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Les essais de Pascal Rivière Si j'étais Rimbaud ?

Je sens venir l’orage

🌩️ Nouveau slam sur la retraite et les épreuves de la vie

Quand les nuages s’accumulent à l’horizon…

En cette fin de journée du 20 juillet, face à un ciel qui s’assombrit, j’ai ressenti le besoin d’écrire. Pas seulement sur l’orage météorologique qui approchait, mais sur cet autre orage que je sens gronder en moi depuis des mois : celui de la retraite qui se profile, des épreuves qui s’accumulent, de cette sensation de pédaler dans le vide sur mon « petit vélo mental ».

Un slam né de la nécessité

Ce nouveau texte, « Je sens venir l’orage », est probablement l’un des plus personnels que j’aie jamais écrits. Il naît d’un besoin viscéral de dire, de crier parfois, ce que vivent tant d’entre nous face aux transitions de la vie.

La métaphore centrale ? Mon petit vélo mental. Ce véhicule fragile sur lequel je navigue dans ce monde parfois dénué de sens, qui grince, qui déraille, mais qui continue malgré tout à avancer. Parce qu’il le faut.

Trois façons d’envisager la retraite

Au cœur de ce slam, une réflexion qui me taraude : comment aborder cette étape de la vie qu’est la retraite ?

  • Battre en retraite : la défaite, le repli, abandonner le terrain la queue entre les jambes
  • Partir à la retraite : une décision assumée, faire ses cartons, fermer la porte
  • Prendre sa retraite : s’emparer de ce temps, en faire une retraite spirituelle, un retrait choisi du monde pour mieux se retrouver

C’est cette dernière voie que je veux emprunter. Mais la vie me laissera-t-elle le temps ?

Entre épreuves et espoir

Ce slam traverse les zones d’ombre : la fin d’année scolaire difficile, les problèmes de santé qui resurgissent, cette sensation d’être censuré au travail après un énième clash. Mais il refuse de sombrer dans le pessimisme.

Car il y a mes filles. Mes phares dans le brouillard, mes balises sur cette route cahoteuse. Pour elles, je continue à pédaler, même quand mes jambes flanchent.

Une écriture en mouvement

Ce texte a connu plusieurs vies. D’abord une version « bien léchée » mais qui s’éloignait de mon propos initial. Puis une version plus authentique mais qui perdait en puissance. Il m’a fallu plusieurs itérations pour trouver l’équilibre entre le rythme du slam et la sincérité du propos.

Le résultat ? Un texte en quatre parties avec des refrains qui évoluent, portant cette progression émotionnelle de la contemplation inquiète vers une détermination fragile mais réelle.

Écoutez « Je sens venir l’orage »

[Ici, vous pouvez insérer le lien vers votre version Suno ou tout autre support audio/vidéo]

Ce slam, c’est un peu mon état des lieux à un moment donné. Une photographie de cette période charnière où tout bascule. Mais aussi un acte de résistance : l’orage passe toujours, il faut juste tenir. Et s’abriter à temps.


Et vous, sur quel petit vélo mental pédalez-vous en ce moment ? Dites-le moi en commentaire.

https://youtu.be/WoY34lLCtWQ

Tags : #slam #poésie #retraite #réflexion #écriture #introspection #resilience


Retrouvez ce slam et d’autres textes sur mes réseaux sociaux [liens] ou dans mes précédents articles.

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Curriculum Morsæ

En cette fin d’août se dispersent ou plutôt s’affaissent
les CV autant de feuilles mortes,
papiers livides au jardin des illusions perdues.
On les ramasse à pleines mains,
ces écorces de vie jaunies par le temps,
ces nervures desséchées d’expériences,
et l’on fait mine d’y lire encore
le sang d’une sève disparue.


Mais chaque CV n’est qu’un faire-part d’âme,
une stèle numérotée,
dates gravées au burin,
silences polis comme des marbres funéraires.
Nulle flambée, nulle fêlure;
rien qu’un parfum de fosse commune.


