans notre légende comme nous avons emprunté à celle de nos ancêtres.
Car c’est la véritable essence de notre espèce : une suite de mélodies, où chaque génération enrichit l’œuvre collective avec ses propres accords, ses dissonances et ses refrains. Et s’il y a un refrain à reprendre, c’est que ni les avancées technologiques, ni la nostalgie ne dictent notre humanité. Ce sont nos espoirs symphoniques, nos rêves unifiés et notre engagement pour léguer aux suivants un monde plus sûr, plus sage, et plus beau.
Honorons donc les arpèges du passé, jouons le staccato du présent et écrivons la rhapsodie de l’avenir, car la quintessence de chaque époque se trouve dans notre capacité à composer ensemble l’opéra d’une humanité harmonieuse.
Réponse avec l’aide ChatGPT 4 aux publications nostalgiques et critiques trop centrées sur les bienfaits de la génération X.
Comme il se pavane, le perfide sagouin, Toujours à chipoter, ici et là, Griffant sans relâche, ça et là, Son art de détruire, c’est certain, Est loin de refléter son intellect. Plutôt, il dévoile un coeur sec, Dénué d’humanisme et de noblesse d’âme. Quel mentor désolant il fait, Ce petit personnage à la voix forte, Si grand en paroles, Qu’il s’y emmêle les pieds. Pourtant, il continue à se vanter, Notre Machiavel des poubelles !
Une mouche vient voleter près de moi. Insatiable, elle bourdonne à mes oreilles, esquisse une danse audacieuse, se paie le luxe d’un atterrissage sur le sommet de mon nez, puis ose effleurer mes yeux avant de se poser délicatement sur ma main. Mon Dieu, comme elle m’exaspère !
Mon cher père me revient en mémoire. Dans de telles situations, à table, avec un air empreint de détermination, il aurait promptement saisi une serviette et se serait adonné, sans hésitation, à l’acte héroïque de l’aplatir avec un claquement des plus sonores.
Quant à moi, mon cœur n’est guère taillé pour une telle brutalité. Je rêverais plutôt pour elle d’une fin chimique où, avec une lenteur majestueuse, elle s’évanouirait de l’autre côté du miroir. Ou peut-être qu’un drone, minuscule et agile, prendrait la relève, se lançant dans une chasse acharnée pour la neutraliser sous une pluie de tirs.
À la maison, la méthode est plus discrète : je les invite, avec une certaine malice, à danser contre une grille électrique où elles pétillent dans un éclat de joie.
Il est bien connu qu’avec l’âge, nous nous rapprochons de ces créatures et, surtout, de leur descendance. C’est pourquoi, mon aversion pour les mouches demeure sans égale.
Samedi 22 juillet, 20h30, j’ai besoin de marcher. Les souvenirs me rattrapent ; je ne peux pas courir plus vite qu’eux. Combien de temps, combien d’années déjà que tu n’es plus là ? Dans le lointain, sur la place de Péruwelz, les manèges font leur tintouin, mais ma tête n’est pas vraiment à la fête.
Il y a combien de temps déjà ? C’était en 2015, tu avais emmené Louane à la foire ce dimanche-là. Tu l’avais promenée dans le parc et les attractions. Vous étiez revenus avec une grosse peluche : une souris avec une tétine dans la bouche. Ce sera pour elle ton cadeau d’adieu. Moi, j’étais resté à ta maison à regarder l’arrivée du Tour de France. Je ne réalisais pas que cette arrivée cachait un départ définitif, le tien. Trois jours plus tard, boum patatra, un coup de fil m’annonçant que tu n’étais plus de ce monde. C’est un peu horrible, j’avoue, pas de tristesse, mais quand même, quelque chose est parti avec toi. Quelque chose est aussi resté avec moi, comme transmis.
Je m’attarderai sur la transmission agréable. Pour la désagréable, j’ai de quoi développer tout un volume, et d’ailleurs je ne m’en prive pas. Mais ici, je voudrais m’attacher surtout à ce legs positif que tu m’as laissé, que tu as laissé. Un goût pour la pédagogie, un souci de t’occuper de tes petites-filles, un besoin d’être connu et reconnu. J’aurais quand même préféré que nous ayons eu une relation moins conflictuelle. Pourquoi diable voulais-tu instituer une relation de pouvoir là où il n’y en avait pas besoin ? Je cherche toujours à comprendre. Peut-être une maladie familiale ?
