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Le psychologue du quotidien

Quand nous nous considérons comme punis …

Tout commence par un clic anodin sur un article qui parle du sort des visons et surtout des élevages de visons, ne soyons pas hypocrite, en cette période de COVID.
Facebook a le génie de laisser s’étaler les propos de la pensée lambda et la mon regard tombe sur une phrase : “C’est l’homme qui est puni de l’exploitation honteuse qu’il fait des ressources de la planète !”. Et la, mon sens ne fait qu’un tour !
Un émotion agressive vient de jaillir de mon cerveau du bas réveillant mon cortex et l’enjoignant de mettre en mots ces maux pour le dire !

Il faudrait peut-être arrêter de penser la terre et l’univers en termes de récompenses et punitions !

Si je vous dis qu’il y a 4,468 milliards d’années, notre terre a été heurtée par un planétoïde nommé Théia, de la taille de Mars, me direz-vous que cette jeune terre de 100 millions d’années a été punie ?
Non. Du moins, je l’espère pour votre santé mentale.
Si je vous dis qu’il y a 66 millions d’années les dinosaures sont disparus de l’impact d’un astéroïde ou d’une comète dans ce qui est actuellement la péninsule du Yucatan et que c’était probablement le pire endroit de la planète où tomber, me direz-vous que les dinosaures ont été punis de s’être mal conduit depuis plus de 242 millions d’années ?
Non, du moins, je l’espère toujours pour vos facultés intellectuelles.
Si je vous dis qu’un pauvre hindou a eu un coup dur et fatal attribué vraisemblablement à un petit météorite et qu’il y avait selon Mark Boslough, physicien des impacts planétaires, des chances de l’ordre de 1 sur 100 milliards de prendre un débris cosmique sur la tête, me direz-vous qu’il a été puni ?
La avouons que les tendances vont commencer à se diviser.
Je suis certain que quelques cerveaux éclairés de lampes à huile fumeuses ne vont pas tarder à fouiller sa vie et trouver les inévitables fautes qu’il aurait commises, expliquant par là même le terrible châtiment !
Avez-vous déjà vu un seul homme dont la conduite a été toujours exemplaire et dénuée de la moindre faute ? Que celui qui le prétend me jette la première météorite !

Tout le monde commet une erreur à un moment donné ou à un autre qui cause intentionnellement ou involontairement du mal à autrui ou au bien d’autrui. Aucun de nous n’y échappe. Ce n’est tout simplement pas possible.

Notre évolution dans la vie, nos apprentissages, reposent sur des décisions, des expériences faites d’essais avec des réussites et des erreurs. Et il y en a qui causent des dégâts collatéraux.
Mais plus les conséquences sont graves, plus il devient difficile de ne pas tomber dans le piège des automatismes extrêmement tenaces de cette pensée rétributive issue du grand mythe de pouvoir et de soumission à l’autorité.

Pour vous mettre au courant, il y a des choses sur lesquelles nous avons prise et d’autres sur lesquelles nous n’avons pas prise. Ce n’est pas de moi, consultez les grands penseurs de l’antiquité et regardez plus loin que l’horizon de la pensée occidentale, vous retrouverez la même maxime.

Il y a d’abord les choses sur lesquelles nous avons prises : nous nous les expliquons et nous sommes capables d’agir dessus. Il est possible que depuis peu, nous ne sachions plus agir dessus mais nous cherchons la solution. L’exemple qui me vient est le vaccin pour la grippe qui a été trouvé et doit être adapté chaque année. Il y également les choses totalement nouvelles mais pour lesquelles nous cherchons la solution pour les maîtriser. Le meilleur exemple, c’est ce qui s’est passé avec la COVID. Nous tentons alors d’avoir prise, nous appliquons la résolution de problèmes avec plus ou moins de succès. Elles nous donnent de sérieuses prises de tête pour parvenir à franchir les obstacles qui se dressent devant nous. Parfois nous réussissons, parfois nous échouons.
Mais il y a des choses sur lesquelles nous n’avons pas prise ou d’explication et là, les ennuis commencent !
Face à ce qui nous dépasse, nous retombons en enfance.
Comme l’enfant maltraité placé en institution se dit qu’il est là, parce qu’il s’est mal conduit, qu’il a trahi ses parents, nous cherchons, dans une faute commise, la cause et le remède à nos malheurs !
Mais pour quiconque de sensé placé qui observe de l’extérieur, cet enfant est la victime pas le coupable.
Ah ressorts de la culpabilité, combien on pourrait compter les attitudes, désirs, intentions et comportements inadaptés que vous nous faites commettre !

