On connaissait le Père Noël est une ordure mais la Mère Noël n’est pas en reste.
La mère Noël est une ordure : un blues noir pour les cœurs cabossés
Il y a des chansons qui claquent comme une porte dans la nuit, des morceaux qui ne demandent pas la permission pour s’installer dans votre âme. La mère Noël est une ordure est de celles-là. Un blues noir, brut, désabusé, qui raconte l’histoire d’un homme perdu entre ses souvenirs, ses amours passées, et ses propres contradictions.
Cette chanson, c’est avant tout une atmosphère. Elle commence doucement, presque en chuchotant, avec une guitare plaintive et une contrebasse qui gronde comme un vieux moteur. Puis la voix s’élève, rauque, sincère, comme si elle sortait d’un bar enfumé où le temps s’est arrêté. On y entend un Noël qui n’a rien de festif, un être fatigué, abusé par trois figures féminines qui l’ont marqué à jamais : une blonde, une brune, une rousse. Trois étoiles brûlantes qui éclairent sa solitude autant qu’elles la creusent.
Une chanson entre jazz et mélancolie
Ce morceau puise ses racines dans le blues, mais il flirte avec le jazz noir. La mélodie est lente, pesante, presque hypnotique. Un saxophone rauque y pleure des notes qui semblent s’éteindre dans la nuit, tandis que le piano suspend des accords qui vous laissent en apnée. C’est le genre de musique qui vous fait sentir la fumée des cigarettes, le poids des regrets, et cette lumière vacillante d’un néon qui clignote “Noël” dans un café désert.
Les paroles sont aussi percutantes que la musique. Elles parlent de désirs, de blessures, et d’illusions brisées. « Blonde en or ou toc ? Brune froide comme un bloc ? Sorcière rousse, ma malédiction, » chante la voix avec une résignation qui frappe juste. Ce refrain, à la fois simple et obsédant, résonne comme un mantra pour tous ceux qui ont aimé, perdu, et continué malgré tout.
Un cri dans la nuit : « Ouais, la mère Noël est une ordure ! »
Le moment qui reste, qui marque, c’est cette conclusion. Après un voyage à travers la mélancolie et les souvenirs, la chanson se termine sur un cri amer, presque désespéré : “Ouais, la mère Noël est une ordure !” Une phrase qui résume tout le poids de cette désillusion. Noël, ici, n’est pas une fête. C’est une façade, un prétexte pour déterrer les regrets et affronter ses fantômes.
Un morceau à écouter les yeux fermés
La mère Noël est une ordure est plus qu’une chanson : c’est une expérience. Elle ne cherche pas à plaire, mais à toucher. À sa manière, elle parle à tous ceux qui ont traversé des nuits difficiles, ceux qui savent que la vie est rarement un conte de fées, et que parfois, tout ce qu’il reste, c’est un bon vieux blues pour tenir debout.
Si vous aimez les morceaux qui ont du caractère, de la profondeur, et une sincérité brute, alors cette chanson est pour vous. Écoutez-la les yeux fermés, laissez-vous emporter par ses notes sombres et ses paroles acérées. Et souvenez-vous : parfois, la mère Noël est vraiment une ordure.
De l’histoire personnelle à l’expérimentation IA : La métamorphose de Dominique
Il y a des histoires qui dorment pendant des années avant de se réveiller sous une forme inattendue. Celle-ci commence dans une salle de cours où j’enseignais la psychologie, et ressurgit aujourd’hui dans une réinterprétation musicale assistée par l’intelligence artificielle.
La Genèse : Une Histoire Vraie
À l’époque, j’étais professeur de psychologie. Une rencontre, une histoire d’amour avec une professeure de français, et puis la rupture dans un restaurant grec. Ces moments de vie qui semblent anodins mais qui laissent leur empreinte. Des années plus tard, cette histoire personnelle s’est transformée en inspiration créative, donnant naissance à une réinterprétation singulière de « Dominique » de Sœur Sourire.
La Transformation Artistique
Le choix de détourner « Dominique » n’est pas anodin. Cette chanson religieuse des années 60, avec son refrain enjoué « nique nique », offrait un contraste saisissant avec mon histoire. La transformation de cet hymne joyeux en une confession cynique s’est imposée comme une évidence. La moussaka qui refroidit, les promesses non tenues, le whisky (imaginaire) qui ravive les souvenirs… Chaque élément du texte puise dans le réel pour créer quelque chose de nouveau.