Bref, tu as fini la symphonie déconcertante de ta vie sur une note agréable, et grâce à l’effet de récence, tu laisseras une marque positive. N’est-ce pas l’essentiel ? Ce que je peux te dire également, c’est que depuis que tu es parti, je me sens le prochain sur la liste. Qu’est-ce que ça peut me motiver ! Du côté masculin, ce sera moi. Fatalement, il n’y en a pas d’autres ! Je suis l’ultime maillon de la chaîne en extinction des Monsieur Rivière. Comme le dernier des Mohicans. Je voudrais au moins une fin glorieuse, faute de transmettre un garçon à la prochaine génération. Heureusement, il reste des petites filles, mais pour le nom Rivière, ça me semble compliqué qu’il puisse perdurer.
Que reste-t-il après la fin ? Les souvenirs, une photo dans un cadre et puis, quand les gens qui se souviennent de vous seront partis, plus rien ! Ah ! Cette fichue quête de l’immortalité ! Ce grand œuvre de la continuité ! Restera-t-il même de l’humain un beau matin ? Vanité des vanités, tout est vanité. Et pourtant, tous ces liens, toutes ces relations, tout ce tissu social, tout ce tissu familial qui se déroule, s’enroule et nous roule dans la farine d’un pain à partager pour notre humanité. Quel sens a cette vie ? Quel sens a cet oubli ? Une œuvre à laisser ? Encore faut-il qu’elle survive, qu’elle nous survive, et pour combien de temps encore ? Tout le monde n’est pas un Platon, tout le monde n’est pas un Montaigne, tout le monde n’est pas un Blaise Pascal, tout le monde n’est pas Jean de La Fontaine ni Jean-Jacques Rousseau, promeneur solitaire sur cette terre. Et si l’humain disparaît, que restera-t-il ?
Vanité des vanités, poussière sur le confetti de la terre. Quel sens de chercher ce sens quand on n’est qu’une poussière dans cet univers ? Je me le demande souvent.
Désolé papa, je te donne peut-être mal à la tête avec mes états d’âme. Au cas où tu aurais encore la possibilité d’avoir mal à la tête ou de m’écouter, car en définitive, peut-être es-tu bien tranquille, installé dans ton néant. Peut-être es-tu comme certains aiment à le peindre, une étoile brillant dans notre ciel, c’est très joli et poétique, mais peut-être aussi un rien, trop beau pour être vrai. La loi de la Nature, c’est que quand les atomes finissent d’être rassemblés pour remplir leurs tâches, ils se séparent et retournent à d’autres tâches. Atomes en fusion, fission, énergie, univers quantique, trou noir. Un jour, quelque part sur une petite planète perdue, des cerveaux ont commencé à prendre conscience du monde dans lequel ils vivaient, et depuis, quelle aventure ! Ils se sont mis au centre de l’univers, alors qu’ils n’en sont qu’un point, mais de leur point de vue, ils sont au centre. Se voir au centre ou voir du centre, quelle perspective, mais se croire le centre, quelle erreur ! Pauvre homme, pauvre être humain qui se croit si grand, ce roseau pensant, mais si peu aussi en vérité.
21h10, je suis à la moitié du chemin, des lapins gambadent dans les prés, ils s’égayent dans tous les sens. J’ai faim. Quelle conscience un lapin a-t-il de cette vie où il gambade entre herbe et serpolet ? Je n’en sais trop rien, je ne peux qu’imaginer. Quelle vision un lapin a-t-il du bonheur ? Je n’en sais rien, je ne peux également qu’imaginer. A-t-il un sens à sa vie de lapin ?
Merde, voilà qu’il pleut, il serait temps que je rentre avant d’être trempé. Parfois, il faut que la réalité vienne nous tirer du rêve éveillé.
L’eau est là, elle tombe, elle dissout les éléments. Chaque élément s’éclate en particules qui se dispersent. Ainsi en va-t-il de nos atomes, qui retourneront un jour au grand tout et qui, bien qu’ils ne forment plus un tout, constituent d’autres entités.
Il en va de même pour tout ce que nous avons accompli : c’est comme une chaîne de transmission qui ne cesse de se propager à travers le temps. Notre existence laisse des empreintes, des souvenirs, des idées qui continueront à influencer ceux qui viendront après nous. Mais comme dans l’âme des poètes, le nom de l’auteur est perdu. Comme dans le désert de White Sands, au Nouveau-Mexique, les traces, les empreintes d’un humain persistent, mais on ne sait plus qui était ce dernier.
