Pascal Rivière partage de manière artistique ses pensées et ses réflexions sur le monde, l’économie, la politique, et d’autres sujets d’importance sociale et culturelle.
En ce 6 décembre, jour du Grand Saint Nicolas, patron des écoliers et des enseignants, un enseignant devrait se rappeler que, dans les contes, Nicolas, tel un alchimiste, est censé nous enseigner l’art de transformer le plomb en or. Or, dans notre réalité moins féérique, il semblerait que ce dont nous ayons davantage besoin soit un peu de plomb dans la cervelle, surtout pour ceux qui, sans en avoir la moindre compétence, osent se mêler de l’enseignement. Ainsi, dans l’atmosphère matinale d’un jour célébré pour la sagesse et le savoir, l’enseignant moderne est confronté à des résultats accablants. Les rapports PISA, tels des oracles modernes, dévoilent des scores en lecture qui, au lieu de scintiller comme de l’or, pèsent lourdement comme du plomb. Les élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles semblent marquer le pas, tandis que les politiques, dans un élan de verve et de panache, s’empressent de proposer des solutions comme s’ils jonglaient avec des pépites d’or. Mais que dire de l’épreuve de français pour nos futurs enseignants ? Avec un taux de réussite frôlant l’absurde, on se demande si l’on ne ferait pas mieux de retourner à la vieille alchimie pour transformer ces résultats plombés en quelque chose de plus brillant. Car, voyez-vous, seulement 21% des aspirants enseignants maîtrisent la langue de Molière à un niveau acceptable. C’est presque un tour de magie à l’envers, où le précieux savoir se volatilise en fumée. Et que dire de nos amis les politiciens ? Ah, ils sont comme des enfants jouant à être magiciens, agitant leurs baguettes en bois en croyant qu’ils peuvent changer les choses d’un simple coup de rhétorique. « Réformons ceci, changeons cela », clament-ils, sans jamais vraiment saisir la complexité de la potion qu’ils prétendent concocter. La comparaison avec le génie civil est d’autant plus pertinente. Personne, en effet, ne se permet de juger la construction d’un pont, à moins que ce dernier ne s’effondre. Mais l’éducation, ah ! Elle est comme une équation alchimique que tout le monde croit pouvoir résoudre, sans même comprendre les éléments de base. En somme, l’éducation, dans le tourbillon de ses débats et de ses réformes incessantes, ressemble à une plume ballottée par des vents contradictoires. Une plume qui, au lieu d’écrire une histoire d’or et de réussite, semble être emportée par beaucoup trop de vent politique, un vent qui souffle fort mais qui, hélas, ne change rien à la dure réalité du plomb.
Ah, la SNCB, cette vénérable institution, dont la quête incessante de « l’amélioration » frôle l’absurde d’une comédie de Molière, où chaque acte, noble en apparence, cache une farce digne des meilleurs vaudevilles. Prétendant améliorer ses services, la SNCB, dans un élan de générosité kafkaïenne, augmente ses tarifs avec la grâce d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. « Plus on paie, plus on rit », semble être la devise non officielle de cette joyeuse bande de stupéfiants prestidigitateurs du rail. Dans ce monde à l’envers qu’est la SNCB, les règles du bon sens semblent avoir pris un billet sans retour pour le pays de l’absurde. Ici, dans ce théâtre de l’irrationnel, tout ce qui devrait diminuer prend de l’ampleur avec une détermination digne des plus grands conquérants. Parlons