L’Alchimie de l’IA
Pour donner vie à cette réinvention, j’ai fait appel à Suno AI. L’intelligence artificielle a su capturer l’essence de ce que je voulais exprimer : un swing lent qui porte des paroles où l’ironie le dispute à la mélancolie. La voix générée par l’IA apporte une distance qui permet paradoxalement de mieux toucher à l’universel de ces histoires d’amour qui finissent dans l’amertume.
Du Personnel à l’Universel
Cette chanson est finalement devenue plus qu’une simple histoire personnelle. Elle parle de ces moments où l’on se croit au paradis avant de retomber brutalement sur terre, de ces souvenirs qui nous habitent longtemps après, de la façon dont on peut transformer une blessure en création. Le temps a fait son œuvre, permettant de regarder le passé avec un mélange de tendresse et d’ironie.
Une Expérience Créative Unique
Cette réinterprétation montre comment l’art peut naître du croisement improbable entre une expérience personnelle, une chanson populaire et les nouvelles technologies. L’IA n’est pas ici un simple outil, mais un moyen de réinventer le passé, de lui donner une nouvelle dimension.
Conclusion
De la salle de cours au studio virtuel de Suno AI, cette version de « Dominique » témoigne de la façon dont nos histoires personnelles peuvent se métamorphoser avec le temps. Elle illustre aussi comment l’intelligence artificielle peut nous aider à transformer nos souvenirs en création artistique, en leur donnant une nouvelle vie inattendue.
Vous pouvez découvrir cette réinterprétation de « Dominique » sur ma chaîne YouTube et Tik Tok.
Amis mélomanes et philosophes en herbe ! Je partage avec vous une expérience créative fascinante… Tout est parti d’un texte provocateur imaginant Voltaire débarquant dans nos bistrots modernes, troquant sa dentelle contre une gabardine pour combattre l’obscurantisme contemporain. Ce texte satirique, je l’ai soumis à Claude (l’IA d’Anthropic) pour le transformer en chanson. 👉 D’abord le texte original :
Alors ouais, on a eu le siècle des Lumières, un truc brillant, étincelant, qui te filait presque des coups de soleil au cerveau. Une époque où les cerveaux s’allumaient comme des guirlandes un 14 juillet ! Les mecs pensaient qu’en tondant l’ignorance à la racine, on planterait des chênes de sagesse pour l’éternité. Et là-dessus, y’a un rigolo, un abruti, ou pire, une horde d’abrutis, qui s’est dit : « Tiens, si on coupait le courant ? »
Maintenant, regarde où on en est : c’est l’obscurité totale. Des types qui t’expliquent avec aplomb que la Terre est plate comme une galette bretonne, que les vaccins, c’est pour te transformer en antenne 5G, et que le changement climatique, c’est une invention pour vendre des éoliennes. T’as beau leur balancer des faits sous le nez, ils te regardent comme si t’essayais de leur expliquer la physique quantique en patois.
Et le pire ? C’est qu’on les applaudit, ces clowns. Tu les vois partout : sur les réseaux, à la télé, au comptoir du troquet. Ils causent fort, mais jamais juste. Ils vendent des salades tellement périmées qu’on devrait les appeler Charcutier en Chef. La science ? Ça les gonfle. La logique ? Trop fatigant. Tout ce qui demande plus de deux neurones ? Niet, c’est hors service.
Et pendant ce temps, en haut, y’a les malins, les vrais, ceux qui tiennent les ficelles. Ils adorent ce bazar, eux ! Plus c’est le foutoir en bas, plus ils se fendent la poire. T’imagines bien que dans le noir, ils remplissent leurs poches en toute tranquillité. Un peuple qui réfléchit, ça les emmerde. Mais un peuple qui gobe tout et qui gueule sans savoir, ah ça, c’est du pain bénit !
Mais attends, faut pas croire que je te laisse sur cette note de cafard. Parce qu’y a encore des allumés, des vrais, qui continuent de tenir la chandelle. Ces types-là, c’est des gladiateurs ! Ils se battent contre la connerie à mains nues, à coups de bouquins, de conférences et de « non mais sérieusement ? ». Ce sont eux, les derniers éclaireurs dans cette forêt de débiles.
Alors toi, l’ami, oui toi qui lis ces mots : lâche pas l’affaire. Rallume les neurones, tiens bon la barre. Pose des questions, creuse les trucs. Et surtout, laisse jamais un âne déguisé en prophète éteindre ton cerveau. Parce qu’un monde sans lumière, c’est comme une bière sans mousse : ça donne envie de pleurer.