Au-delà de cette transmission matérielle, il subsiste également des souvenirs intangibles, des émotions partagées, des moments de bonheur et de tristesse qui se fondent dans l’histoire collective de l’humanité. Chaque vie, aussi insignifiante soit-elle à l’échelle de l’univers, contribue à tisser la trame complexe de l’expérience humaine.
Peut-être que l’immortalité ne réside pas dans la quête égoïste de laisser une trace indélébile, mais plutôt dans le fait de se fondre harmonieusement dans cette symphonie de la vie. Accepter que tout est éphémère, mais que ce caractère fugace est justement ce qui donne de la valeur à chaque instant.
Ainsi, que nous soyons des étoiles brillantes dans le ciel ou de modestes promeneurs solitaires, notre destinée commune est de participer à ce grand ballet de l’existence. Vivre intensément, aimer, partager, apprendre, grandir : tout cela compose notre passage éphémère sur cette petite planète perdue dans l’immensité de l’univers.
Et donc, lorsque viendra notre propre « dernier tour de piste », nous pourrons être satisfaits d’avoir contribué, à notre manière, à cette danse cosmique, sachant que nos actions, nos mots et nos rêves auront trouvé leur place dans le vaste tableau de la vie, là où tout se termine et tout commence.
Alors, promeneur solitaire, continue ton chemin, laisse tes traces dans le sable du temps, et que la beauté de l’éphémère te guide vers un sens profond, celui qui se découvre au cœur de l’instant présent. Et ainsi, peu importe la fin, car dans l’infini de l’univers, tout est relié, tout est un.
Dans l’âpre voyage du jour, où l’astre de lumière frappe d’un regard Le sommet semble si loin, alors que le sac, ce fardeau, devient sans égard. Ainsi la marche semble éternelle, chaque pierre sous le pied, Un combat à livrer, un pas après l’autre, sous le poids des années.
Le souffle nous trahit, se cachant derrière les montagnes, Aussi fugitif que les rêves, il nous laisse sur la campagne. Le chemin, ce maître intransigeant, devient la leçon à suivre, Chaque souffle, chaque pas, nous apprend à vivre.
Le retour à la vallée, après avoir effleuré les cieux, Est-ce là la fin de l’épopée, la fin de nos jeux ? Le sommet était-il donc le but, la récompense suprême ? La montagne nous répond simplement : « La fin n’est que le début d’un autre poème. »
Comme le chemin de Montaigne, ce voyage solitaire, Ressemble à la danse de la vie, qui nous mène toujours en terre. Le jour où le sommet est atteint, le cœur est empli de mélancolie, Car la descente n’est pas la fin, mais le début d’une nouvelle harmonie.
Le sentier de la montagne, le voyage de notre existence, Tous deux sont le reflet de notre persévérance. Que ce soit sur les cimes ou dans la vallée, au clair de la lune, La vie, tout comme la montagne, est une mélodie que l’on fredonne.
Pascal Rivière pour les idées et les derniers détails, ChatGPT4 pour la mise en forme globale
Monsieur le Président, J’accuse! J’accuse, en ces temps d’ultra-capitalisme, les serviteurs de la déesse-argent de sacrifier l’âme de l’humanité sur l’autel de la cupidité. Ces fils du néo-libéralisme, disciples des marchés dérégulés, détournent les idéaux de la fraternité et de la solidarité qui devraient guider nos sociétés. Monsieur le Président, Karl Marx nous avertissait déjà de l’exploitation inhérente au capitalisme, où le prolétariat était opprimé par les forces du capital. Et voilà que sous nos yeux, le monstre du néo-libéralisme, plus vorace que jamais, dévore les plus faibles. J’accuse les marchés financiers de s’ériger en nouveaux dieux, exigeant de la société des sacrifices sans fin, sans égard pour la dignité humaine. Nous assistons à la glorification de la compétition, de l’égoïsme, à l’établissement de lois qui honorent le veau d’or et condamnent les êtres humains à la servitude économique. J’accuse les politiques de dérégulation et de privatisation, engendrées par le néo-libéralisme, de saigner les