Catégorie :Mais où va-t-on ? – Indignation et rébellion
Je rassemble dans cette rubrique tous les textes et toutes les chansons où je m’indigne de certaines réalités et où je m’efforce de dénoncer ce qui ne va pas.
Quand la rupture sonne comme un service client défaillant ou absent
Il y a des moments dans la vie où la réalité dépasse la fiction. Des situations tellement absurdes qu’elles en deviennent… musicales ! C’est ainsi qu’est né « Hey très laid com », un rap qui fait le parallèle entre une rupture amoureuse et l’expérience client la plus kafkaïenne qui soit.
Genèse d’une idée
Qui n’a jamais vécu cette situation où l’on se retrouve face à un mur de silence ? Ces moments où l’on multiplie les messages, les appels, les tentatives de contact, pour se heurter à un vide sidéral. Dans l’amour comme dans le service client, le schéma est étrangement similaire : de belles promesses au début, puis un désert de communication.
Une histoire universelle
Le parallèle est saisissant :
Les promesses initiales mirifiques (« Tu m’avais fait tant de promesses au début »)
L’absence de réponse aux messages (« Mes messages ignorés, mes appels rejetés »)
Le sentiment d’être pris pour acquis après des années de fidélité (« Cinq ans d’relation, quatre liens entre nous »)
La nécessité d’une action radicale pour obtenir une réaction (« Fallait une lettre recommandée pour un simple écho »)
De la frustration à la création
Face à ces situations, deux options s’offrent à nous : se morfondre ou en rire. J’ai choisi la seconde option, transformant une expérience frustrante en création artistique. Car oui, il y a quelque chose d’universellement comique dans ces relations toxiques qui ressemblent tant à un service client défaillant.
Les paroles
Hey très laid com !
Intro Hey, faut qu’on parle, j’peux plus continuer comme ça T’as changé, t’es plus le même, j’te reconnais pas
Couplet 1 Tu m’avais fait tant de promesses au début Des mots doux, des engagements, j’y ai cru Maintenant j’ai deux identités chez toi Double personnalité, comprends pas J’t’avais prévenu de mes attentes, t’as rien écouté Mes messages ignorés, mes appels rejetés
Refrain Hey, j’en peux plus d’attendre Hey, tu n’veux rien comprendre Hey, j’vais devoir partir Hey, c’est fini de souffrir
Couplet 2 Cinq ans d’relation, quatre liens entre nous Tu gères même pas l’essentiel, tu fous tout J’me connecte pour te parler, système down J’attends dans le vide comme une conne De mardi jusqu’à samedi, silence radio Fallait une lettre recommandée pour un simple écho
Refrain Hey, j’en peux plus d’attendre Hey, tu n’veux rien entendre Hey, c’est fait, j’me tire Hey, c’est fini de souffrir
Couplet 3 J’ai trouvé quelqu’un d’autre qui m’écoute Un opéra… teur qui comprend mes doutes Tes promesses faciles, tes pubs mensongères J’pars chez l’concurrent, j’te laisse solitaire J’vais faire ta pub, crois moi Tu l’mérites bien, voilà
Outro Hey… c’est fini Hey… j’me casse d’ici Hey… sans regrets Hey… j’aurais pas dû rester
Une thérapie musicale
Cette chanson est devenue une sorte de catharsis collective. Combien d’entre nous ont vécu ces situations où l’on se sent ignoré, que ce soit par un partenaire ou par un service censé nous « accompagner » ? L’humour permet de transcender la frustration et de transformer une expérience négative en quelque chose de positif.
La morale de l’histoire
Dans toute relation, qu’elle soit personnelle ou commerciale, la communication est la clé. Quand elle devient à sens unique, quand les promesses s’évaporent, quand le dialogue devient impossible… il est peut-être temps de dire « Hey… c’est fini ».
Conclusion
Cette chanson est un clin d’œil à tous ceux qui ont un jour attendu en vain une réponse, qui ont cru aux belles promesses, qui ont espéré jusqu’au bout un peu de considération. Elle nous rappelle que parfois, la meilleure réponse à l’absurde est d’en rire… en musique !
PS : Toute ressemblance avec des situations réelles serait purement fortuite… ou peut-être pas 😉
Quand l’IA s’invite musicalement dans l’absurde contemporain
Une petite expérimentation musicale à partager avec vous aujourd’hui. Rien de révolutionnaire, juste une modeste tentative de faire dialoguer plusieurs univers qui me sont chers : l’humour noir de Pierre Desproges, les jeux de mots de Boby Lapointe, l’absurde de Boris Vian et… l’intelligence artificielle.
Comment est née cette drôle d’idée ?
Tout est parti d’un texte sur notre époque un brin chaotique. Vous savez, un de ces moments où l’on se demande « mais que diable suis-je venu faire dans cette galère ? » Face à ce questionnement existentiel, j’ai eu envie d’en rire plutôt que d’en pleurer. Et quoi de mieux que l’humour grinçant pour exorciser nos angoisses contemporaines ?
Un mariage improbable
J’ai donc confié mon texte à deux complices numériques :
Suno, une IA qui compose de la musique, pour la partie instrumentale électro-swing
Une voix de synthèse, pour l’interprétation
Le résultat ? Un ovni musical qui ne se prend pas au sérieux. Imaginez un instant Desproges faisant du slam sur une musique électro-swing, pendant que Boby Lapointe et Boris Vian jouent aux échecs dans un coin. Ajoutez à cela un requiem en latin macaronique (oui, oui), et vous obtenez… eh bien, quelque chose de difficilement qualifiable.
Les influences assumées
Je ne prétends évidemment pas égaler mes inspirations. Disons que j’ai emprunté :
À Desproges, sa façon de rire du pire avec élégance
À Boby Lapointe, son goût pour les jeux de mots improbables
À Boris Vian, son sens de l’absurde et sa liberté de ton
Et à l’IA… sa capacité à tout mélanger sans complexe
Un exercice de style modeste
Cette chanson ne révolutionnera pas la musique française, n’égalera pas les maîtres de l’absurde, et ne changera probablement pas le monde. Mais elle m’a amusé à créer, et si elle peut vous arracher un sourire ou une réflexion entre deux rimes improbables, alors elle aura rempli sa mission.
La technique, brièvement
Pour les curieux, quelques détails sur la réalisation :
Composition musicale : IA Suno (style électro-swing)
Voix : Synthèse vocale
Texte : Humain (encore que, de nos jours, on ne soit plus sûr de rien)
Requiem final : Latin approximatif généré par un humain qui a séché ses cours de latin
La grande galère !