d’abord du temps d’attente, ce cher compagnon de voyage, qui, tel un invité indésirable à une fête, ne cesse d’augmenter sa présence, s’étalant avec la complaisance d’un monarque sur son trône. Les durées des trajets, dans une envolée lyrique, s’étirent et se dilatent comme si elles étaient composées par Wagner, transformant chaque déplacement en un périple épique. Quant aux prix, ah les prix ! Ils grimpent avec l’agilité d’un alpiniste chevronné, atteignant des sommets vertigineux, au grand dam des voyageurs dont les portefeuilles maigrissent à vue d’œil. Et n’oublions pas les contrôles, multipliés avec la ferveur d’un bureaucrate zélé, apportant cette touche de surveillance qui manquait tant à notre expérience ferroviaire. Pendant ce temps, dans un acte de rébellion contre toute logique, ce qui devrait augmenter se fait petit, discret, presque invisible. Les places dans les trains, ces précieux sésames pour un voyage confortable, se font aussi rares que les truffes en été. Les rames, ces fières chariots de l’ère moderne, se réduisent comme peau de chagrin, laissant les voyageurs s’entasser avec la grâce d’une boîte de sardines. Les arrêts, autrefois jalons de notre itinéraire, se font économes, disparaissant un à un comme des étoiles filantes. Les gares, ces temples du voyage, semblent se faire plus discrets, tandis que les guichets, ces oasis d’humanité dans le désert de l’automatisation, se raréfient, laissant place à des automates sans âme. Ainsi, dans ce carnaval de l’incohérence, la SNCB mène la danse, orchestrant un ballet où ce qui devrait croître se rétracte, et ce qui devrait décroître prend de l’ampleur, dans une parodie exquise de la logique et de l’efficacité. Leurs trains, ces majestueuses cathédrales croulantes, où le retard est plus ponctuel que l’horloge de Big Ben, où chaque voyage se transforme en une aventure épique, digne d’Ulysse lui-même. « Voyagez sur nos lignes », clament-ils, « et découvrez les plaisirs inattendus de l’attente, l’extase des sièges ergonomiques conçus par un marquis de Sade moderne, et le frisson de l’inconnu à chaque annonce de dernière minute. » La SNCB, c’est un peu comme ce cousin éloigné qui promet de vous aider à déménager et qui arrive après que vous ayez tout fait, avec une bouteille de vin bon marché et des excuses encore moins convaincantes. Leurs annonces de modernisation sont un doux euphémisme pour « nous avons repeint le wagon, mais oubliez le Wi-Fi ». Leur conception du « service client » est aussi rafraîchissante que la climatisation en panne en plein été. Mais ne soyons pas trop durs. Après tout, la SNCB tente d’innover, à sa façon. Augmenter les tarifs est, je suppose, une forme d’art moderne, une sorte de performance où le spectateur (ou dans ce cas, le voyageur) participe à une expérience sociale grandeur nature : « Combien êtes-vous prêt à payer pour le même service, mais en moins bien ? » Un concept révolutionnaire ! Et puis, il faut leur laisser cela, la SNCB est cohérente. Cohérente dans sa capacité à transformer chaque trajet en une épopée, un mystère, une énigme enveloppée dans un paradoxe. Un train à l’heure est aussi surprenant qu’une éclipse solaire, et tout aussi célébré. En conclusion, chers amis, la prochaine fois que vous monterez dans un train de la SNCB, n’oubliez pas : vous n’êtes pas seulement un voyageur, vous êtes un aventurier, un explorateur des confins de la patience humaine, un pionnier du XXIe siècle. Bon voyage !