services publics qui devraient protéger les citoyens. Les hôpitaux, les écoles et les institutions qui incarnent le cœur de notre pacte social sont vendus au plus offrant, privant la masse de la possibilité d’une vie digne. J’accuse les multinationales de sacrifier l’environnement et l’avenir de nos enfants pour remplir leurs coffres. Leurs actions mettent en péril les ressources de notre Terre-Mère, et l’on regarde sans broncher l’air se vider de sa pureté, l’eau de sa clarté, et la terre de sa fertilité. J’accuse les médias, complices de ce grand théâtre, de distiller un discours qui réduit l’homme à une simple unité économique, et qui le force à se prosterner devant le marché en croyant en sa main invisible, alors qu’il n’est qu’un pantin dans un jeu orchestré par les puissants. J’accuse les dirigeants qui, aveuglés par leur soif de pouvoir et de richesse, ignorent les cris de leurs concitoyens qui dépérissent dans la misère. Ils se complaisent dans leurs palais, pendant que l’ouvrier peine et que le chômeur désespère. En écho à Émile Zola, qui s’insurgeait contre l’injustice et l’aveuglement de son époque, je vous implore, Monsieur le Président, de ne pas rester sourd aux souffrances de ceux que le néo-libéralisme a laissés pour compte. Réveillons-nous! Le véritable progrès est celui qui met l’humain au centre, qui bâtit des ponts et non des murs, et qui cherche l’harmonie plutôt que la domination. C’est en faveur de la justice, de l’égalité et de la fraternité, que je lance cet appel. Résistons à la tentation de vénérer l’argent et retrouvons le chemin de la coopération, de l’empathie et de la compassion. Monsieur le Président, l’histoire est un fleuve impétueux, et nous sommes tous de petits cailloux dans son courant. Mais c’est en unissant ces cailloux que l’on peut construire des digues, changer le cours des eaux et façonner l’avenir. J’accuse, mais j’espère aussi. J’espère que nous puissions repenser notre modèle de société. Prenons exemple sur les grandes figures de l’histoire qui ont combattu pour l’égalité, comme Marx, qui s’est insurgé contre les inégalités inhérentes au capitalisme. Souvenons-nous que nous sommes capables de grandeur lorsque nous plaçons l’intérêt commun au-dessus de l’intérêt individuel. J’en appelle donc à un renouveau, à une révolution des cœurs et des esprits. Qu’il ne s’agisse pas d’une révolution violente, mais d’une révolution éclairée, guidée par les principes de solidarité, de partage, et de respect envers l’humanité et la Terre qui nous nourrit. Que notre objectif ne soit plus la croissance perpétuelle d’un PIB qui ignore le bien-être des citoyens, mais l’éclosion d’une société où chacun a accès à l’éducation, à la santé, à un travail digne et à un environnement sain. Monsieur le Président, il est de votre devoir, et du nôtre en tant que citoyens, de défendre ces valeurs, de lutter contre l’asservissement de l’homme par l’homme, et de bâtir un monde plus juste. Ce monde n’est possible que si nous renonçons à l’adoration aveugle du profit, et si nous choisissons la voie de l’humanisme et de la coopération. C’est un combat ardu, mais noble, et il est impératif que nous l’emportions pour les générations futures, de peur qu’elles ne maudissent notre inaction et notre complaisance face à un système qui les aura asservies. Avec une foi indéfectible en l’humanité et en son potentiel de changement, je vous adresse, Monsieur le Président, mes plus respectueuses salutations. Citoyen(ne) engagé(e), Imaginez ce genre de texte envoyé au Président Macron ? Dans la série l’Art du Prompts voici ce que Chat GPT4 m’a produit lorsque je lui ai demandé : « Pourrais-tu me faire un j’accuse dans le style d’Emile Zola avec les idées de Karl Marx mais contre le néo-libéralisme et ses pratiques où l’homme est asservi par l’homme au profit du profit et d’un petit nombre de nantis au détriment d’une masse de plus plus grande d’humains qui s’appauvrissent ?