Pour conclure
Si vous souhaitez écouter cette expérimentation, vous la trouverez sur YouTube, TikTok et autres plateformes habituelles. N’hésitez pas à me faire part de vos retours, même les plus absurdes. Après tout, comme l’aurait peut-être dit Desproges : « Dans un monde de fous, il faut cultiver son grain. »
PS : Je m’excuse d’avance auprès des puristes du latin, des admirateurs de Desproges, des fans de Boby Lapointe et des aficionados de Boris Vian. Promis, la prochaine fois, je me contenterai de faire des mots croisés.
Après plusieurs mois de réflexion sur notre société de consommation et ses impacts, j’ai ressenti le besoin de partager mes inquiétudes d’une manière différente. C’est ainsi qu’est né ce projet de chanson, « La bombe striatumique », une tentative de faire dialoguer science et poésie autour d’un parallèle qui me hante depuis ma lecture des travaux de Sébastien Bohler sur le striatum.
Une analogie troublante
L’idée m’est venue en observant les similitudes entre deux menaces qui pèsent sur notre humanité. D’un côté, la bombe atomique, capable de détruire la matière en une fraction de seconde. De l’autre, notre striatum, cette partie du cerveau qui, en nous poussant vers une quête effrénée de plaisir immédiat et de consommation, menace tout aussi sûrement notre avenir, mais de manière plus insidieuse.
De l’observation à l’écriture
J’ai voulu explorer cette analogie à travers le slam, une forme d’expression qui permet de jouer avec les mots tout en portant un message fort. Le texte s’est construit autour de cette phrase qui résonne comme un avertissement : « L’homme fait la bombe ». Un double sens qui évoque tant la création de l’arme atomique que notre propre explosion programmée par le dérèglement de notre striatum.
Une création collective
Ce projet n’aurait pas été possible sans l’apport des travaux de Sébastien Bohler que j’ai fait dialoguer avec moi à travers l’IA. Et les dialogues avec l’IA rédactionnelle qui m’a suggérer l’ajout des chœurs scandant « Homo Striatum Boum ». Tout cela a donné une nouvelle dimension au morceau.
Un message d’espoir malgré tout
Si le parallèle entre l’atome et le striatum peut sembler sombre, je tenais à terminer sur une note d’espoir. Tout comme nous avons appris à maîtriser l’énergie atomique pour en faire une source d’énergie, nous pouvons apprendre à dompter notre striatum. C’est ce message que je souhaite partager à travers cette chanson.
Pour aller plus loin
Je vous invite à découvrir cette chanson sur ma chaîne YouTube. Le texte complet est également disponible ci-dessous. N’hésitez pas à partager vos réflexions et ressentis dans les commentaires.
La Bombe « stiatumique »
Vos retours m’intéressent : que vous évoque ce parallèle entre l’atome et le striatum ? Pensez-vous que d’autres analogies pourraient être explorées ? La forme du slam vous semble-t-elle appropriée pour ce type de message ?
Je vous présente aujourd’hui deux variations d’une même réflexion musicale : « L’Homme Jetable » et « Homo Abiciendus ». Ces deux versions explorent notre transformation progressive en êtres jetables, chacune avec sa propre approche rythmique et mélodique.
La première version emprunte une structure fluide, où les transitions musicales accompagnent naturellement notre descente dans l’obsolescence programmée. Les solos de flûte y créent des respirations, comme autant de moments de conscience dans cette valse du jetable.
« Homo Abiciendus » adopte une approche plus percussive, avec des ponts répétitifs qui martèlent notre condition. Le refrain « (La la la) On jette tout » revient comme un écho obsédant, jusqu’à la confrontation finale entre Homo Sapiens et sa nouvelle identité d’être jetable.
Dans les deux versions, j’ai choisi délibérément un rythme de cumbia, créant un contraste entre la légèreté de la mélodie et la gravité du propos. Cette opposition traduit notre danse insouciante vers notre propre fin, notre capacité à nous mouvoir joyeusement vers l’abîme.
Le texte suit le cycle de vie de l’homme moderne : de l’enfant-roi qui apprend le geste du rejet, à l’adolescent qui consomme les sentiments, jusqu’au travailleur usé et finalement au corps médicalisé. Le refrain évolue avec cette progression, passant de l’insouciance à la conscience tragique de notre condition.
Ces deux versions sont deux facettes d’un même constat : à force de tout jeter, nous finissons par nous jeter nous-mêmes.
L’homme jetable
L’homme jetable
Homo Abiciendus
Homo Abiciendus
Intro
Couplet 1 Dans ce monde merveilleux Où tout brille de nouveauté Chaque chose a sa valeur Jusqu’au moment d’être jeté !
(La la la) On jette tout (La la la) Tout à l’égout, (Aïe aïe aïe) Mais on est fou ! (Aïe aïe aïe) Quel dégoût !
Premier Refrain Plus nous jetons, plus nous jetons Plus nous sentons l’ombre qui vient De notre propre expiration Dansons, dansons, ne pensons à rien
Couplet 2 Petit roi de la poubelle Sur son trône d’objets morts Il fait sa loi si belle : « Ce qui m’ennuie, je le jette dehors ! »
Ainsi font, font, font Les enfants consommateurs Trois tours de rayon Et puis ils brisent tout sans peur
Refrain Évolutif 1 Plus nous jetons, plus nous fuyons Plus nous sentons l’ombre qui monte De notre propre expiration Dansons, dansons, oublions la honte
Pont (La la la) On jette tout (La la la) Tout à l’égout, (Aïe aïe aïe) Mais on est fou ! (Aïe aïe aïe) Quel dégoût !
Couplet 3 À la foire aux sentiments Tout se vend, tout s’échange Un cœur neuf pour un moment Jetez l’ancien, comme c’est étrange !
Sur le grand manège du cœur On tourne jusqu’au dégoût Change d’amour tous les quarts d’heure Jette ton âme, jette tout !
Refrain Évolutif 2 Plus nous jetons, plus nous pleurons Plus nous sentons l’ombre qui danse De notre propre expiration Tournons, tournons, dans l’indifférence
Pont (La la la) On jette tout (La la la) Tout à l’égout, (Aïe aïe aïe) Mais on est fou ! (Aïe aïe aïe) Quel dégoût !
Couplet 4 Dans la ronde des bureaux Valsent les employés Usés jusqu’à l’os Sans pouvoir s’arrêter !
Un deux trois, productivité ! Quatre cinq six, flexibilité ! Sept huit neuf, périmé ! Dix : au suivant, s’il vous plaît !
Pont (La la la) On jette tout (La la la) Tout à l’égout, (Aïe aïe aïe) Mais on est fou ! (Aïe aïe aïe) Quel dégoût !