Et si on s’y met tous, va savoir, on rallumera peut-être le lampadaire. Parce que franchement, c’est pas une bande de clowns qui va nous condamner à marcher dans le noir !
✨ Puis la magie opère… Claude transforme ce monologue en « Swing de Voltaire », structuré en refrains évolutifs et couplets rythmés. La chanson a ensuite été mise en musique grâce à Suno AI. 🎵 Résultat : une chanson swing qui fait dialoguer tradition et modernité, dans l’esprit de Nougaro et du jazz de Saint-Germain-des-Prés !
Le Swing de Voltaire
Intro musicale
Refrain 1 – Calme Voltaire a troqué sa dentelle Pour une vieille gabardine, Dans les bistrots, il interpelle Les prophètes de la machine. « Mes gars, faut qu’on cause, qu’on s’explique, J’ai dans ma poche des Lumières, Pour éclairer vos esprits cyniques, Avant qu’tout parte en l’air ! »
Couplet 1 Le siècle des Lumières brillait comme un soleil, Les cerveaux s’éclairaient, c’était pas du pareil, On tondait l’ignorance jusqu’à plus soif, Pour planter la sagesse, fallait qu’ça chauffe ! Mais v’là qu’un beau matin, des rigolos d’service Ont coupé le courant, propageant leurs vices, Maintenant c’est le noir, total black-out, La bêtise qui règne, partout, c’est fou !
Refrain 2 – Tendu, irrité Voltaire a quitté sa dentelle Pour sa vieille gabardine, Dans les bistrots, il gueule, il démêle Les nœuds d’la sourde machine. « Mes gars, la connerie vous appelle, Mais j’ai mon flingue qui s’illumine, De mes Lumières éternelles, J’vais vous r’faire la médecine ! »
Couplet 2 Y’en a qui t’expliquent que la Terre est une crêpe, Que les vaccins transforment en antenne qui pète, Le climat qui change ? Une invention d’marchand, Pour vendre des moulins tournant dans le vent ! Tu leur sers des faits, ils te r’gardent bizarre, Comme si tu parlais le langage des bars, La science les gonfle, la logique les fatigue, Deux neurones maximum, c’est leur intrigue !
Refrain 3 – Déterminé, combatif Voltaire fait plus dans la dentelle Il enfile sa gabardine, Dans les bistrots, c’est l’étincelle Qui fait sauter la machine. « C’est fini les conneries mortelles, Mes Lumières vous illuminent, La raison sera éternelle, La vérité s’obstine ! »
Couplet 3 En haut les malins se frottent les mains, Plus c’est le bordel, plus ils font leur pain, Un peuple qui pense, ça les emmerde bien, Mais des gobeurs d’salades, ça leur convient ! Pourtant y’a encore des fous, des illuminés, Qui tiennent la chandelle sans jamais flancher, Des gladiateurs armés de leurs bouquins, Qui s’battent pour que l’esprit reprenne son train !
Final – Tempo ralenti Alors rallume tes neurones, mon pote, Pose tes questions, creuse la note, Un monde sans lumière, c’est comme un jazz sans blues, Une bière sans mousse, un esprit qui s’use… Laisse pas les clowns éteindre ton cerveau, On va rallumer tous les flambeaux, Car Voltaire en gabardine te le dit tout bas : « La lumière reviendra, crois-moi ! »
Refrain Final – Triomphal bluesy Voltaire a jeté sa dentelle Béni soit sa gabardine, Dans nos esprits, étincellent Les restes de sa machine. « Les gars, la lumière est si belle, Quand elle perce la routine, De ses rayons qui rebelles, Font danser la doctrine ! »
🎨 La pochette, créée par IA également, s’inspire des cercles intellectuels de la Harlem Renaissance – ces lieux où la pensée libre trouvait refuge dans une atmosphère enfumée de jazz et de discussions passionnées. Un projet 100% IA-ssisté qui démontre comment ces nouveaux outils peuvent servir la créativité tout en respectant l’esprit des Lumières : questionner, créer, partager ! 💭 Qu’en pensez-vous ? L’intelligence artificielle peut-elle nous aider à réinventer notre rapport à la philosophie et à la création artistique ?
Dans la grande tradition de la chanson française qui sait rire de nos travers, « Hôtel Terminus » pose un regard acéré sur un phénomène de société aussi actuel que préoccupant. Sur un air de jazz entraînant porté par une clarinette swinguante, cette composition dépeint la descente aux enfers d’une veuve qui brade son passé tout en cherchant l’amour sur Internet.