Pascal Rivière aidé par ChatGPT4, la pensée de Karl Marx et le style d’Emile Zola
Mesdames et Messieurs les programmeurs du GAFAM, comment vous l’exprimer ? Vos algorithmes, ceux que j’adore en des instants choisis, je les déteste à d’autres. Combien d’occasions dois-je encore endurer vos artefacts et bidules, qui déchaînent autant de fureur qu’un sinistre homonyme en des périodes de neurones décadents ? À combien d’échéances encore vos images de jeunettes en déficit de mâles au crépuscule de la libido, vos monte-escaliers pour mes genoux criblés d’arthrose, ces prothèses acoustiques à expérimenter, ces acquisitions dont il ne persiste qu’un exemplaire ? Vous me gonflez autant que cette prostate que vous tentez de me suggérer ! Comment vous formuler, en un terme comme en cent, que j’en ai assez d’être pris pour cible dans votre stand de tir aux clays pour capitalistes voraces de profits ? Frappant sur le clavier d’un doigt rageur, je lance cet appel vibrionnant, ce cri de l’âme aux confins de la folie et de l’absurde. Comprenez, mesdames et messieurs les programmeurs, que je ne suis pas un vieillard décérébré en quête de monte-escaliers et de prothèses auditives, ni un débauché dénué de morale en proie à la dépravation. Je suis la chair révoltée, la voix de ceux qui sont lassés de la vacuité de votre technocratie arrogante. Je suis l’écho de l’absurde dans vos silences, le point d’exclamation dans vos phrases interminables de codes et de chiffres. Et j’attends, oui, j’attends. De ce minuscule clic que vous espérez, j’aspire à vous décocher en un coup retentissant, une gifle monumentale. De ce petit geste que vous anticipez, je désire faire surgir un ouragan, une tempête dévastatrice qui ébranlera vos convictions, vos certitudes. N’oubliez jamais, programmateurs du vide et de l’absurde, que derrière chaque interface, chaque écran, chaque pixel, il y a une âme, une conscience, une voix. Et cette voix, oui cette voix, elle peut être le murmure d’un vent léger, mais elle peut aussi être l’ouragan qui déferle. Un simple clic, et votre monde peut basculer. Oui, d’un simple clic vous pourriez recevoir une grande claque ! Avec l’aide d’Antonin Artaud et de Chat GPT 4
(Refrain) Titan panique, noyé dans le néant, Migrants dissous, puissants portés par devant, Tout se paye en argent, triste ritournelle des gens. (Couplet 1) Petit prince d’Asie, rêves étoilés en bandoulière, Dans ton sous-marin de bazar, tu flottes, cherche la lumière. Le souffle court, le regard terrifié, Poupée d’Orient, tu cherches l’asile, une terre où tes pas pourraient t’accrocher. Le Titan? Un mythe, quand on vit en exil, entre peur et misère, Dans ton esquif fatigué, tu risques tout, heure sévère. (Refrain) Titan panique, noyé dans le néant, Migrants dissous, puissants portés par devant, Tout se paye en argent, triste ritournelle des gens. (Couplet 2) Le sous-marin claque, l’océan gobe ton rêve, Ton ciel étoilé se noie, lorsque la pression te fauche, pauvre lièvre. Ta barque chavire, englouti ton espoir, Quand l’onde détruit ton avenir, tu deviens l’écho d’une histoire. (Refrain) Titan panique, noyé dans le néant, Migrants dissous, puissants portés par devant, Tout se paye en argent, triste ritournelle des gens. (Pont) Adieu, rêves de conquête, je ne suis plus l’esclave de la peur, On t’a vendu le voyage, cruel cadeau d’inconnus aux cœurs de pierre. Je redeviens une vague, ils m’avaient promis l’Angleterre, Cette existence tant aimée n’est-elle, au bout du compte, qu’un radeau pour l’enfer? (Refrain) Titan panique, on nous noie dans le néant, Migrants dissous, puissants portés par devant, Tout se paye en argent, triste ritournelle des gens. (Fin) Les vies, les drames, les naufrages de l’ère, Les médias, les idées fausses, les vies sacrifiées, les désillusions amères, Nous font tous naufragés, dans le grand livre des humains. Deux voyageurs au fond, si dissemblables pourtant, L’un honoré, l’autre anonyme, engloutis dans le même élan, Dans l’histoire des gens, tout n’est que monnaie, c’est affligeant. Après Manathan Kaboul l’homme est toujours aussi maboul !