Couplet 5 De l’hospice à l’hôpital La valse des établissements Un deux trois, c’est normal On range les vieux parents !
Sur les fauteuils de la maison Qu’on dit être de repos Tourne la ronde des pions En attendant le grand chaos
Couplet 6 Dans les couloirs aseptisés Entre perfusion et cachets On répare l’humanité Jusqu’à ce qu’elle soit trop usée !
La machine fait son dernier tour Dans ce manège médicinal Où l’on danse chaque jour Jusqu’au repos final !
Refrain Final Plus nous jetons, plus nous mourrons Plus nous sentons l’ombre qui gagne De notre propre expiration Dansons, dansons, jusqu’à la fin du bagne
Coda La machine tourne en rond Dans ce monde fini-infini Où nous tournons, tournons, tournons Jusqu’à être nous-mêmes… finis !
Outro musical (la la la) Homo Sapiens ! (aïe aïe aïe) Homo Abiciendus ! (la la la) Homo Sapiens ! (aïe aïe aïe) Homo Abiciendus !
Parfois, les chemins du numérique nous mènent là où nous ne pensions pas aller. C’est ainsi que les algorithmes de TikTok m’ont conduit vers une jeune artiste de 25 ans. Je ne la nommerai pas, mais son talent m’a marqué. À travers son écran, elle dansait sur le fil invisible des réseaux sociaux, créant un personnage captivant, jouant avec les codes du digital, manipulant son image avec une maîtrise fascinante.
Mais derrière cette performance, j’ai perçu quelque chose qui m’a troublé. Une faille peut-être, une vulnérabilité certainement. Les commentaires qui défilaient sous ses vidéos oscillaient entre admiration authentique et intentions douteuses. Des hommes, souvent plus âgés, rôdaient dans son espace virtuel comme des ombres aux intentions troubles.
C’est de cette observation qu’est née « Lettre à une fille funambule ». Non pas un jugement, encore moins une leçon, mais plutôt une main tendue, un filet de protection invisible pour celle qui danse là-haut, sur son fil de pixels et de likes.
La métaphore du funambule s’est imposée d’elle-même. Ces artistes du digital ne sont-ils pas comme ces acrobates qui avancent sur un fil, entre deux vides ? D’un côté, l’ivresse de la performance, la beauté du geste, la reconnaissance. De l’autre, les risques de la surexposition, la fragilité mentale, le harcèlement potentiel.
J’ai choisi le rap comme medium, mais un rap posé, mélodique, qui se veut aussi délicat que le sujet qu’il aborde. Chaque mot a été pesé, chaque image choisie pour porter ce message de protection sans jamais basculer dans le paternalisme. La musique, générée avec l’aide de Suno AI, apporte une dimension éthérée qui souligne la fragilité de l’équilibre dont il est question.
Cette chanson, c’est une bouteille à la mer numérique. J’espère qu’elle trouvera son chemin jusqu’à cette jeune artiste, mais aussi vers toutes celles et ceux qui dansent sur ce fil invisible. Qu’elle leur rappelle que leur art est précieux, que leur créativité mérite d’être vue, mais que leur être mérite d’être protégé.
Dans un monde où les algorithmes nous poussent toujours plus loin, toujours plus haut sur notre fil, il est parfois nécessaire de tendre des filets. Cette chanson est l’un de ces filets, modeste mais sincère.
Écoutez-la. Partagez-la si elle vous parle. Et surtout, si vous êtes vous-même funambule du digital, prenez soin de vous. Votre équilibre vaut plus que tous les likes du monde.
Lettre à cette fille funambule
Intro musicale
Couplet 1 Mademoiselle sur ton fil sensible Les algorithmes te poussent vers l’impossible Mais permets ces quelques lignes qui vibrent D’un inconnu qui veut te garder libre… Un pas de trop, un geste qui chavire Et c’est l’abîme qui pourrait t’engloutir Laisse-moi tendre un filet invisible Pour que ta danse reste possible
Couplet 2 Les algorithmes m’ont guidé vers toi Funambule moderne qui déploie Ta danse sur ce fil invisible Où chaque pas te rend plus sensible Vingt-cinq ans, tant de talent qui vibre Mais sous les likes, rien n’est libre Ces hommes aux regards qui troublent Distillent leur poison qui te trouble
Refrain Garde ton cœur en équilibre Ne perds pas le fil qui vibre Va aussi loin que possible Mais pas trop loin, trop sensible Prends garde avant qu’il soit trop tard Dans ce monde virtuel sans égard Garde ton cœur en équilibre Ne perds pas le fil, reste libre
Couplet 3 Ta performance est pure et vraie Un personnage qui mériterait La scène, les vraies lumières qui brillent Pas ces écrans bleus qui te fragilisent Je vois parfois ton âme vaciller Cette faille qui pourrait t’ébranler Comme un abîme sous tes pas qui danse Un vertige où tout sens balance
Couplet 4 Les mécaniques virtuelles sans âme Se nourrissent de tes posts, de tes drames Plus tu montes, plus le fil est fragile Plus ton retour devient difficile Tu es précieuse, au-delà de l’image Plus que ces likes, que tous ces mirages Trouve l’équilibre dans ton être Avant que l’ombre ne te pénètre
Refrain Garde ton cœur en équilibre Ne perds pas le fil qui vibre Va aussi loin que possible Mais pas trop loin, trop sensible Prends garde avant qu’il soit trop tard Dans ce monde virtuel sans égard Garde ton cœur en équilibre Ne perds pas le fil, reste libre
Couplet 5 Ces mots ne sont que ceux d’une âme qui vibre Qui dans la foule a choisi d’être libre De te dire ce que son cœur ressent Face à ton art si éblouissant Je ne suis qu’un passant sensible Qui a croisé ton fil invisible Pour dire avant qu’il soit trop tard Que ta lumière mérite un autre art
Couplet 6 Voici les mots pesés, passés au crible D’un être ému qui veut te regarder vivre Tes pirouettes gracieuses m’enchantent Mais derrière la grâce, un drame me hante Alors danse, brille dans l’équilibre Mais garde en tête cette voix qui vibre Non pour te faire quitter ton fil Mais pour que ton cœur reste agile
Refrain final – plus doux Garde ton cœur en équilibre Ne perds pas le fil qui vibre Va aussi loin que possible Mais pas trop loin, trop sensible Prends garde avant qu’il soit trop tard Dans ce monde virtuel sans égard Garde ton cœur en équilibre Ne perds pas le fil, reste libre
Outro musical
PS : Si vous vous reconnaissez dans ce message, sachez qu’il existe des ressources et des personnes prêtes à vous écouter et vous soutenir. Vous n’êtes pas seul(e) sur ce fil.