Mais d’où viennent-ils ? De notre éducation pardi ! Et d’où vient notre éducation ? De notre société ? Elle est constituée de personnes plus ou moins éduquées par des personnes qui habituellement ont fait ce qu’elles ont pu pour nous faire nous adapter à la vie en société et en général !
C’est l’Ouroboros de la chaîne humaine de la vie ! Encore faut-il que ce cycle ne se mue pas en un boa “sui perniciosius”, celui qui finit par s’avaler lui-même !

Pourtant l’homme exploite l’homme, la chaîne alimentaire s’est muée en chaîne de l’exploitation des plus faibles par les plus forts. Des démunis par les nantis. Cette chaîne maudite qui nous enchaîne, c’est l’éducation qui la transmet. Pas l’éducation en soi, mais une partie de ce qu’elle transporte, elle-même issue des automatismes de notre cerveau lui-même bâti sur les fondations du monde animal où règne la loi de la jungle !
Si nous pensons si fort en terme de récompenses et punitions ce n’est pas simplement attribuable à certaines religions et philosophies, c’est dû aux noyaux de nos programmes inconscients et automatiques que notre cerveau a stocké au fil de notre évolution et qui nous ont fait réussir jusqu’à aujourd’hui mais quand je regarde l’histoire à quel prix de souffrances pour le plus grand nombre.

Ne vous dites pas en écoutant Clio que ce sont toujours les mêmes mauvaises chansons qu’on nous matraque ? Oh, les personnages changent, il y a quelques variations mais à part ça, quand on entend les débuts, on peut prédire la fin.

Comme dans « Les animaux malades de la peste », de Jean de la Fontaine, je vais vous conter l’histoire des gens impuissants face aux coups d’un destin parfois prévisible, parfois imprévisible, souvent aléatoire qui attribuent ce qui leur arrive à une faute. Soit la faute est commise par un tiers : “le bouc émissaire”, soit elle est commise par nous-mêmes et nous cherchons laquelle pour changer notre comportement et obtenir le salut !

Si nous prenons un mauvais coup du destin, cela peut-être dû à notre comportement mais aussi simplement au hasard et il convient de ne pas mélanger l’un et l’autre et surtout d’aller mettre je ne sais quelle puissance métaphysique derrière la deuxième possibilité.
Ce qui m’échappe, je n’y peux rien mais je vais devoir faire avec.
Arrêtons de chercher une punition venant d’en haut ou un responsable expiatoire trouvé en bas !
Reprenons notre intelligence, notre bienveillance et notre calme, gérons notre stress pour regarder la réalité en face et essayer de la comprendre pour trouver la meilleure solution possible.
C’est cela qui doit être la nouvelle quête du genre homo.