Une réalité contemporaine
Le texte, ciselé dans un style qui fait écho aux dialogues mordants de Michel Audiard, nous plonge dans l’univers des arnaques modernes. Notre protagoniste, une veuve esseulée, se retrouve prise dans l’engrenage des voyants en ligne, des sites de rencontres douteux et des escrocs numériques qui ont flairé la bonne affaire. Entre les numéros surtaxés et les faux princes charmants, c’est toute une vie qui part en fumée à l’Hôtel Terminus.
Le contraste saisissant
L’originalité de l’œuvre réside dans le contraste délibéré entre la légèreté de la mélodie jazz et la gravité du propos. La clarinette danse, le swing nous emporte, mais les paroles nous ramènent à une réalité plus sombre : celle des seniors isolés, proies faciles pour les prédateurs du web. Les collections du défunt mari, les bijoux de famille promis aux enfants, tout part à vil prix dans cette grande braderie des souvenirs.
Un message universel
Si l’histoire peut prêter à sourire, elle n’en demeure pas moins un reflet de notre époque. Combien de nos aînés se retrouvent ainsi vulnérables face aux sirènes d’Internet ? La chanson pointe du doigt, non sans humour, cette réalité souvent passée sous silence : la solitude qui pousse aux mauvaises décisions, l’espoir qui rend aveugle, et ces escrocs modernes qui savent si bien en profiter.
Une œuvre qui résonne
« Hôtel Terminus » n’est pas qu’une simple chanson satirique. C’est un miroir tendu à notre société numérique, où la recherche effrénée d’amour et de reconnaissance peut mener à la ruine. Le talent des auteurs réside dans leur capacité à traiter un sujet grave avec légèreté, sans jamais tomber dans le jugement moral.
Le swing enjoué de la clarinette nous rappelle que même dans les moments les plus sombres, la musique peut apporter une touche de légèreté. Une œuvre qui fait réfléchir tout en faisant taper du pied, n’est-ce pas là le meilleur de la chanson française ?
Premier couplet V’là la veuve qui s’languit d’amour Sur son portable elle passe ses jours À claquer son pognon sans r’tour Dans des voyants à deux balles Les numéros qui font la malle Avec son fric, c’est pas normal !
Refrain 1 La vieille bique, la vieille bique Elle a plus d’fric, elle a plus d’fric À force de croire aux beaux discours Elle s’fait plumer, jour après jour La vieille bique, la vieille bique Brade sa vie à l’Hôtel Terminus !
Deuxième couplet Les gigolos lui font les yeux doux « En un an, m’dame, vous s’rez chez vous ! » Pendant qu’ils lui vident les sous Elle s’croit plus fine que les autres Mais s’fait pigeonner et se vautre Dans leurs combines de marlous
Refrain 2 La vieille bique, la vieille bique Sans ses bijoux, sans ses bibelots V’là qu’elle braille contre les escrocs Qui lui ont vidé son magot La vieille bique, la vieille bique Solde ses rêves à l’Hôtel Terminus !
Troisième couplet Sur internet, elle r’trouve soi-disant Son p’tit amour de ses vingts ans Mais c’est du vent, que du flan ! L’vrai, quand il voit sa romance Se tire en courant vers la France Pour pas finir dans sa danse
Refrain 3 La vieille bique, la vieille bique N’a plus d’mari, plus de pognon Plus d’souvenirs, plus d’illusions Plus que des larmes de crocodile La vieille bique, la vieille bique Rêve en solo à l’Hôtel Terminus !
Quatrième couplet Les collections du vieux défunt Les bibelots d’avant-guerre, un par un Partent pour trois fois rien Les bijoux d’famille promis Aux marmots, elle les a bradés Comme si l’passé pouvait s’effacer
Refrain final La vieille bique, la vieille bique N’a plus d’mari, plus de pognon Plus d’souvenirs, plus d’collections Plus que des larmes de crocodile La vieille bique, la vieille bique Crève en solo à l’Hôtel Terminus !
La contradiction peut-elle être source de création ? C’est la question que je me suis posée un jour de pluie, debout sur un quai, mon pied douloureux me rappelant cruellement que la place assise que je convoitais était déjà prise. Dans ce moment de frustration, un jeune homme m’a proposé sa place. J’ai refusé, et c’est précisément ce refus qui a fait naître « Y avait… »
Une étrange rancœur
Comment peut-on ressentir de la rancœur envers quelque chose – ou quelqu’un – dont on a la certitude qu’il n’existe pas ? Cette question, apparemment absurde, est pourtant profondément humaine. Dans « Y avait… », j’ai choisi d’explorer ce paradoxe à travers le prisme d’une relation conflictuelle avec un Dieu absent, jouant sur l’ambiguïté sonore entre « y avait » et « Yahvé ».