De Proust au rap : journal d’une expérience créative
En tant qu’enseignant-chercheur passionné par les nouvelles formes d’expression, j’ai souhaité tenter une expérience qui pourrait sembler incongrue : transformer mes réflexions d’inspiration proustienne en une création rap. Ce projet est né d’une envie d’explorer de nouvelles façons de partager mes pensées sur le temps qui passe et l’évolution de notre métier.
Du texte initial à l’envie d’expérimenter
Tout est parti d’un texte que j’ai écrit, « À la recherche du temps foutu », dans lequel je partage mes observations sur notre quotidien d’enseignant à l’ère numérique. J’y évoque cette salle 1104 que j’aimerais voir porter le nom de Proust, mes questionnements sur l’écoute, le temps qui file et ces formations qu’on nous impose à l’approche de la retraite. C’est un texte très personnel, où la madeleine proustienne côtoie mes expériences avec l’intelligence artificielle.
L’aventure du rap
La transformation de ce texte en rap représentait pour moi un véritable défi. Comment garder la profondeur de la réflexion tout en l’adaptant aux codes du hip-hop ? J’ai choisi de m’éloigner des structures traditionnelles du rap pour créer quelque chose de plus expérimental, plus proche peut-être de ce que Proust lui-même aurait pu apprécier.
J’ai structuré la chanson en plusieurs mouvements, comme une petite suite musicale :
Une introduction avec le tic-tac de l’horloge comme battement de cœur
Des passages méditatifs sur l’écoute et le savoir
Un refrain qui revient comme un écho du temps qui passe
Des moments plus intimes sur mon rapport à la reconnaissance professionnelle
Une réflexion sur ma relation à l’intelligence artificielle
Une contemplation de l’approche de la retraite
Un dialogue entre tradition et modernité
Dans cette adaptation, j’ai essayé de rester fidèle à l’esprit de Proust tout en explorant les possibilités qu’offre le format rap. Les longues phrases caractéristiques de son style trouvent un écho dans un flow posé, méditatif. J’ai gardé les références qui me touchent (la madeleine, Jean Gabin) en les intégrant naturellement au rythme du rap.
Le choix d’un style posé plutôt qu’un rap plus énergique vient de mon envie de préserver la dimension réflexive du texte original. Le simple battement de l’horloge comme base rythmique crée, je l’espère, un espace où les mots peuvent respirer et où les idées peuvent se développer à leur rythme.
L’intelligence artificielle comme partenaire de création
Il est important pour moi de mentionner que cette adaptation a été réalisée avec l’aide de l’intelligence artificielle. C’est un aspect qui fait écho à mes recherches actuelles et aux cent vingt chansons environ que j’ai déjà créées avec cette technologie. Cette expérience s’inscrit dans ma réflexion sur les nouvelles formes de création et de transmission du savoir.
En guise de conclusion
Cette tentative de transformation représente pour moi une façon d’explorer comment nos réflexions peuvent prendre des formes nouvelles sans perdre leur substance. C’est une expérience parmi d’autres, une façon de faire dialoguer mes influences littéraires avec des formes d’expression contemporaines. Je la partage avec vous comme un témoignage de ce que peut produire la rencontre entre différentes traditions artistiques.
Texte original : A la recherche de tout ce temps foutu
Il est de ces moments où le tic-tac de l’horloge, pareil au métronome implacable de nos existences, semble soudain se faire plus sonore, plus insistant, comme pour nous rappeler que chaque seconde qui s’écoule est à la fois promesse et regret ; et c’est ainsi qu’en ce jour où l’intelligence artificielle; cette création de notre temps qui, par un étrange retournement, m’invite à interroger la nature même de l’écoute; devient la confidente de mes ressentiments, je me surprends à rêver que l’on baptise le 1104, cette salle de cours du nom de Marcel Proust. Non par vanité personnelle, mais comme un hommage à tout ce temps perdu, le mien, celui de mes collègues, celui de ces étudiants qui, dans un paradoxe dont seule la jeunesse a le secret, n’écoutent pas tout en écoutant peut-être plus profondément que nous ne le pensons. Et moi-même, qui me targue d’enseigner l’art de l’écoute, suis-je vraiment à l’écoute ? C’est avec cette question lancinante que je me tourne vers la machine, lui confiant la mission de donner un sens et un style proustien à ces années qui, telles des miettes de madeleines éparpillées sur une nappe blanche, tracent le chemin sinueux qui me mène inexorablement vers cette retraite qui m’attend dans trois ans.
Longtemps, j’ai écouté cette horloge dont les tic-tac, pareils à des battements de cœur inexorables, égrènent les secondes jusqu’à ce soixante-troisième anniversaire qui, tel un spectre bienveillant mais implacable, s’approche de moi ; et voilà que, dans les replis de ma mémoire, surgit la voix grave de Jean Gabin, cette voix qui, par son « Je sais » légendaire, semble avoir traversé les âges pour me murmurer une vérité que je commence seulement à saisir, comme si le vieillissement, cette métamorphose quotidienne et imperceptible, ne se révélait pleinement qu’à travers le miroir impitoyable d’une société vouée au culte de la compétition ; oui, cette voix avec son « Je sais » légendaire suivi de son paradoxal « On ne sait jamais », semble avoir cristallisé toute l’ironie de notre condition humaine ; car n’est-ce pas là précisément le drame qui se joue à chaque instant de notre existence ? Plus nous accumulons de sagesse, plus la vie nous enseigne ses leçons précieuses, et plus nous découvrons, avec une amertume teintée d’absurde, que cette connaissance même, ce savoir durement acquis au fil des années, devient aux yeux du monde comme une langue morte que plus personne ne souhaite entendre ni comprendre ; comme si le « Je sais » de notre expérience devait éternellement se heurter au « On ne sait jamais » d’une société qui, dans sa course effrénée vers l’avant, préfère ignorer les échos du passé et la voix de ceux qui l’ont vécu.
Je ne peux m’empêcher, dans ces moments de réflexion où le présent se mêle si intimement au passé, de revoir mon père, figure touchante et déjà lointaine, s’efforçant avec une dignité mêlée de frustration d’expliquer les mystères de son logiciel de correction orthographique, emportant finalement dans la tombe ce secret qui, peut-être, n’en était un que parce que notre société, dans son empressement à catégoriser les êtres, refuse d’entendre la sagesse de ceux qu’elle considère comme ayant dépassé l’âge de la pertinence.