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Gainsbourg Gainsbarre, quand notre cerveau s’emballe …

Le 2 mars 1991 disparaissait Serge GAINSBOURG, il avait été consumé plus par les mécanismes inflatoires de notre cerveau que par son propre génie.Prenons un homme, il avait quelque chose à nous dire mais alors qu’il n’en est qu’aux 63 ans de sa vie, on le trouve mort sur son piano. Tué par ses addictions mais aussi par l’inflation de son striatum et de sa dopamine qui l’ont amené à brûler la chandelle de sa vie par les deux bouts.Sur le chemin de la vie, nous avons besoin du véhicule de notre corps pour nous porter. Il convient donc d’en prendre soin.Hélas, à quoi sert un véhicule s’il ne mène nulle part et si nous n’avons pas un sens dans le chemin à accomplir.Le destin de Serges Gainsbourg était d’avoir des choses à nous dire, son besoin relationnel primordial (cf. Jacques Salomé) était d’être entendu mais aussi d’être reconnu et valorisé. Il voulait d’un avenir meilleur pour lui, sans doute pour les hommes. Car sinon à quoi bon leur parler ? Mais un homme doit aussi prendre plaisir à ce qu’il fait sinon quel intérêt, quel bénéfice.Hélas, à cause des mécanismes inflatoires de notre cerveau, la machine du plaisir peut rapidement se muer en machine infernale. Méfie-toi disait Spinoza. Dans la Nature et dans notre nature, il y a des lois de l’équilibre qu’il convient de respecter, au risque de tomber.Que s’est-il passé ? A peu près la même chose que chez tous ces génies qui nous ont été trop vite arrachés.Quand j’écoute le Gainsbourg, avant qu’il soit Gainsbarre nous avons déjà quelqu’un de remarquable mais le problème c’est que pour lui, il n’est pas assez remarqué.Il n’est pas assez reconnu, valorisé, … . Le mécanisme inflatoire a frappé ! Plus on le reconnait, plus il a besoin d’être reconnu. L’adrénaline et le striatum l’ont hacké. Il est comme possédé par quête de plus en plus forte du plaisir qu’il retire d’être reconnu. Il a confondu le bonheur et le plaisir. Les apports de la dopamine avec les bénéfices de la sérotonine.Je ne suis pas dans la tête de Gainsbourg Gainsbarre, mais je suis avec le même cerveau que lui et sur cette base, je pose l’hypothèse qu’il s’est à un moment donné lancé dans des comportements de plus en plus provocateurs et déjantés car à chaque fois il en tirait de la reconnaissance. La dopamine lui procurait du plaisir, mais plus il éprouvait de plaisir plus il lui en fallait pour ressentir le même plaisir. Il s’était hacké à la dopamine.L’homme dont les besoins relationnels n’étaient pas assez écoutés, n’a pas choisi de diriger l’agressivité et la violence sur les autres de manière privilégiée, comme l’ont fait d’autres personnages, il l’a redirigée contre lui-même. Mais plus il s’approchait du soleil, plus il risquait d’y laisser des plumes, plus il prenait des risques sous les bravos de la foule, plus il risquait de se brûler. C’est ce qui a fini par arriver.Souvenons-nous de l’homme et des autres génies consummés à la sortie de la lampe de l’humanité, qu’ils nous servent d’exemple dans ce qu’il y a lieu de faire ou de ne pas faire quand notre cerveau s’emballe.

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Tu es comme le volcan mon frère …