Braves gens, prenez garde aux choses que vous suivez ! Tout peut sortir d’un clic qu’en passant vous perdez ; TOUT, la haine et le deuil ! Et ne m’objectez pas Que vos écrans sont sûrs et que vous cliquez bas. Écoutez bien ceci : seul, devant votre écran, Fenêtres virtuelles ouvertes, sans témoin derrière l’écran, Vous cliquez sur le lien du plus mystérieux De vos sites de cœur ou, si vous aimez mieux, Vous surfez tout seul, croyant presque vous taire, Dans l’ombre d’un réseau, au bout de la terre, Un lien malavisé à quelque individu. Ce CLIC — que vous croyez qu’on n’a pas vu, Que vous faites si vite dans un coin isolé — S’active à peine lancé, part, bondit, s’est envolé ; Tenez, il est en ligne ! Il connaît son chemin ; Il vogue, il a mille portes, un chemin sans fin, Des algorithmes fins, une trace numérique ; Au besoin, il se métamorphose, agile et magnifique ! Il vous échappe, il file, rien ne l’arrêtera ; Il traverse les fils, franchit les codes, et cætera Traverse le net sans fil, dans la saison des virus, Et va, tout à travers un labyrinthe de circuits, Droit chez l’usager dont vous avez parlé. Il sait l’identifiant, le profil ; il a la clé, Il franchit les pare-feu, ouvre les ports, passe, Entre, arrive et malicieux, scrutant l’écran en face Dit : « Me voilà ! Je sors de la touche d’un tel. »
Dans le champ de l’espace profond, où les étoiles s’animent, Le télescope James Webb, tel un géant vigilant, Contemple l’univers ancien, mystérieux et distant, En paraboles dorées, scrutant chaque instant. Comme face aux champs du possible d’un océan, immense et profond, Il sonde les ténèbres, bien au-delà de notre monde, Révélant les secrets enfouis, les vérités qui abondent, Dans ce cosmos sans fin, d’une beauté féconde. À travers le voile du temps, il observe, immuable, Les galaxies lointaines, les étoiles insondables, Capturant la lumière des aurores inénarrables, Des époques révolues, étranges et admirables. Dans ce voyage silencieux, où la science s’élève, Il réécrit l’histoire de l’univers, page après page, Dévoilant des mystères, avec un regard sage, Tel un poète des cieux, dans sa quête sans trêve. Oh, James Webb, gardien de l’infini, Tu nous montres l’Univers, en son essence nue, Comme Lautréamont face à l’océan, tu défies, Ce vieil Univers, vaste et inconnu.
Dans l’orchestre de l’existence, je suis une note suspendue entre l’ancienne mélodie et les rythmes numériques. Né en 1961, je suis la césure harmonique entre les baby boomers et la génération X, une clé de sol posée sur la portée des temps, reliant le souvenir au progrès.
Ma génération a composé la partition de l’enfance en plein air, nos rires résonnant jusqu’à ce que les lampadaires allument leurs chandelles urbaines. Nous fûmes les virtuoses des premiers jeux électroniques, et les mélomanes enregistrant la symphonie radiophonique sur des cassettes magnétiques, capturant l’éphémère en notes pérennes. Nous avons dansé au rythme des radios libres, nos patins à roulettes frappant le sol comme des timbales, et partagé des confidences en duo, marchant en cadence vers les bancs d’école.
Nos prédécesseurs ont été les maestros d’une époque en noir et blanc, élevant des ponts tels des archets sur les cordes d’une société en transformation, posant ainsi les bases mélodiques de nos symphonies numériques.
Et voilà que les générations suivantes improvisent sur des tablettes interactives, leurs aspirations en crescendo, transformant chaque battement de cœur en un mouvement global. Ils jouent une musique sans frontières, où chaque pulsation peut voyager plus loin que jamais, unisson d’une humanité connectée.
Nous, témoins d’une ère révolue, avons vibré au diapason des dessins animés et séries qui ont orchestré notre imaginaire. Certes, nous avons valsé sans casques de protection, en quartet avec l’aventure, mais toujours en harmonie les uns avec les autres, au-delà des écrans qui, aujourd’hui, modulent notre façon d’être ensemble.
La jeune génération, chefs d’orchestre de demain, explore à présent des galaxies numériques que nous n’aurions pu qu’imaginer. Ils composeront leurs propres mouvements, parfois en fausse note, aspirant à une symphonie plus clémente et majestueuse que celles que nous avons jouées.
Ils portent désormais la mélodie d’un futur où l’harmonie avec notre planète, avec nos prochains, et avec notre essence doit être retissée. Ils puiseront dans notre légende comme nous avons emprunté à celle de nos ancêtres.
Car c’est la véritable essence de notre espèce : une suite de mélodies, où chaque génération enrichit l’œuvre collective avec ses propres accords, ses dissonances et ses refrains. Et s’il y a un refrain à reprendre, c’est que ni les avancées technologiques, ni la nostalgie ne dictent notre humanité. Ce sont nos espoirs symphoniques, nos rêves unifiés et notre engagement pour léguer aux suivants un monde plus sûr, plus sage, et plus beau.
Honorons donc les arpèges du passé, jouons le staccato du présent et écrivons la rhapsodie de l’avenir, car la quintessence de chaque époque se trouve dans notre capacité à composer ensemble l’opéra d’une humanité harmonieuse.