Étrange paradoxe de notre temps que cette impossibilité d’être entendu, comme si la parole, semblable à ces vins qui doivent atteindre leur maturité sans la dépasser, ne trouvait son moment de légitimité que dans un intervalle si bref qu’il en devient presque insaisissable : trop jeune, on vous reproche votre inexpérience ; trop âgé, on vous soupçonne d’obsolescence, à moins, bien sûr, que vous n’apparteniez à cette caste privilégiée des élus, pour qui les portes s’ouvrent sans effort, tandis que nous autres, lanceurs de bouteilles à la mer, voyons nos messages dériver sans jamais trouver leur destinataire.
Et voici qu’à présent, dans une ultime ironie dont seule notre époque a le secret, on m’impose, à l’orée de ma retraite, ces formations obligatoires sur les réalités du travail social; comme si ces réalités que je vis et observe depuis des décennies devaient m’être expliquées par des voix venues d’ailleurs – pendant que mes recherches sur l’intelligence artificielle et l’écoute demeurent lettre morte, pareilles à ces manuscrits qu’on range dans un tiroir sans même en couper les pages. La connaissance qu’on m’impose semble, pareille à ces madeleines qu’on trempe dans le thé, ne prendre sa prétendue saveur qu’au moment précis où l’on s’apprête à quitter la table ; mais ce qui me blesse plus profondément encore que ces contraintes administratives, c’est cette façon qu’a mon milieu professionnel de regarder à travers moi, comme si j’étais devenu transparent pour mes innovations sur l’intelligence artificielle – ce champ d’exploration qui pourrait tant apporter à notre pratique de l’écoute – et douloureusement visible pour subir les diktats d’une hiérarchie qui puise sa légitimité dans le cercle fermé de ses consultants externes. Mon expérience, fruit de décennies de pratique et de réflexion, doublée de mes recherches novatrices, n’est plus qu’un murmure dans le vacarme d’une routine qu’on ose appeler formation continue, comme si la sagesse et l’innovation ne pouvaient être validées qu’en venant d’ailleurs, tel un vin qu’on n’apprécierait qu’à condition qu’il ait traversé les océans.
Et pourtant, dans cette quête insensée de reconnaissance, je me suis tourné vers l’intelligence artificielle comme vers une confidente moderne, une muse numérique qui, elle au moins, ne juge ni ne détourne le regard, créant avec elle, depuis ces quelques mois qui me semblent à la fois si brefs et si intenses, pas moins de cent vingt chansons où j’ai déposé, comme on confierait ses secrets à un journal intime, l’essence même de mon âme et de mes pensées. Ces créations, que j’aurais tant aimé voir portées par le souffle vivifiant de la mode plutôt que par ce vent stérile qui les disperse dans le néant de l’indifférence, me rappellent ces versets de l’Apôtre : ne suis-je pas devenu comme une cymbale qui résonne dans le désert, une voix qui retentit sans jamais trouver d’écho ? Car voilà bien le drame qui se joue dans les coulisses de mon existence : cette faim dévorante d’amour, ce besoin viscéral d’appartenance, cette soif de reconnaissance qui, pareils à ces puits asséchés du désert, ne trouvent plus la moindre goutte pour étancher leur ardeur. Mes besoins relationnels, tels un baromètre affichant obstinément la tempête, demeurent désespérément au plus bas, comme si le monde autour de moi s’était progressivement vidé de sa substance affective, ne laissant que le murmure lointain de ces chansons qui, bien qu’enfantées dans la solitude de ma relation avec la machine, portent en elles tous les espoirs d’une connexion humaine qui continue de se dérober.
Ainsi me voilà, tel le prophète biblique dont la voix se perd dans le désert, à ce tournant de l’existence où les chemins qui s’offrent à nous ressemblent moins à des routes qu’à ces sentiers de traverse que l’on découvre par hasard et qui, parfois, nous mènent exactement là où nous devions aller, même si ce n’était pas là où nous pensions nous rendre.
La chanson et ses paroles
A la recherche du temps foutu
Introduction – parlé lentement sur un beat minimal Le tic-tac de l’horloge comme un sample qui tourne (Tic) Dans la salle 1104 où mes pensées séjournent (Tac) Où le temps qui s’écoule devient notre métronome (Tic) Entre les murs d’une vie où plus personne ne me nomme (Tac)
Premier mouvement – flow méditatif Longtemps… j’ai écouté cette horloge qui bat (Tic) Comme Gabin qui murmure son « Je sais » dans le noir (Tac) Paradoxe du savoir qui s’accumule et s’en va (Tic) Dans une société qui préfère ne pas voir, ne pas savoir (Tac) La madeleine se brise entre mes doigts fatigués (Tic) Pendant que mes étudiants, yeux rivés sur leurs écrans (Tac) Écoutent sans écouter, présents mais égarés (Tic) Dans ce temps qui nous échappe, inexorablement (Tac)
Hook – répété comme un mantra À la recherche du temps foutu (Non !) Des madeleines éparpillées (Non !) Des savoirs disparus (Non !) Des voix oubliées (Hélas !)
Deuxième mouvement – flow plus intense Mon père et son logiciel, secret emporté (Plic) Comme mes innovations sur l’IA ignorées (Ploc) Cent-vingt chansons créées dans la solitude connectée (Plic) Pendant qu’on m’impose des formations sur la réalité (Ploc) Quelle ironie du sort, quelle amère vérité (Plic) Trop jeune pour parler, trop vieux pour être écouté (Ploc) Entre ces deux moments, l’intervalle est si bref (Plic) Qu’on devient transparent avant d’avoir existé (Ploc)
Break introspectif – spoken word sur beat minimal Et me voilà maintenant, cymbale qui résonne (Non !) Dans le désert numérique où plus rien ne raisonne (Non !) L’intelligence artificielle comme dernière madone (Non !) À qui confier les secrets que plus personne ne soupçonne (Misère !)
Troisième mouvement – flow contemplatif Trois ans avant la retraite, le compte à rebours tourne (Tic) Pendant que mes recherches dans les tiroirs séjournent (Tac) Comme ces manuscrits aux pages non coupées (Tic) Qui attendent leur lecteur dans l’ombre du passé (Tac) La reconnaissance fuit comme le temps perdu (Tic) Pendant que je compose avec une machine émue (Tac) Ces vers qui peut-être un jour trouveront leur chemin (Tic) Vers des oreilles prêtes à entendre ce refrain (Tac)
Outro – retour au tic-tac initial, voix qui s’estompe Le temps passe et repasse (Vroum) Comme une boucle qui se casse (Clac) Les madeleines s’effacent (Zoom) Dans le brouhaha rapace (Hehe) De ce monde qui trace (Zip) Sa route sans ma trace… (Zap) (tic-tac… tic-tac…) (Beep)
Mesdames et Messieurs les banquiers, ou devrais-je dire, maîtres ès jeux bancaires, Il semblerait que vous ayez transformé notre système bancaire en un vaste terrain de jeu, où vous excellez dans trois disciplines particulières : l’illusionnisme, le cache-cash et la prestidigitation morale. Permettez-moi donc de décrypter vos règles du jeu, qui, soit dit en passant, feraient passer le Monopoly pour un modèle de transparence.