Du quotidien à l’universel
Ce qui n’était au départ qu’une expérience banale – l’attente sous la pluie, la douleur physique, un acte de gentillesse refusé – s’est transformé en une réflexion plus large sur notre rapport à l’absence. Le rock blues s’est imposé naturellement comme le véhicule idéal pour exprimer cette dualité entre rage et mélancolie, entre rejet et nostalgie.
Une fusion musicale et poétique
Pour porter ce texte, j’ai choisi de marier deux influences apparemment contradictoires : la musicalité de Paul Verlaine et la puissance du rock blues. Les rimes verlainienne se fondent dans les riffs électriques, créant un espace sonore où la poésie peut rencontrer la rage, où le doute peut côtoyer la certitude.
Structure et symbolisme
La chanson progresse comme une spirale, partant d’un constat simple (« Y avait, disait-on, là-haut ») pour explorer des territoires de plus en plus complexes. Le refrain lancinant « Y avait… Y avait… » agit comme un mantra obsessionnel, rappelant ces pensées qui nous hantent malgré nous.
La coda finale, « Et dans la pluie qui tombe, je bénis nos simples gestes d’hommes », offre une forme de réconciliation – non pas avec l’absent, mais avec notre condition humaine elle-même.
Une invitation à la réflexion
« Y avait… » n’est pas tant une chanson sur la foi ou son absence que sur notre capacité à maintenir des sentiments contradictoires. C’est une exploration de ces espaces étranges de notre psyché où la logique cède le pas à l’émotion, où la conscience de l’absurde n’atténue en rien la force du ressenti.
En fin de compte, cette chanson est une invitation à embrasser nos contradictions, à reconnaître que nos relations les plus intenses ne sont pas toujours avec ce qui existe, mais parfois avec ce qui n’est plus – ou n’a jamais été.
Quand la rupture sonne comme un service client défaillant ou absent
Il y a des moments dans la vie où la réalité dépasse la fiction. Des situations tellement absurdes qu’elles en deviennent… musicales ! C’est ainsi qu’est né « Hey très laid com », un rap qui fait le parallèle entre une rupture amoureuse et l’expérience client la plus kafkaïenne qui soit.
Genèse d’une idée
Qui n’a jamais vécu cette situation où l’on se retrouve face à un mur de silence ? Ces moments où l’on multiplie les messages, les appels, les tentatives de contact, pour se heurter à un vide sidéral. Dans l’amour comme dans le service client, le schéma est étrangement similaire : de belles promesses au début, puis un désert de communication.
Une histoire universelle
Le parallèle est saisissant :
Les promesses initiales mirifiques (« Tu m’avais fait tant de promesses au début »)
L’absence de réponse aux messages (« Mes messages ignorés, mes appels rejetés »)
Le sentiment d’être pris pour acquis après des années de fidélité (« Cinq ans d’relation, quatre liens entre nous »)
La nécessité d’une action radicale pour obtenir une réaction (« Fallait une lettre recommandée pour un simple écho »)
De la frustration à la création
Face à ces situations, deux options s’offrent à nous : se morfondre ou en rire. J’ai choisi la seconde option, transformant une expérience frustrante en création artistique. Car oui, il y a quelque chose d’universellement comique dans ces relations toxiques qui ressemblent tant à un service client défaillant.
Les paroles
Hey très laid com !