Comment nous risquons un jour d’exploser du COVID

L’autre jour, en faisant revoir la géographie à ma fille, je me suis souvenu qu’il y avait deux types de volcans : les explosifs et les effusifs. Les premiers extrèmement, les seconds simplement dangereux. Les premiers ont un bouchon qui va sauter à un moment donné, faisant jaillir des nuées ardentes qui détruisent tout sur leur passage et projetant du soufre et de l’hydrogène dans la haute atmosphère. Je me suis souvenu du Vésuve, d’Herculanum, de Pompéi, du volcan de Santorin, celui qui a rayé la civilisation minoenne et à qui on doit peut-être le mythe de la chute de l’Atlantide, puis l’éruption du Laki, l’hivers volcanique et quelques années plus tard, la révolution française. « Dis, papa, pourquoi un volcan si dangereux est appelé un volcan gris alors qu’un volcan rouge l’est moins, ce n’est pas logique ? » Je lui ai alors expliqué que c’était un peu comme chez l’homme, qu’un zoologue qui s’appelle Desmond Morris avait décrit deux colères : la blanche et la rouge et que la plus dangereuse n’était pas quand l’homme devenait tout rouge, car il exprimait sa rage à travers son organisme mais que lorsqu’elle était blanche, il allait passer à l’acte et risquait de commettre l’irréparable. Et puis d’éruption en éruption, le lien ainsi tissé est venu s’agripper à l’actualité et j’ai vu monter une colère blanche sur toute la surface de la terre. Pas celle des éléments naturels, non, celle de l’humain confiné, réprimé. J’ai vu des manomètres lançant leurs aiguilles vers la zone rouge, un peu comme Carl Gustav Jung voyait venir une vague de sang déferlant sur le monde avant la seconde guerre mondiale. J’ai enfin vu venir le grand clash !Qu’est-ce qu’un clash ? C’est quand le cerveau du haut (rationnel et volontaire) ne parvient plus à gérer la pression exercée sur le cerveau du bas (émotionnel et inconscient) et que les comportements automatiques partent vers l’agressivité et la violence. Jacque Salomé, le dit bien : “La violence est un langage” et quand les besoins relationnels ne sont plus remplis, elle s’exprime.Où en sont nos besoins relationnels ? Nous sentons-nous écoutés, entendus, reconnus, valorisés ? Pouvons-nous rêver à des jours meilleurs ? Je préfère ne pas répondre.Plus trivialement, que fait une casserole où l’eau bout, si vous bloquez son couvercle, s’il n’y a pas une pipette pour laisser sortir la pression ?Je nous promet une explosion digne du volcan Toba, c’est-à-dire que si on ne prend pas conscience qu’il est grand temps de changer d’approche nous risquons un scénario digne de l’Aigle de Pathmos !On tente de sauver le travail mais il est en train de prendre la coloration de la phrase sur un sinistre portail : “Le travail rend libre”. Où est notre besoin de liberté ? Où est celui d’appartenance, d’expériences nouvelles ?Certes, on protège le besoin de survie mais à quel prix pour les autres besoins ?Ne serait-il pas temps de retrouver un équilibre, un compromis dans cette balance des débits et crédits entre nos besoins avant que survienne l’irréparable et le crash boursier de notre psyché ?En traçant ces mots, je m’efforce ici d’être effusif, je lance des fontaines de lave rouge pour attirer l’attention de qui peut et veut voir. Je me refuse à rester dans une vie grise et contenue, comme celle d’un con tenu par ses règles. A force de vouloir résister à la tentation nous finiront pourtant par exploser, car c’est au-dessus de nos forces ! Alors, nous mettrons le feu aux autres charges placées à côté de nous, en une gigantesque explosion de violence humaine dont l’histoire a le secret. Je ne pense pas que je serai ce détonateur puisque je pars en effusions dans l’écrit, mais vous qui me lisez, soyez attentifs à ne pas en devenir un. Préférez la voie et la voix du volcan rouge à celle du volcan gris. Et surtout, prenons conscience que les temps sont venus de déminer les automatismes de notre cerveau, en plus de cette crise liée au COVID.

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Le psychologue du quotidien Lettres ouvertes pour ne pas fermer ma gueule ...