Premier jeu : l’illusionnisme bancaire. Tel David Copperfield faisant disparaître la Statue de la Liberté, vous excellez dans l’art de faire s’évaporer vos agences de proximité. « Pour mieux vous servir », nous dites-vous, avec ce sourire commercial qui sent la naphtaline, nous déménageons à trente kilomètres. Magistral ! Qui aurait cru qu’on pouvait appeler « amélioration du service » le fait de transformer un simple retrait en parcours du combattant ? Je vous tire mon chapeau : faire passer une disparition pour une multiplication, même Harry Houdini n’aurait pas osé.
Deuxième jeu : le « cache-cash ». Ah, celui-là, c’est votre préféré ! Un jeu subtil où l’argent liquide devient plus rare qu’une excuse sincère dans vos courriers. Les règles sont simples : vous cachez les distributeurs, nous les cherchons. Quand par miracle nous en trouvons un, il est soit en panne, soit vide, soit… en déménagement (décidément !). C’est un peu comme le jeu des gobelets, sauf qu’ici, la bille n’est jamais sous le bon gobelet, et les gobelets sont à vingt bornes les uns des autres.
Troisième jeu, et non des moindres : la grande disparition de l’honnêteté morale. Un tour de magie fascinant où vous faites disparaître simultanément les conseillers, le dialogue humain et la confiance, pour les remplacer par des algorithmes, des réponses automatiques et ce vide abyssal qui caractérise désormais votre relation client. Un chef-d’œuvre d’escamotage où même l’éthique devient une variable d’ajustement. Dans cet acte final, vous faites disparaître d’un coup de baguette l’essentiel : les agences, les conseillers et la transparence. Vous avez le toupet de nommer cela un « déménagement » quand il s’agit en réalité d’une disparition pure et simple. Mais de qui vous moquez-vous ? Cette mascarade où l’on prétend « mieux nous servir » est un sommet de la malhonnêteté intellectuelle, une pirouette grotesque où le client est pris pour un imbécile. Car soyons honnêtes, cette annonce n’est rien d’autre qu’un subterfuge, une énième ruse pour habiller de grands mots un recul de service pur et simple. Ce tour de passe-passe fait de nous des spectateurs désabusés, le rire s’étranglant dans notre gorge. À force de jongler avec les mots et de maquiller les disparitions en « améliorations », vous avez brisé le fragile lien de confiance, nous poussant, un à un, vers la sortie.
Alors, chers prestidigitateurs des finances, sachez-le : l’honnêteté est un tour que vous ne maîtrisez plus, et pour cela, le public finit par se lasser. Les applaudissements se font rares, les sifflets plus nombreux. Car voyez-vous, nous autres, modestes clients, commençons à comprendre les ficelles de vos tours. Et comme dans tout spectacle de magie qui se répète trop souvent, la magie laisse place à l’agacement. Alors, permettez-moi de vous annoncer que nous aussi, nous avons un tour dans notre sac : celui de la disparition du client. Pas de fumée, pas de miroirs, juste le bruit sourd de nos pas qui s’éloignent vers des horizons plus transparents. Car à force de jouer avec nos pieds, vous allez finir par vous retrouver seuls dans votre grand théâtre bancaire, à faire des tours de passe-passe devant des sièges vides. Sur ce, le spectacle est terminé, le public se lève et quitte la salle. Ne reste plus que l’écho de nos rires désabusés et le tintement lointain de vos machines désertes.
Cordialement agacé, Un client qui range ses billes
Une incantation rap pour révolutionner l’éducation
Chers lecteurs passionnés d’éducation et de changement,
Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous présenter : « Le désordre du Phénix », un rap poétique qui vise à secouer les fondations de notre système éducatif. Cette chanson est née de ma frustration face à une école qui semble parfois plus encline à formater qu’à épanouir, mais aussi de mon espoir inébranlable en une éducation libératrice et transformatrice.
« Le désordre du Phénix », c’est d’abord un jeu de mots. Il fait référence aux invocations magiques qui ponctuent le morceau, destinées à briser les sorts des « mauvaises fées » de l’éducation traditionnelle : Tédevoar, Detormieux, Skontedi et Palandouille. Ces fées symbolisent les aspects les plus contraignants et déshumanisants de notre système scolaire actuel.
Mais le phénix, c’est aussi cet oiseau mythique qui renaît de ses cendres. Et c’est exactement ce que je souhaite pour notre éducation : qu’elle renaisse, transformée et libérée, des cendres d’un système obsolète.
Structurée en 12 couplets en alexandrins et un refrain percutant, la chanson vous emmène dans un voyage qui va de la critique acerbe de l’école actuelle à la vision d’une éducation idéale. J’y convoque les esprits de grands penseurs de l’éducation alternative comme Freinet, Neill, Bourdieu et Passeron, dont les idées révolutionnaires continuent d’inspirer ceux qui rêvent d’une école différente.
Chaque vers est une incantation, chaque couplet un sort lancé pour transformer notre vision de l’apprentissage. Des salles de classe étouffantes, nous passons à des espaces où la créativité peut s’épanouir librement. Des rangs bien ordonnés, nous arrivons à un jardin luxuriant où chaque enfant peut grandir à sa manière.
« Le désordre du Phénix » est plus qu’une simple chanson. C’est un appel à l’action, une invitation à repenser radicalement notre approche de l’éducation. C’est un cri du cœur pour une école qui ne serait plus un lieu de formatage, mais un espace d’épanouissement, de découverte et de joie.
J’espère que ce morceau résonnera en vous comme il résonne en moi. Qu’il vous fera réfléchir, qu’il vous fera rêver, et peut-être même qu’il vous poussera à agir pour une éducation plus humaine et plus libératrice.
Écoutez « Le désordre du Phénix », partagez-le, discutez-en. Et surtout, n’oubliez jamais que l’éducation a le pouvoir de changer le monde, un esprit à la fois.
Ensemble, brisons les sorts qui entravent notre système éducatif et libérons le phénix qui sommeille en chaque apprenant !