Chers collègues, Le paradoxe de cette situation est poignant. En utilisant le terme « cher collègue », on peut parfois percevoir une certaine ambiguïté, comme si nos propos pouvaient être à la fois bienveillants et méprisants. Je me souviens d’un collègue plus expérimenté qui employait cette formule avec un ton ironique, à mon égard. Aujourd’hui, je réalise que je me trouve moi-même dans une situation similaire et paradoxale. Il est 4h 13. J’écris ces lignes à une heure où le sommeil me fait défaut, mes pensées en ébullition suite aux événements de la semaine dernière, ces « exploits » répétés qui m’ont profondément perturbé. L’humanisme, concept si central à notre profession, est abordé de manière pour le moins contradictoire par l’auteur Yuval Noah Harari dans ses ouvrages comme Sapiens et Homo Deus. Il affirme, étonnamment, que l’eugénisme et le génocide pourraient être vus comme des formes d’humanisme car ils visent une certaine forme d’amélioration de l’espèce humaine – une amélioration radicale, certes, mais une amélioration quand même. Récemment, lors d’une réunion, un de mes collègues a suggéré que certaines de nos pratiques pédagogiques pourraient être qualifiées de « génocidaires ». Cette assertion, aussi déconcertante soit-elle, a mis en lumière une réalité alarmante de notre système éducatif. Ironiquement, en dénonçant ces pratiques, je réalise que je suis moi-même en train de commettre une forme de violence. Cette dénonciation est, en effet, une agression, une blessure que j’inflige à mes pairs. Pourtant, face à l’intolérable, je ne vois pas d’autre issue. Et je ne doute pas que ceux qui pratiquent cette méthodologie en quête de la « solution finale », qui condamnent les étudiants par colonnes entières de points insuffisants, sont également mûs par le désir d’améliorer une situation qu’ils jugent insupportable. Il est temps de changer de paradigme. Nous devons nous inspirer de penseurs comme Philippe Meirieu, qui plaide pour une éducation fondée sur le respect de l’autre, l’encouragement de l’autonomie et la promotion d’un apprentissage actif et engageant. Rappelons-nous que l’éducation n’est pas une entreprise de dressage, mais un processus délicat d’accompagnement et de soutien de l’apprentissage. Nos méthodes doivent refléter notre engagement envers les valeurs humanistes que nous cherchons à transmettre. Chaque étudiant est une promesse d’avenir, et non un produit à façonner selon des critères prédéfinis. Notre mission est de guider et d’accompagner, pas de contraindre ou d’éliminer. L’erreur, dans cette optique, n’est pas une faute à punir, mais une occasion d’apprendre et de grandir. L’échec n’est pas une fin en soi, mais un signe que le chemin de l’apprentissage est encore ouvert et qu’il reste du travail à accomplir. C’est un indicateur de progrès, un rappel que l’apprentissage est un processus, non un produit fini. Je vous implore donc, chers collègues, de repenser notre approche de l’enseignement. Nous devons reconnaître et accepter nos propres contradictions et nos erreurs. Oui, en dénonçant certaines pratiques, je me rends coupable de la même violence que celle que je condamne. Mais c’est le prix à payer pour révéler l’intolérable, pour faire bouger les lignes et envisager des alternatives. La valorisation de l’échec dans notre système éducatif est analogue à l’ancienne pratique de la saignée en médecine. On pensait autrefois qu’elle était salvatrice, mais en réalité, elle affaiblissait les patients et les conduisait à leur perte. Dès la session d’examen, une lutte titanesque s’engage, semblable à une partie d’échecs infernale. Des enseignants, en quête de prestige et de charisme, se lancent dans une compétition impitoyable contre des vagues d’apprenants avides de qualifications. En repensant aux soldats de 1914-18 qui tombaient par pelotons entiers pour une avancée minime, je me rends compte que nous sommes en train de répéter le même schéma d’autodestruction, encore et encore. Tous ces échecs, finalement, ne servent à rien. Nos pratiques pédagogiques ne doivent plus être une source de souffrance et d’échec, mais un levier de progrès et de réussite. Notre mission, en tant qu’éducateurs, est de créer un environnement propice à l’épanouissement de chaque élève, où l’erreur est perçue non pas comme un échec, mais comme une étape nécessaire dans le processus d’apprentissage. Nous devons aussi nous interroger sur le message que nous envoyons à nos élèves. Si nous prêchons le respect et la bienveillance, mais que nous utilisons des méthodes autoritaires et punitives, quel message nos élèves vont-ils retenir ? Souvenons-nous que nos actions parlent plus fort que nos paroles. Si nous voulons des élèves autonomes, responsables et bienveillants, nous devons leur montrer l’exemple. Il est temps de mettre fin à la pratique de l’échec. Nous devons nous engager sur la voie de l’humanisme, de la bienveillance et du respect mutuel. C’est le seul moyen de créer un environnement d’apprentissage sain, stimulant et gratifiant, où chaque élève peut se sentir valorisé et réussir. Je vous en prie, chers collègues, engageons-nous dans cette voie. Pour le bien de nos élèves, pour le bien de notre profession, et pour le bien de notre société. Il est 5h14, je vous laisse. J’ai vidé mon sac, j’espère retrouver un sommeil plus léger.