Gouverner c’est oser avouer qu’on doute …

Mesdames et messieurs les politiques. Vous, qui je le pense encore, tentez de défendre nos valeurs démocratiques, notre liberté, notre santé, nos valeurs arrachées aux siècles d’esclavages par ce belge sortant du tombeau. Il est temps de revoir la partition que vous jouez, car, faute de courage, ces biens précieux pourraient bien être à nouveau ensevelis.Sauveur, victime persécuteur. Voilà la grande comédie humaine qui nous met en scène au quotidien dans le théâtre de nos relations.Mais ce petit jeu psychologique décrit par Karpman, est bien dangereux. Il fatigue, il épuise, il use quand on en abuse. « Ça va péter, j’en ai assez obéissez « crie le dernier. « Ça va pas, s’il vous plait aidez moi » crie la victime ! « J’arrive, je vais tout arranger. Ça va passer », crie le premier ! Oui mais voilà que soudain, coup de théâtre, les rôles s’échangent : Le Sauveur devient la victime, la victime le persécuteur et le persécuteur le sauveur ! La COVID a révélé les dysfonctionnements de notre système qui vacille et risque de tomber bientôt. Des populistes jaillissent en pagaille et vous harcèlent, leurs paroles séduisent, les vôtres font rugir quand elles ne font pas fuir. De sauveur vous êtes devenu victime et l’on vous croit persécuteur. A force de vouloir sauver, de vouloir recevoir les fleurs de Zorro, vous voilà devenu zéro. A vous vendre comme un produit, de jouer au bon roi lion, d’avoir peur de déplaire pour ne pas perdre d’électorat vous avez perdu la confiance, la congruence, la cohérence, l’authenticité, … . « Ralliez-vous à mon panache blanc » criait Henri IV haraguant ses troupes. Votre panache n’est plus blanc, vous l’avez sali à jouer avec le pouvoir. Vous n’êtes plus crédible. Bientôt, personne ne vous suivra ! A force de vouloir parler politiquement correct, vous avez ouvert la porte de votre carrosse à tous ces Ravaillacs persécuteurs qui s’instituent sauveurs avant qu’ils ne vous tuent. Le premier imbécile venu qui dit ce qu’il pense et croit ce qu’il dit, le plus manipulateur qui saura promettre les lendemains qui chantent en accusant le bouc émissaire va atteindre la première marche du podium, même si c’est un fiéfé incompétent ou le pire des pervers narcissiques. Pourquoi ? Parce qu’il sera crédible ou saura se rendre crédible dans ce qu’il dit, contrairement à vous qui hésitez, doutez. Vous ne maîtrisez pas totalement les commandes de l’avion en détresse, mais vous n’osez pas le dire. « Mais je suis Zorro! » A n’en point douter, vous vous dites que vous ne pouvez pas montrer que vous douter. Alors vous semblez mentir, cacher la vérité, pour, je l’espère, notre bien mais avec pour résultat qu’on finit par ne plus vous croire et que l’on vous prend pour le loup quand vous criez de nous cacher.La publicité fait acheter un produit mais quand le produit n’est pas bon, on a beau en faire la publicité, plus personne n’en veut et finit par en faire la contre publicité.Au lieu de vous entourer de directeurs de campagne, de conseillers en médias et superproductions pour réussir votre communication en vue des prochaines élections. Entourez-vous donc de gens compétents qui vous expliqueront l’axiome de l’englobement dans la communication selon Watzlawick : La relation englobe la communication. Si la relation est mauvaise ou n’est pas de confiance, la communication se passe mal, ne passe pas ou ne passe plus. Pas de tour de passe passe ! Il vous faut apprendre les rudiments de l’empathie, de la communication authentique, de la congruence. Vous n’êtes pas les pasteurs d’un troupeau de brebis inconscientes et imbéciles qui doivent échapper à un loup invisible et sanguinaire ! Nous sommes des humains pensants menacés par un virus. Mais à force de nous traiter comme du bétail, à force de laver plus noir que blanc, vous allez finir pas vous prendre coups de cornes sur coup de sabots dans les grandes prairies électorales. A la fin, c’est vous qu’on enverra paître ! Des urnes sortiront bientôt des bulletins noirs et marrons issus des cendres de votre désintégration ! Prenez votre bâton, allez écouter les gens tant qu’on ne vous jette pas encore à la porte. Pensez à l’état avant de pensez au pouvoir ! Pensez à l’humain avant de penser à vous. Pensez au gain de tous avant de favoriser celui de quelques-uns. Après, il sera trop tard pour vous, pour nous, pour la démocratie, pour la liberté !