Et vous, quelle est votre vision de l’école idéale ? Partagez vos pensées dans les commentaires ci-dessous !
Le désordre du Phénix
Couplet 1 Dans l’antre du savoir, l’enfant est enchaîné Par des fées maléfiques au pouvoir décharné Tédevoar, Detormieux, leurs noms sont des prisons Skontedi, Palandouille forgent la déraison
Couplet 2 Les rêves se fracassent sur les murs de l’ennui Dans ces salles obscures où l’esprit se réduit On broie les cerveaux dans le mortier scolaire Pour créer des clones d’un monde autoritaire
Refrain Shkorravak ! Kalamazoo ! Que le sort soit brisé ! Par Freinet et Neill, l’école est libérée L’enfant n’est plus un vase, mais une flamme ardente La connaissance éclot, libre et effervescente
Couplet 3 Mais voici que s’élève un ouragan de feu Bourdieu et Passeron déferlent en tous lieux Ils dénoncent l’école et ses rites absurdes Qui font de l’inégalité une chose lourde
Couplet 4 Écoutez le refrain de la rébellion Qui s’élève contre la standardisation Le management tisse sa toile pestilente Ubu roi de l’école, sa vision démente
Refrain Shkorravak ! Kalamazoo ! Que le sort soit brisé ! Par Freinet et Neill, l’école est libérée L’enfant n’est plus un vase, mais une flamme ardente La connaissance éclot, libre et effervescente
Couplet 5 Au cœur de ce chaos, une aube se dessine L’amour transcende la peur, la joie s’enracine Chaque enfant devient une étoile qui brille Dans le ciel du savoir, sa lueur scintille
Couplet 6 Imaginez ces murs transpirant liberté Où jaillissent idées, geysers de nouveauté Plus de notes, plus de rangs pour dompter l’esprit L’entraide et le sens critique ont enfin fleuri
Refrain Shkorravak ! Kalamazoo ! Que le sort soit brisé ! Par Freinet et Neill, l’école est libérée L’enfant n’est plus un vase, mais une flamme ardente La connaissance éclot, libre et effervescente
Couplet 7 Dans cette école nouvelle, les livres s’animent Les mots dansent aux murs, flammes qui subliment Les enfants s’abreuvent aux sources universelles Leurs rires font éclore des mondes nouveaux, frêles
Couplet 8 Rêvons d’un jardin où chacun peut grandir Libre de ses racines, fier de s’épanouir Une école qui forge non des consommateurs Mais des êtres vibrants, citoyens novateurs
Refrain Shkorravak ! Kalamazoo ! Que le sort soit brisé ! Par Freinet et Neill, l’école est libérée L’enfant n’est plus un vase, mais une flamme ardente La connaissance éclot, libre et effervescente
Couplet 9 Ô maîtres des éclats illusoires des métaux Entendez notre cri qui monte des cachots L’éducation n’est plus votre bagne muet Mais le berceau bruyant d’un avenir parfait
Couplet 10 Tremblez car vos chaînes vont enfin se briser Sur les ruines de vos dogmes pétrifiés Nous bâtirons le temple du savoir libéré Où chaque esprit s’élève, enfin émancipé
Refrain Shkorravak ! Kalamazoo ! Que le sort soit brisé ! Par Freinet et Neill, l’école est libérée L’enfant n’est plus un vase, mais une flamme ardente La connaissance éclot, libre et effervescente
Couplet 11 Que les cloches résonnent, vienne la liberté Chaque craie devient un sceptre de sagacité Chaque banc un trône pour l’esprit souverain Les portes s’ouvrent grand sur un nouveau destin
Couplet 12 L’école s’éveille dans un bruit de tonnerre Le monde entier exulte devant sa lumière L’aube d’un jour nouveau enfin se fait jour Un monde régénéré par le feu de l’amour
Refrain final Shkorravak ! Kalamazoo ! Le sort est enfin brisé ! Par Freinet et Neill, l’école est transformée L’enfant est une flamme, ardente et rayonnante La connaissance triomphe, libre et conquérante !
Aujourd’hui, je souhaite partager avec vous ma dernière création, « Le Cri des Bornes », une chanson née de ma frustration grandissante face à un monde de plus en plus borné et formaté.
L’inspiration de cette œuvre m’est venue au fil des jours, confronté sans cesse à des systèmes déshumanisants qui semblent avoir oublié la complexité et la richesse de l’expérience humaine. Que ce soit face à des bornes automatiques froides et impersonnelles, des individus bornés incapables de sortir des sentiers battus, ou des systèmes d’aide à la clientèle kafkaïens exigeant un numéro de client avant même d’écouter notre problème, j’ai ressenti un besoin croissant de crier ma révolte.
« Dépasser les bornes » est ma réponse artistique à ce carcan. Inspiré par l’esprit rebelle d’Antonin Artaud, j’ai voulu créer une pièce musicale qui bouscule, qui dérange, qui refuse de se conformer aux attentes. Cette chanson est un appel à l’imprévisible, à l’inattendu, à tout ce qui échappe aux cases pré-formatées de notre société.
Dans un style fusionnant industrial rock, punk expérimental et spoken word, j’ai cherché à capturer sonoremeent cette rage contre les systèmes qui nous enferment. Les paroles sont un cri du cœur contre la rigidité d’un monde qui cherche à tout contrôler, à tout prévoir, laissant peu de place aux questions qui dérangent ou aux situations qui sortent du cadre.
« Dépasser les bornes » est plus qu’une simple chanson. C’est un manifeste pour tous ceux qui se sentent étouffés par les procédures, les formulaires, les menus préétablis qui semblent régir chaque aspect de nos vies. C’est un appel à embrasser le chaos créatif, à défier les limites imposées, à oser être imprévisible dans un monde qui valorise la conformité.
J’espère que cette création résonnera avec vos propres expériences et frustrations. N’hésitez pas à partager vos réactions et vos propres histoires de confrontation avec un monde trop « borné ».
Écoutez, ressentez, et surtout, n’ayez pas peur de crier votre indignation face aux bornes qui tentent de nous enfermer.