Intro Hey, faut qu’on parle, j’peux plus continuer comme ça T’as changé, t’es plus le même, j’te reconnais pas
Couplet 1 Tu m’avais fait tant de promesses au début Des mots doux, des engagements, j’y ai cru Maintenant j’ai deux identités chez toi Double personnalité, comprends pas J’t’avais prévenu de mes attentes, t’as rien écouté Mes messages ignorés, mes appels rejetés
Refrain Hey, j’en peux plus d’attendre Hey, tu n’veux rien comprendre Hey, j’vais devoir partir Hey, c’est fini de souffrir
Couplet 2 Cinq ans d’relation, quatre liens entre nous Tu gères même pas l’essentiel, tu fous tout J’me connecte pour te parler, système down J’attends dans le vide comme une conne De mardi jusqu’à samedi, silence radio Fallait une lettre recommandée pour un simple écho
Refrain Hey, j’en peux plus d’attendre Hey, tu n’veux rien entendre Hey, c’est fait, j’me tire Hey, c’est fini de souffrir
Couplet 3 J’ai trouvé quelqu’un d’autre qui m’écoute Un opéra… teur qui comprend mes doutes Tes promesses faciles, tes pubs mensongères J’pars chez l’concurrent, j’te laisse solitaire J’vais faire ta pub, crois moi Tu l’mérites bien, voilà
Outro Hey… c’est fini Hey… j’me casse d’ici Hey… sans regrets Hey… j’aurais pas dû rester
Une thérapie musicale
Cette chanson est devenue une sorte de catharsis collective. Combien d’entre nous ont vécu ces situations où l’on se sent ignoré, que ce soit par un partenaire ou par un service censé nous « accompagner » ? L’humour permet de transcender la frustration et de transformer une expérience négative en quelque chose de positif.
La morale de l’histoire
Dans toute relation, qu’elle soit personnelle ou commerciale, la communication est la clé. Quand elle devient à sens unique, quand les promesses s’évaporent, quand le dialogue devient impossible… il est peut-être temps de dire « Hey… c’est fini ».
Conclusion
Cette chanson est un clin d’œil à tous ceux qui ont un jour attendu en vain une réponse, qui ont cru aux belles promesses, qui ont espéré jusqu’au bout un peu de considération. Elle nous rappelle que parfois, la meilleure réponse à l’absurde est d’en rire… en musique !
PS : Toute ressemblance avec des situations réelles serait purement fortuite… ou peut-être pas 😉
Je souhaitais partager avec vous une petite chanson qui me trottait dans la tête depuis quelque temps. Elle raconte l’histoire d’un chat parisien un brin fanfaron, Matuvu, qui se faufile dans les ruelles et les bars de jazz de la capitale.
J’ai choisi le style jazz manouche pour accompagner ses aventures – il me semblait que les rythmiques swing correspondaient bien aux mouvements félins et au caractère espiègle de notre héros. La musique s’inspire modestement de l’ambiance du Hot Club de France, avec ses breaks instrumentaux et ses mélodies dansantes.
C’est une chanson légère, qui ne se prend pas au sérieux, à l’image de son personnage principal. Matuvu apparaît et disparaît au fil des couplets, laissant derrière lui un peu de sa fantaisie et de son mystère…
Si vous avez envie de la redécouvrir, vous pouvez l’écouter sur les plateformes habituelles.
J’espère qu’elle vous arrachera un sourire !
Paroles:
M’as tu vu , ce matou Matuvu ?
Word spoken M’as tu vu , ce matou Matuvu ?
Intro musicale
Couplet 1 Regardez ce matou qui se faufile en douce, Sur les toits de Paris, sa démarche est si douce, Pas un bruit, pas un son, juste un sourire malin, Comme un roi du jazz hot qui fait son petit malin !
Refrain swing Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu, m’as-tu vu swinguer ? C’est Matuvu qui fait son numéro préféré ! Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu voltiger ? C’est Matuvu, le chat qui aime parader !
Break instrumental – swing manouche
Couplet 2 Les chattes du quartier le regardent qui passe, Il leur fait un clin d’œil avec toute sa grâce, Puis disparaît soudain dans un jazz de velours, Comme un accord mineur qui s’évade toujours !
Refrain swing Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu, m’as-tu vu swinguer ? C’est Matuvu qui fait son numéro préféré ! Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu voltiger ? C’est Matuvu, le chat qui aime parader !
Break instrumental – solo de violon style Grappelli
Couplet 3 Dans les bars de minuit où le jazz est roi, Il se glisse en silence, personne ne le voit, Mais quand vient la musique, il se met à danser, Comme Django sur les cordes, impossible à stopper !
Refrain swing avec variation Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu, m’as-tu vu danser ? C’est Matuvu qui fait ses gammes endiablées ! Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu s’envoler ? C’est Matuvu, le chat qui sait improviser !
Break instrumental – dialogue guitare/violon
Couplet 4 Sur le zinc qui résonne aux accords de la nuit, Il fait sa sérénade, tout le monde le suit, Un moment de magie, puis il s’évanouit, Laissant dans les mémoires son swing qui éblouit !
Final – Refrain ralenti style fin de bal Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu, m’as-tu vu briller ? C’est Matuvu, le roi des chats du quartier ! Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu nous charmer ? C’est Matuvu… mais il vient de s’éclipser !