Réponse avec l’aide ChatGPT 4 aux publications nostalgiques et critiques trop centrées sur les bienfaits de la génération X.
Comme il se pavane, le perfide sagouin, Toujours à chipoter, ici et là, Griffant sans relâche, ça et là, Son art de détruire, c’est certain, Est loin de refléter son intellect. Plutôt, il dévoile un coeur sec, Dénué d’humanisme et de noblesse d’âme. Quel mentor désolant il fait, Ce petit personnage à la voix forte, Si grand en paroles, Qu’il s’y emmêle les pieds. Pourtant, il continue à se vanter, Notre Machiavel des poubelles !
Une mouche vient voleter près de moi. Insatiable, elle bourdonne à mes oreilles, esquisse une danse audacieuse, se paie le luxe d’un atterrissage sur le sommet de mon nez, puis ose effleurer mes yeux avant de se poser délicatement sur ma main. Mon Dieu, comme elle m’exaspère !
Mon cher père me revient en mémoire. Dans de telles situations, à table, avec un air empreint de détermination, il aurait promptement saisi une serviette et se serait adonné, sans hésitation, à l’acte héroïque de l’aplatir avec un claquement des plus sonores.
Quant à moi, mon cœur n’est guère taillé pour une telle brutalité. Je rêverais plutôt pour elle d’une fin chimique où, avec une lenteur majestueuse, elle s’évanouirait de l’autre côté du miroir. Ou peut-être qu’un drone, minuscule et agile, prendrait la relève, se lançant dans une chasse acharnée pour la neutraliser sous une pluie de tirs.
À la maison, la méthode est plus discrète : je les invite, avec une certaine malice, à danser contre une grille électrique où elles pétillent dans un éclat de joie.
Il est bien connu qu’avec l’âge, nous nous rapprochons de ces créatures et, surtout, de leur descendance. C’est pourquoi, mon aversion pour les mouches demeure sans égale.
Samedi 22 juillet, 20h30, j’ai besoin de marcher. Les souvenirs me rattrapent ; je ne peux pas courir plus vite qu’eux. Combien de temps, combien d’années déjà que tu n’es plus là ? Dans le lointain, sur la place de Péruwelz, les manèges font leur tintouin, mais ma tête n’est pas vraiment à la fête.
Il y a combien de temps déjà ? C’était en 2015, tu avais emmené Louane à la foire ce dimanche-là. Tu l’avais promenée dans le parc et les attractions. Vous étiez revenus avec une grosse peluche : une souris avec une tétine dans la bouche. Ce sera pour elle ton cadeau d’adieu. Moi, j’étais resté à ta maison à regarder l’arrivée du Tour de France. Je ne réalisais pas que cette arrivée cachait un départ définitif, le tien. Trois jours plus tard, boum patatra, un coup de fil m’annonçant que tu n’étais plus de ce monde. C’est un peu horrible, j’avoue, pas de tristesse, mais quand même, quelque chose est parti avec toi. Quelque chose est aussi resté avec moi, comme transmis.
Je m’attarderai sur la transmission agréable. Pour la désagréable, j’ai de quoi développer tout un volume, et d’ailleurs je ne m’en prive pas. Mais ici, je voudrais m’attacher surtout à ce legs positif que tu m’as laissé, que tu as laissé. Un goût pour la pédagogie, un souci de t’occuper de tes petites-filles, un besoin d’être connu et reconnu. J’aurais quand même préféré que nous ayons eu une relation moins conflictuelle. Pourquoi diable voulais-tu instituer une relation de pouvoir là où il n’y en avait pas besoin ? Je cherche toujours à comprendre. Peut-être une maladie familiale ?
Bref, tu as fini la symphonie déconcertante de ta vie sur une note agréable, et grâce à l’effet de récence, tu laisseras une marque positive. N’est-ce pas l’essentiel ? Ce que je peux te dire également, c’est que depuis que tu es parti, je me sens le prochain sur la liste. Qu’est-ce que ça peut me motiver ! Du côté masculin, ce sera moi. Fatalement, il n’y en a pas d’autres ! Je suis l’ultime maillon de la chaîne en extinction des Monsieur Rivière. Comme le dernier des Mohicans. Je voudrais au moins une fin glorieuse, faute de transmettre un garçon à la prochaine génération. Heureusement, il reste des petites filles, mais pour le nom Rivière, ça me semble compliqué qu’il puisse perdurer.