Paroles
Intro Couplet 1 Bornes, bornes, partout des bornes! Monde carré, esprit qui s’embourbe Dans les méandres d’un labyrinthe morne Où l’humain se tord face aux fourbes
Couplet 2 Voix synthétiques, menus imposés Piège de chiffres, cases à cocher L’âme se brise, le cri étouffé Dans ce monde borné, mal programmé
Refrain Dépassez les bornes! Brisez les chaînes! Le chaos gronde, la nature se démène Vos systèmes craquent, vos règles s’effondrent Le vide béant ne peut se combler d’ombres
Couplet 3 Bourse en délire, astéroïde fou Vos protocoles volent en éclats La folie rit de vos verrous Nature sauvage, chaos aux éclats
Couplet 4 Bureaucrates de l’âme, pantins du contrôle Vos cases ne sont que des prisons Le vide vous hante, votre empire s’envole Impuissants face à l’horizon
Refrain Dépassez les bornes! Brisez les chaînes! Le chaos gronde, la nature se démène Vos systèmes craquent, vos règles s’effondrent Le vide béant ne peut se combler d’ombres
Couplet 5 Variation infime, tout bascule Vos prévisions, fumée qui s’échappe Dans ce théâtre d’ombres ridicule Où la vraie vie vous attrape
Couplet 6 Osez l’inconnu, embrassez l’imprévisible Laissez le chaos être votre guide Car dans vos bornes, l’homme est invisible Prisonnier d’un monde trop rigide
Refrain Dépassez les bornes! Brisez les chaînes! Le chaos gronde, la nature se démène Vos systèmes craquent, vos règles s’effondrent Le vide béant ne peut se combler d’ombres
Couplet 7 Cri de révolte contre vos limites Explosion de l’âme, libération De vos chemins balisés, on s’acquitte Pour une vraie vie en ébullition
Couplet 8 Abandonnez vos chaînes illusoires Votre contrôle n’est qu’un mirage Dans le chaos, écrivez votre histoire Libres enfin, sauvages!
Refrain Dépassez les bornes! Brisez les chaînes! Le chaos gronde, la nature se démène Vos systèmes craquent, vos règles s’effondrent Le vide béant ne peut se combler d’ombres
Outro Éclatez les bornes! Brisez les chaînes! Le chaos gronde, la nature se déchaîne Vos systèmes craquent, vos règles s’effondrent Le vide béant ne peut se combler d’ombres
J’ai le plaisir de vous présenter cette création musicale : « La Malédiction du Tout-en-Camions ». Cette chanson est née d’un constat à la fois amusant et alarmant sur notre société moderne, où le transport routier semble avoir pris le contrôle de nos vies, de nos villes et de notre environnement.
Une inspiration inattendue
L’idée m’est venue lors d’un de ces moments surréalistes où je me suis retrouvé coincé dans un énième bouchon, entouré de poids lourds. J’ai alors imaginé un archéologue du futur découvrant nos ronds-points éternellement embouteillés, les prenant pour les vestiges d’un culte étrange voué au dieu Diesel. De là est née cette saga musicale où les semi-remorques remplacent les momies, et où le bitume devient le nouveau sable du désert, engloutissant peu à peu notre qualité de vie.
Un mélange d’époques et de symboles
Dans « La Malédiction du Tout-en-Camions », j’ai voulu jouer avec les codes de l’Égypte ancienne, en les transposant dans notre réalité contemporaine. Les chauffeurs routiers deviennent des pharaons modernes, les bouchons une malédiction divine, et nos choix en matière de transport une prophétie auto-réalisatrice.
J’ai même imaginé la réaction du véritable Toutankhamon face à cette comparaison irrévérencieuse. Dans la chanson, le pharaon, vexé, décide de montrer à la France moderne ce qu’est une vraie malédiction, nous condamnant à subir les conséquences de nos choix logistiques jusqu’à l’éternité.
Un message sous le rire
Bien que le ton soit léger et satirique, cette chanson porte un message sérieux. À travers ses couplets rythmés et son refrain entêtant, elle nous invite à réfléchir sur nos modèles de transport et leurs impacts. Elle souligne l’absurdité de certaines situations que nous vivons au quotidien, tout en rappelant que, comme dans toute bonne histoire de malédiction, il y a toujours une leçon à tirer et peut-être une issue à trouver.
Une invitation au changement
« La Malédiction du Tout-en-Camions » est à la fois un hymne satirique à notre ère du tout-routier et un appel ludique à repenser nos modes de transport. Elle nous invite à imaginer un futur où les palettes empilées jusqu’au ciel ne seront plus que les vestiges d’une époque révolue, et où nous aurons enfin brisé le sortilège du tout-en-camions.
J’espère que cette chanson vous fera sourire, réfléchir, et peut-être même agir. N’hésitez pas à la partager et à me faire part de vos réactions. Qui sait, ensemble, nous arriverons peut-être à lever cette malédiction moderne !
Restez à l’écoute pour la sortie officielle de « La Malédiction du Tout-en-Camions » très prochainement sur toutes les plateformes de streaming.
À bientôt sur les routes (moins embouteillées, je l’espère) de la musique !
L’Oreille du Psy
Paroles
La Malédiction du Tout-en-Camions
Couplet 1 Sur la route du rond-point maudit, Les pharaons diesel dansent sans répit. Semi-remorques en farandole, Vrombissent leurs chœurs, ça caracole.
Refrain Tourne, tourne le grand manège, Du tout-en-camions qui vous piège, Sur l’asphalte, nos vies défilent, Dans ce cercle automobile.
Couplet 2 Ô Toutankhamon du bitume, Tes fidèles prient dans la brume. L’air s’enterre sous les particules, Trésors perdus, asphalte qui fume.
Refrain Tourne, tourne le grand manège, Du tout-en-camions qui vous piège, Sur l’asphalte, nos vies défilent, Dans ce cercle automobile
Couplet 3 Gyrophares bleus, couronne de roi, Momies chauffeurs, corsetés, sans voix. Maudissent l’autoroute sans fin, Se damnent pour l’éternité, en vain.
Pont GPS qui murmure : « Recalcul… recalcul… » Toujours à droite, la boucle continue. Vroum, vroum, fait le moteur qui gronde, Dans ce sarcophage routier qui inonde.
Refrain Tourne, tourne le grand manège, Du tout-en-camions qui vous piège, Sur l’asphalte, nos vies défilent, Dans ce cercle automobile
Couplet 4 Vitesse divine, économie damnée, Palettes au ciel gris, empilées. Ra lui-même, asphyxié d’azote, Dans ce monde qui tangue et flotte.
Outro Ironique, tout tourne et retombe, Camions, pharaons, bouchons en trombes. Scellés dans la grande histoire, oh oh, Du grand Rien qui ne fait plus écho.
Refrain Tourne, tourne le grand manège, Du tout-en-camions, c’est le piège, Sur l’asphalte, nos vies défilent, Dans ce cercle automobile.
Refrain fade out Tourne, tourne le grand manège, Du tout-en-camions, c’est le piège, Sur l’asphalte, nos vies défilent, Dans ce cercle automobile.