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Où mène la voie de la grosse tête ?

Si un alien à 65 millions d’années lumière regardait dans notre direction, il verrait des dinosaures. Décalages et lois de l’espace et du temps ! Et pourtant, en cette antropocène malsaine, notre espèce du genre homo sapiens qui en est encore à ses balbutiements ne pèse guère plus que nos prédécesseurs à l’échelle de l’univers. Non me direz-vous, nous sommes sapiens, ces roseaux conscients et pensants ployants sous la pression des vents de la fatalité que nous mesure Pascal. Sommes-nous ce peuple élu du monde des vivants ? Vraiment ? « Connais-toi toi-même alors tu connaîtras l’univers et les dieux » était-il écrit au fronton du Temple de Delphes ! Pourtant tel Diogène, je cherche encore cet Homme, cet humain au-dessus des préoccupations animales primitives, de ses automatismes primates et primaires, de ses injections de dopamine auxquelles il est devenu accroc.Quand les dinosaures sont tombés, ils ne pouvaient pas comprendre ce qui leur arrivait. Nous, si nous disparaissons, combien seront encore capable de comprendre réellement pourquoi et comment ? Car si les dinosaures avaient pris la voie de la grande taille, nous, nous avons pris celle de la grosse tête ! J’ai la triste impression que les descendants de la philosophie des Lumières, cheminent vers des temps obscurs, tout en ayant jeté la lanterne de la science sur le bord du chemin. Nous nous prenons pour la lumière ! Quelle prétention ! Nous n’en avons pas besoin ! Quelle dérision ! Mesdames, messieurs la Lumière se conquière dans l’univers et en nous mêmes ! C’est un travail pour chacun à accomplir au quotidien. Comme toute discipline, cela demande du temps et de la pratique. Cela demande d’être tantôt actif, tantôt passif ! Mais notre système veut des « cons sommateurs », des producteurs de biens et services. Pas des emmerdeurs qui empêchent d’exploiter en rond les ressources naturelles au profit d’une espèce invasive. Ils doivent être assez instruits pour accomplir le travail demandé. Assez soumis pour ne pas remettre l’ordre en question mais surtout pas assez malin pour prendre une autre route que celle du profit, de l’expansion exponentielle, de l’exploitation à tous crins. Sur ce chemin de la croissance, il serait peut-être temps de se demander s’il n’est pas temps de bivouaquer, d’emprunter un carrefour. Nous allons droit dans le mur mais nous roulons tête baissée et dans le guidon ! Attention au choc, il pourrait être létal !

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A l’eau Mars ? Cerveau répondez-vous ?

Mars est le dieu de la guerre et comme à son habitude, il met la brouille entre les humains. Cette fois ci, c’est à propos de la recherche d’eau à sa surface. Seulement, voilà mesdames, messieurs, c’est un peu court comme dirait Cyrano, voyageur de la lune. La même réflexion avait été faite pour le programme d’exploration de notre satellite. Ce serait stupide d’aller chercher l’eau sur Mars alors que d’autres en manquent sur la terre. Mettre ainsi isolément la recherche dans la balance d’un choix est aussi court que nos citations sur Twitter ou Facebook. Dans la balance, il y d’autres choses bien plus révoltantes. L’accaparement de l’eau par les multinationales, les enjeux climatiques, le vol de l’eau des plus pauvres et des plus faibles, notre consommation et notre gaspillage des ressources naturelles, notre non contrôle de la démographie. Tout cela pour l’argent, le pouvoir, le confort d’une minorité qui exploite la majorité. Arrêtons de poser la science en bouc émissaire et prenons nos responsabilités sur notre planète encore bleue mais qui pourrait bien ressembler un jour à Mars au terme de l’anthropocène.

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Haro sur le Nollet !

Le 24/02/2021, le coprésident d’Ecolo a avoué ne pas respecter les règles, ajoutant une forte pression pour un assouplissement de la bulle et provoquant un tollé dans le monde politique bien pensant.