Que reste-t-il après la fin ? Les souvenirs, une photo dans un cadre et puis, quand les gens qui se souviennent de vous seront partis, plus rien ! Ah ! Cette fichue quête de l’immortalité ! Ce grand œuvre de la continuité ! Restera-t-il même de l’humain un beau matin ? Vanité des vanités, tout est vanité. Et pourtant, tous ces liens, toutes ces relations, tout ce tissu social, tout ce tissu familial qui se déroule, s’enroule et nous roule dans la farine d’un pain à partager pour notre humanité. Quel sens a cette vie ? Quel sens a cet oubli ? Une œuvre à laisser ? Encore faut-il qu’elle survive, qu’elle nous survive, et pour combien de temps encore ? Tout le monde n’est pas un Platon, tout le monde n’est pas un Montaigne, tout le monde n’est pas un Blaise Pascal, tout le monde n’est pas Jean de La Fontaine ni Jean-Jacques Rousseau, promeneur solitaire sur cette terre. Et si l’humain disparaît, que restera-t-il ?
Vanité des vanités, poussière sur le confetti de la terre. Quel sens de chercher ce sens quand on n’est qu’une poussière dans cet univers ? Je me le demande souvent.
Désolé papa, je te donne peut-être mal à la tête avec mes états d’âme. Au cas où tu aurais encore la possibilité d’avoir mal à la tête ou de m’écouter, car en définitive, peut-être es-tu bien tranquille, installé dans ton néant. Peut-être es-tu comme certains aiment à le peindre, une étoile brillant dans notre ciel, c’est très joli et poétique, mais peut-être aussi un rien, trop beau pour être vrai. La loi de la Nature, c’est que quand les atomes finissent d’être rassemblés pour remplir leurs tâches, ils se séparent et retournent à d’autres tâches. Atomes en fusion, fission, énergie, univers quantique, trou noir. Un jour, quelque part sur une petite planète perdue, des cerveaux ont commencé à prendre conscience du monde dans lequel ils vivaient, et depuis, quelle aventure ! Ils se sont mis au centre de l’univers, alors qu’ils n’en sont qu’un point, mais de leur point de vue, ils sont au centre. Se voir au centre ou voir du centre, quelle perspective, mais se croire le centre, quelle erreur ! Pauvre homme, pauvre être humain qui se croit si grand, ce roseau pensant, mais si peu aussi en vérité.
21h10, je suis à la moitié du chemin, des lapins gambadent dans les prés, ils s’égayent dans tous les sens. J’ai faim. Quelle conscience un lapin a-t-il de cette vie où il gambade entre herbe et serpolet ? Je n’en sais trop rien, je ne peux qu’imaginer. Quelle vision un lapin a-t-il du bonheur ? Je n’en sais rien, je ne peux également qu’imaginer. A-t-il un sens à sa vie de lapin ?
Merde, voilà qu’il pleut, il serait temps que je rentre avant d’être trempé. Parfois, il faut que la réalité vienne nous tirer du rêve éveillé.
L’eau est là, elle tombe, elle dissout les éléments. Chaque élément s’éclate en particules qui se dispersent. Ainsi en va-t-il de nos atomes, qui retourneront un jour au grand tout et qui, bien qu’ils ne forment plus un tout, constituent d’autres entités.
Il en va de même pour tout ce que nous avons accompli : c’est comme une chaîne de transmission qui ne cesse de se propager à travers le temps. Notre existence laisse des empreintes, des souvenirs, des idées qui continueront à influencer ceux qui viendront après nous. Mais comme dans l’âme des poètes, le nom de l’auteur est perdu. Comme dans le désert de White Sands, au Nouveau-Mexique, les traces, les empreintes d’un humain persistent, mais on ne sait plus qui était ce dernier.