Quand l’IA s’invite musicalement dans l’absurde contemporain
Une petite expérimentation musicale à partager avec vous aujourd’hui. Rien de révolutionnaire, juste une modeste tentative de faire dialoguer plusieurs univers qui me sont chers : l’humour noir de Pierre Desproges, les jeux de mots de Boby Lapointe, l’absurde de Boris Vian et… l’intelligence artificielle.
Comment est née cette drôle d’idée ?
Tout est parti d’un texte sur notre époque un brin chaotique. Vous savez, un de ces moments où l’on se demande « mais que diable suis-je venu faire dans cette galère ? » Face à ce questionnement existentiel, j’ai eu envie d’en rire plutôt que d’en pleurer. Et quoi de mieux que l’humour grinçant pour exorciser nos angoisses contemporaines ?
Un mariage improbable
J’ai donc confié mon texte à deux complices numériques :
Suno, une IA qui compose de la musique, pour la partie instrumentale électro-swing
Une voix de synthèse, pour l’interprétation
Le résultat ? Un ovni musical qui ne se prend pas au sérieux. Imaginez un instant Desproges faisant du slam sur une musique électro-swing, pendant que Boby Lapointe et Boris Vian jouent aux échecs dans un coin. Ajoutez à cela un requiem en latin macaronique (oui, oui), et vous obtenez… eh bien, quelque chose de difficilement qualifiable.
Les influences assumées
Je ne prétends évidemment pas égaler mes inspirations. Disons que j’ai emprunté :
À Desproges, sa façon de rire du pire avec élégance
À Boby Lapointe, son goût pour les jeux de mots improbables
À Boris Vian, son sens de l’absurde et sa liberté de ton
Et à l’IA… sa capacité à tout mélanger sans complexe
Un exercice de style modeste
Cette chanson ne révolutionnera pas la musique française, n’égalera pas les maîtres de l’absurde, et ne changera probablement pas le monde. Mais elle m’a amusé à créer, et si elle peut vous arracher un sourire ou une réflexion entre deux rimes improbables, alors elle aura rempli sa mission.
La technique, brièvement
Pour les curieux, quelques détails sur la réalisation :
Composition musicale : IA Suno (style électro-swing)
Voix : Synthèse vocale
Texte : Humain (encore que, de nos jours, on ne soit plus sûr de rien)
Requiem final : Latin approximatif généré par un humain qui a séché ses cours de latin
La grande galère !
Pour conclure
Si vous souhaitez écouter cette expérimentation, vous la trouverez sur YouTube, TikTok et autres plateformes habituelles. N’hésitez pas à me faire part de vos retours, même les plus absurdes. Après tout, comme l’aurait peut-être dit Desproges : « Dans un monde de fous, il faut cultiver son grain. »
PS : Je m’excuse d’avance auprès des puristes du latin, des admirateurs de Desproges, des fans de Boby Lapointe et des aficionados de Boris Vian. Promis, la prochaine fois, je me contenterai de faire des mots croisés.
Quand Devos rencontre Audiard le temps d’une rupture autour d’un couscous
Il y a des moments où les mots s’entrechoquent comme des grains de couscous dans un couscoussier. C’est de là qu’est née cette modeste chanson, « Comment ça va ? – Couscous ci, couscous ça ! », un petit clin d’œil aux maîtres du verbe que sont Raymond Devos et Michel Audiard.
Une histoire de jeux de mots
Tout est parti d’une simple question : « Comment ça va ? » Et sa réponse inattendue : « Couscous ci, couscous ça ». Un de ces jeux de mots dont Raymond Devos avait le secret, ces petites pirouettes verbales qui font sourire avant de faire réfléchir. Dans la grande tradition du maître de l’absurde, la chanson jongle avec les doubles sens : on y « pédale dans la semoule », on y « boit le bouillon », pendant qu’une « merguez reste solitaire »…
Un dialogue à la sauce Audiard
Mais raconter une rupture amoureuse dans un restaurant marocain appelait aussi un autre style, celui des dialogues ciselés de Michel Audiard. Ces répliques qui claquent comme des coups de fouet et qui cachent souvent une certaine mélancolie derrière leur gouaille. Alors notre héros malheureux manie le verbe à sa façon, oscillant entre l’humour et l’amertume, comme « un vieux chameau solitaire qui rumine ses grains de semoule ».
