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L'art de rentrer dans le lard du sujet

Le Bateau Vivre ..

Le temps passe… Nonchalant… Le monde nous mène en bateau. Un homme de plus en plus âgé se dit ici qu’il est temps de rédiger son testament. C’est un message d’un errant adressé aux autres errants de cet univers et aux petits-enfants de la Terre. Aux générations futures qui voudront bien tenter de le comprendre.

Dans les pages de ce blog, j’explique mes motivations, très banales et somme toute très vaniteuses, à écrire.

Laisser un message aux générations qui suivent, si elles le veulent !

Le métier d’enseignant m’a bien fait comprendre, au fil du temps, que rien ne se transmet si l’autre n’en veut pas.

Mon besoin de transmission, non génétique mais intellectuelle, cherche juste à remplir ici et maintenant ce besoin de reconnaissance et de valorisation qui me tenaille depuis l’aurore de ma vie. Il me chatouillera encore jusqu’à la nuit qui sera cachée par le crépuscule.

Ces besoins ne seront comblés que si je remplis ceux des lecteurs de ces lignes, s’ils sont parvenus jusqu’ici.

C’est une tâche difficile dans ce monde fait d’immédiateté, de bling-bling, d’accroches et de trompe-l’œil.

Je me hâte d’écrire sur un support qui durera peut-être. Je joue aux dés, en pariant sur la survie de ce site de blogs. Le reste appartient au destin, aux lois de l’organisation et du chaos, à cette énergie qui peut jaillir soudainement ou qui ne viendra jamais…

« Alea jacta est » disait l’autre que je ne suis pas. Mais comme lui, je franchis le pas. Le Rubicon avant le Styx, que j’espère encore lointain, mais qui me motive « hic et nunc »…

Qui vivra verra, qui lira saura peut-être et peut-être pourra..

Il sait bien que n’écoute que qui veut entendre, mais je prends le risque d’être une voix dans le désert, de lancer une bouteille à la mer.

Confie tes pensées amères à la mer. Que l’écume les emporte et que les vagues les enroulent, tels les mouvements usuels du quotidien. Inutile de se rebeller face au mouvement des vagues. Elles ne peuvent qu’aller et venir. Comme la marée ne peut qu’inlassablement aller et venir au fil du temps. Les mouettes lancent leurs cris sporadiques, mais ce n’est que le cri d’un fou, d’un passant face à l’inexorable mouvement du temps. Ce sont les signes de ponctuation du long discours de la vie et de la mort des éléments d’un monde en mouvement.

Pascal Rivière

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

PETITE HISTOIRE DU GRAND SOIR

Dans un royaume lointain, du vieux continent charmé,

Un héros s’éleva, Mélenchon fut son nom.

Armé de la lutte, d’espoir, par Marx bien armé,

Il chercha à libérer Dame Pension, ô noble action.

Au loin grondait la bête, nommée Dragon Macron,

Tenant en ses griffes le peuple attristé,

Usant de néolibéralisme, vil grimoire, vil pion,

Il voulait, par cupidité, l’âge de repos voler.

Mais Mélenchon, noble et sage, dans la plaine avança,

Brandissant son épée, appelée Solidarité,

Il cria : « Au nom du peuple, cesse ce tracas,

Rends-nous Dame Pension, vile créature damnée! »

« Je suis Macron, le Dragon, serviteur des puissants,

Mon coffre est bien garni, ma loi ne cédera point.

Je fais travailler les vieux, jusqu’au dernier instant,

Car ma gorge est avide, je ne lâcherai rien, vil chien! »

Mélenchon, sans reculer, invoqua l’aide des Cieux,

« Ô Sécurité Sociale, avec toi je peux triompher,

Que tes administrateurs m’accompagnent tels des dieux,

Libérons notre Dame, que le peuple puisse souper! »

Les caisses de la Sécu en chevaliers se muent,

Le combat s’intensifia, un tumulte dans la plaine retentit,

Par le peuple insoumis, le Dragon fut assailli!

De casseroles attachées à sa queue, quel tintamarre, quelle folie!

Puis un tourbillon de manifestations dans la plaine surgit,

Le peuple, avec banderoles et chants, de courage s’enhardit.

« Élisabeth, la Borne, ministre de l’ombre, assiste-moi! »

Hurla le Dragon, honni par tant de moqueries,

Mais le vent souffla et emporta la Borne avec fracas,

Et sur un amendement, elle fut prise dans une bourrasque grise.

Enfin, Mélenchon s’avança, près du dragon terrassé,

« Dragon Macron, comprends-tu, le peuple n’est pas idiot?

Par la fraternité, l’égalité, nous nous sommes élevés,

Retourne à ta tanière, réfléchis avec tes lingots. »

Dame Pension fut libérée, et dans le royaume on chanta,

Des louanges au chevalier qui sauva l’âge doré.

Car avec courage et humour, le néolibéralisme il combattit,

Le héros Mélenchon, en chansons sera toujours célébré.

Evidemment, c’est pure fiction ..

Pascal Rivière