Au-delà de cette transmission matérielle, il subsiste également des souvenirs intangibles, des émotions partagées, des moments de bonheur et de tristesse qui se fondent dans l’histoire collective de l’humanité. Chaque vie, aussi insignifiante soit-elle à l’échelle de l’univers, contribue à tisser la trame complexe de l’expérience humaine.
Peut-être que l’immortalité ne réside pas dans la quête égoïste de laisser une trace indélébile, mais plutôt dans le fait de se fondre harmonieusement dans cette symphonie de la vie. Accepter que tout est éphémère, mais que ce caractère fugace est justement ce qui donne de la valeur à chaque instant.
Ainsi, que nous soyons des étoiles brillantes dans le ciel ou de modestes promeneurs solitaires, notre destinée commune est de participer à ce grand ballet de l’existence. Vivre intensément, aimer, partager, apprendre, grandir : tout cela compose notre passage éphémère sur cette petite planète perdue dans l’immensité de l’univers.
Et donc, lorsque viendra notre propre « dernier tour de piste », nous pourrons être satisfaits d’avoir contribué, à notre manière, à cette danse cosmique, sachant que nos actions, nos mots et nos rêves auront trouvé leur place dans le vaste tableau de la vie, là où tout se termine et tout commence.
Alors, promeneur solitaire, continue ton chemin, laisse tes traces dans le sable du temps, et que la beauté de l’éphémère te guide vers un sens profond, celui qui se découvre au cœur de l’instant présent. Et ainsi, peu importe la fin, car dans l’infini de l’univers, tout est relié, tout est un.
Dans l’âpre voyage du jour, où l’astre de lumière frappe d’un regard Le sommet semble si loin, alors que le sac, ce fardeau, devient sans égard. Ainsi la marche semble éternelle, chaque pierre sous le pied, Un combat à livrer, un pas après l’autre, sous le poids des années.
Le souffle nous trahit, se cachant derrière les montagnes, Aussi fugitif que les rêves, il nous laisse sur la campagne. Le chemin, ce maître intransigeant, devient la leçon à suivre, Chaque souffle, chaque pas, nous apprend à vivre.
Le retour à la vallée, après avoir effleuré les cieux, Est-ce là la fin de l’épopée, la fin de nos jeux ? Le sommet était-il donc le but, la récompense suprême ? La montagne nous répond simplement : « La fin n’est que le début d’un autre poème. »
Comme le chemin de Montaigne, ce voyage solitaire, Ressemble à la danse de la vie, qui nous mène toujours en terre. Le jour où le sommet est atteint, le cœur est empli de mélancolie, Car la descente n’est pas la fin, mais le début d’une nouvelle harmonie.
Le sentier de la montagne, le voyage de notre existence, Tous deux sont le reflet de notre persévérance. Que ce soit sur les cimes ou dans la vallée, au clair de la lune, La vie, tout comme la montagne, est une mélodie que l’on fredonne.