Une cuisine des mots
Cette chanson mijote dans une marmite où se mélangent :
Les jeux de mots absurdes chers à Devos
Les répliques savoureuses façon Audiard
L’univers coloré de la cuisine orientale
Un soupçon de mélancolie
Une pincée d’autodérision
Le tout forme un couscous verbal où chaque grain de mot trouve sa place, où l’humour permet de digérer les peines de cœur, où les épices de la langue française se marient aux saveurs orientales.
Un hommage modeste
Cette chanson ne prétend pas égaler ses illustres inspirations – qui le pourrait ? Elle se veut simplement un petit hommage, une façon de dire merci à ces artisans du verbe qui nous ont appris que les mots peuvent danser, faire rire, et parfois même consoler. Comme disait Devos : « Il y a tellement de gens qui parlent sans rien dire, qu’il faut bien qu’il y en ait qui se taisent pour dire quelque chose. »
Et si cette petite création peut arracher quelques sourires, faire oublier pendant quelques minutes les soucis du quotidien, alors elle aura atteint son but. Après tout, comme aurait pu le dire Audiard : « Les jeux de mots, c’est comme le couscous, faut pas en faire tout un plat, mais ça réchauffe le cœur ! »
Quand l’invisibilité professionnelle devient Dark Cabaret
Il y a des moments dans la vie où l’absurdité d’une situation nous frappe tellement qu’elle en devient presque poétique. C’est précisément ce qui m’est arrivé récemment, donnant naissance à ma nouvelle création : « L’Homme Invisible », une chanson Dark Cabaret qui transforme les frustrations quotidiennes en théâtre musical.
La genèse d’un fantôme
Tout est parti d’un constat simple, presque banal : cette étrange sensation d’être à la fois omniprésent et totalement transparent dans notre environnement professionnel. Vous savez, ces moments où l’on vous sollicite pour la énième réunion « indispensable », tout en ignorant superbement les projets qui vous tiennent à cœur ?
J’ai commencé à noter ces petits moments d’absurdité : les emails urgents pour des tâches administratives, les sollicitations qui tombent précisément quand vous êtes concentré sur un projet important, les idées qui semblent traverser les murs sans jamais être entendues…
Pourquoi le Dark Cabaret ?
Le choix du style Dark Cabaret s’est imposé naturellement. Il y a quelque chose de profondément théâtral dans notre vie professionnelle moderne, n’est-ce pas ? Nous sommes tous, à notre façon, des acteurs dans ce grand cabaret corporatif, jonglant entre visibilité et transparence, entre obligations et aspirations.
Le Dark Cabaret permet d’explorer cette dualité avec un humour noir qui rend la pilule moins amère. Il transforme nos frustrations en un spectacle où nous pouvons enfin rire de ce qui, habituellement, nous fait grincer des dents.
Au-delà de mon expérience personnelle
Si cette chanson est née de mon vécu, je sais qu’elle raconte une histoire qui dépasse ma simple expérience. Combien d’entre nous se sont sentis comme des spectres errant dans les couloirs de leur lieu de travail ? Combien ont eu l’impression que leurs idées, leurs projets, leur passion se diluaient dans l’océan des tâches administratives et des réunions sans fin ?
Un extrait des paroles
« Je suis l’homme invisible, oh oh Un fantôme de bureau On m’invoque quand ça les arrange Mais mes idées restent étranges… »
Ces quelques lignes résument l’essence de ce que beaucoup d’entre nous vivent quotidiennement : cette danse perpétuelle entre être trop visible pour certaines choses et totalement transparent pour d’autres.
Une invitation à la réflexion
Cette chanson n’est pas qu’une simple complainte mise en musique. C’est une invitation à réfléchir sur nos environnements de travail, sur la façon dont nous reconnaissons (ou non) la valeur de chacun, sur ces petits théâtres quotidiens que nous jouons tous.
Pour conclure
« L’Homme Invisible » est plus qu’une chanson : c’est un miroir – ironiquement – tendu à nos expériences professionnelles. Si elle fait sourire, c’est tant mieux. Si elle fait réfléchir, c’est encore mieux. Et si elle permet à certains de se sentir moins seuls dans leur invisibilité occasionnelle, alors elle aura atteint son but.
La chanson est disponible sur [liens vers plateformes]. N’hésitez pas à la partager si elle résonne avec votre expérience, ou à me raconter vos propres histoires d’invisibilité dans les commentaires.
PS : Aux esprits qui hantent nos bureaux, cette chanson vous est dédiée.
L’homme invisible
Tags : Dark Cabaret, Musique Originale, Vie Professionnelle, Humour Noir, Création Musicale