Haro sur le Nollet ? Derrière cette situation, il y a deux problèmes de fond qui remontent à la nuit des humanoïdes : 1. Faut-il être franc et honnête ? 2. Faut-il établir des règles réalistes ?Prenons une route, elle a 4 bandes, elle est rectiligne, pourtant, par sécurité il faut imposer une limitation de vitesse. Je me souviens d’une route de ce type. Qui respectait la limitation de vitesse ? Quelques malheureux convaincus de passer pour de joyeux imbéciles. Qui au passage se faisaient conspuer par d’autres usagers. La limitation de vitesse était trop basse et l’aménagement des lieux était mal pensé.Prenez un homme politique qui au volant de son véhicule transgresse la dite règle. Il sera sans nul doute mis au pilori médiatique !Ce bug comportemental est très cohérent du fonctionnement de l’être humain. Nous en avons un joli paquet dans notre inconscient. Habituellement nous en rions mais pour l’instant, j’ai plutôt envie d’en pleurer. Le père Ubu fait partie de nos pensées fossiles. Attention à ne pas l’instituer souverain de notre cerveau !A mettre des règles intenables, on finit par dévaloriser la valeur de la règle ! Je me souviens d’un reportage où on demandait à l’homme de la rue s’il respectait les régles de confinement du x contact.s (cela a tellement varié depuis l’année dernière que je mets x). Réponse de certains : « Non ». S’est-on offusqué ? Non ! Au fond de nous-même, on sait très bien que c’est difficile, presque intenable, si on ne présente pas quelques traits d’autisme ou de misanthropie !Mais d’un politique. Quel scandale ! Rappelez-vous que le politique est un homme comme vous et moi mais que le politique se rappelle que le citoyen est un homme comme lui quand il pond des régles rationnelles aux yeux de la logique mais intenables pour un cerveau d’homo sapiens ! Deuxième volet quand on est chef, mieux vaut jouer la comédie, au besoin manipuler que dire la vérité.Cette pratique est très répandue, surtout dans certains mondes professionnels (Viserais-je l’enseignement ?). J’ai même entendu, un jour : « Ce qui m’aide dans mon métier, c’est que j’ai fais du théatre, » dans le sens, : « Je suis capable de faire semblant ».Comme le dirait Desmond Morris qu’attendons-nous du babouin dominant ? Il doit rassurer le groupe, faire régner l’ordre, montrer son autorité … . Passé de primates avant que nous briguions les prix de maths. Mais ces temps obscures sont-ils éternels ? Faut-il en rester là ? Ne pouvons-nous pas cheminer vers une autre lumière que celle qui émane du confort du foyer et des biens de consommations accumulés par des cons sommateurs, juste bons à faire quelques additions et soustractions de mérites, de bons et mauvais points ? Et demandons-nous aussi comment serait notre carte à points si elle existait ?Bref qu’un homme politique soit franc et honnête et avoue qu’il ne respecte pas les règles ! On le blame, on le condamne ! Mais regardons-nous dans un miroir au préalable ! Les politiques que nous élisons, ces mauvais objets ne sont que le reflet de ce que nous sommes, de cette société que nous formons !Mr Nollet aurait menti, on aurait prouvé son mensonge et l’aurait porté en épingle à la une des journaux !Il était coincé dans une injonction contradictoire, une voie sans issue.Vous auriez préféré un de ceux qui mentent sur les comptes de certaines intercommunales ? Vous préférez les mensonge qui rassurent à la vérité qui dérange ?Oui mais, il cause du tort aux règles que nous avons instituées. Posez des règles tenables dans un contexte raisonnable et nous en reparlerons.Je ne suis pas du parti politique de Mr Nollet mais je suis du bord des personnes congruentes, de bonne volonté, de l’humain et j’en ai assez de ce monde qui veut faire de nous des animaux machines, chairs Cartésiennes passées à la moulinette des hachoirs de l’absurde !