Pascal Rivière pour les idées et les derniers détails, ChatGPT4 pour la mise en forme globale
Monsieur le Président, J’accuse! J’accuse, en ces temps d’ultra-capitalisme, les serviteurs de la déesse-argent de sacrifier l’âme de l’humanité sur l’autel de la cupidité. Ces fils du néo-libéralisme, disciples des marchés dérégulés, détournent les idéaux de la fraternité et de la solidarité qui devraient guider nos sociétés. Monsieur le Président, Karl Marx nous avertissait déjà de l’exploitation inhérente au capitalisme, où le prolétariat était opprimé par les forces du capital. Et voilà que sous nos yeux, le monstre du néo-libéralisme, plus vorace que jamais, dévore les plus faibles. J’accuse les marchés financiers de s’ériger en nouveaux dieux, exigeant de la société des sacrifices sans fin, sans égard pour la dignité humaine. Nous assistons à la glorification de la compétition, de l’égoïsme, à l’établissement de lois qui honorent le veau d’or et condamnent les êtres humains à la servitude économique. J’accuse les politiques de dérégulation et de privatisation, engendrées par le néo-libéralisme, de saigner les services publics qui devraient protéger les citoyens. Les hôpitaux, les écoles et les institutions qui incarnent le cœur de notre pacte social sont vendus au plus offrant, privant la masse de la possibilité d’une vie digne. J’accuse les multinationales de sacrifier l’environnement et l’avenir de nos enfants pour remplir leurs coffres. Leurs actions mettent en péril les ressources de notre Terre-Mère, et l’on regarde sans broncher l’air se vider de sa pureté, l’eau de sa clarté, et la terre de sa fertilité. J’accuse les médias, complices de ce grand théâtre, de distiller un discours qui réduit l’homme à une simple unité économique, et qui le force à se prosterner devant le marché en croyant en sa main invisible, alors qu’il n’est qu’un pantin dans un jeu orchestré par les puissants. J’accuse les dirigeants qui, aveuglés par leur soif de pouvoir et de richesse, ignorent les cris de leurs concitoyens qui dépérissent dans la misère. Ils se complaisent dans leurs palais, pendant que l’ouvrier peine et que le chômeur désespère. En écho à Émile Zola, qui s’insurgeait contre l’injustice et l’aveuglement de son époque, je vous implore, Monsieur le Président, de ne pas rester sourd aux souffrances de ceux que le néo-libéralisme a laissés pour compte. Réveillons-nous! Le véritable progrès est celui qui met l’humain au centre, qui bâtit des ponts et non des murs, et qui cherche l’harmonie plutôt que la domination. C’est en faveur de la justice, de l’égalité et de la fraternité, que je lance cet appel. Résistons à la tentation de vénérer l’argent et retrouvons le chemin de la coopération, de l’empathie et de la compassion. Monsieur le Président, l’histoire est un fleuve impétueux, et nous sommes tous de petits cailloux dans son courant. Mais c’est en unissant ces cailloux que l’on peut construire des digues, changer le cours des eaux et façonner l’avenir. J’accuse, mais j’espère aussi. J’espère que nous puissions repenser notre modèle de société. Prenons exemple sur les grandes figures de l’histoire qui ont combattu pour l’égalité, comme Marx, qui s’est insurgé contre les inégalités inhérentes au capitalisme. Souvenons-nous que nous sommes capables de grandeur lorsque nous plaçons l’intérêt commun au-dessus de l’intérêt individuel. J’en appelle donc à un renouveau, à une révolution des cœurs et des esprits. Qu’il ne s’agisse pas d’une révolution violente, mais d’une révolution éclairée, guidée par les principes de solidarité, de partage, et de respect envers l’humanité et la Terre qui nous nourrit. Que notre objectif ne soit plus la croissance perpétuelle d’un PIB qui ignore le bien-être des citoyens, mais l’éclosion d’une société où chacun a accès à l’éducation, à la santé, à un travail digne et à un environnement sain. Monsieur le Président, il est de votre devoir, et du nôtre en tant que citoyens, de défendre ces valeurs, de lutter contre l’asservissement de l’homme par l’homme, et de bâtir un monde plus juste. Ce monde n’est possible que si nous renonçons à l’adoration aveugle du profit, et si nous choisissons la voie de l’humanisme et de la coopération. C’est un combat ardu, mais noble, et il est impératif que nous l’emportions pour les générations futures, de peur qu’elles ne maudissent notre inaction et notre complaisance face à un système qui les aura asservies. Avec une foi indéfectible en l’humanité et en son potentiel de changement, je vous adresse, Monsieur le Président, mes plus respectueuses salutations. Citoyen(ne) engagé(e), Imaginez ce genre de texte envoyé au Président Macron ? Dans la série l’Art du Prompts voici ce que Chat GPT4 m’a produit lorsque je lui ai demandé : « Pourrais-tu me faire un j’accuse dans le style d’Emile Zola avec les idées de Karl Marx mais contre le néo-libéralisme et ses pratiques où l’homme est asservi par l’homme au profit du profit et d’un petit nombre de nantis au détriment d’une masse de plus plus grande d’humains qui s’appauvrissent ?
Pascal Rivière aidé par ChatGPT4, la pensée de Karl Marx et le style d’Emile Zola