Quelqu’un, l’auteur perdu dans les réseaux,
a lancé jadis sa flèche :
« La plupart des hommes meurent à vingt-cinq ans,
et ne sont enterrés qu’à soixante-quinze. »
Et l’écho, cruel, frappe juste toujours.


À vingt-cinq ans, j’ai plié mes ailes.
On m’a dit : « Range-toi, sois sage, entre dans la case. »
J’ai signé, comme on signe son testament.
Un diplôme pour linceul,
un badge pour clouer le cercueil.


Puis vint le défilé, quarante années d’ombre.
Non pas expérience, mais obéissance.
Non pas carrière, mais servitude habillée de cravate.
Et voici que déjà sonne l’heure des comptes :
deux ans avant l’exil dans le royaume des retraités,
où l’on vous range comme on range une archive périmée.


Mais je refuse que le faire-part de ma chair
suive trop vite la nécrologie de mon métier.
Je veux une autre fin, une autre aurore :
l’incendie du Phénix,
l’explosion vermeille après la cendre,
la grande flambée de l’âme
au sortir des glacières du salariat.


Car la vie, la vraie, n’est point lignes droites,
ces points serrés comme des barreaux de prison.
La vie se niche dans les marges,
dans les phrases inachevées,
dans les passions en désordre,
dans les débordements qu’aucun format n’encage.


Alors j’écris ce texte comme on jette un pavé :
un anti-CV,
un manifeste à l’encre de sang et de rire,
un cri qui refuse l’enterrement administratif.
Je n’ai pas quarante ans d’expérience,
j’ai quarante ans de résistance.
Je ne suis pas une fin de carrière,
je fulmine une aube furieuse.
Et je ne cherche pas un emploi :
je réclame une transfiguration.


Qu’on enterre mes compétences,
mais que l’on se garde de mes rêves.
De mes cendres, je saurai rallumer l’incendie,
et qu’importe s’il brûle tout;
qu’il me brûle, mais qu’il m’éveille.

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Mercredi soir, 22h ..


Mercredi soir. 22h.

Demain, départ vers le Sud. Le train m’attend. Mais ce soir, c’est l’anxiété qui me presse. Alors je sors.
Il faut marcher, sinon je sais que je ne dormirai pas.

Je longe la voie ferrée, fidèle compagne de mes soirs trop pleins.
Le gravier râle sous mes pas, les rails se tendent comme deux nerfs sous tension.
À l’horizon, un mince ruban rose découpe le ciel.
La lumière baisse, le souffle se cherche.

Je continue. Les vaches sont là, silhouettes tachetées dans l’herbe qui bleuit.
Elles paissent en silence, comme si le monde n’avait plus rien à dire.
Je les envie un instant — elles ont l’air d’ignorer que demain est une obligation.
Leur paix me frôle, ne me traverse pas.
Je poursuis.

Les éoliennes apparaissent, grandes dames maigres qui moulinent de l’invisible.
Elles tournent sans bruit, tranchant l’air avec une lenteur hypnotique.
Leur danse n’a ni début ni fin, elle est là, comme un rite que le vent seul comprend.

Je tourne à gauche, puis je débouche sur le port de plaisance.
L’eau frissonne à peine, et les reflets lumineux y tracent de longues lignes verticales,
comme des chandelles fondues dans l’obscurité.
Le ciel est lourd, très nuageux. Noir, mais lumineux là-haut,
comme si un dieu absent avait laissé la lampe allumée en partant.
Les mâts ne bougent pas.
Le silence ici est presque religieux.
Je me sens petit, passager d’un monde qui flotte.

Puis, tournant à peine la tête, je vois le champ labouré.
La terre est noire, retournée, balafrée de sillons.
Un ventre à vif, un corps offert à la nuit.
Pas une herbe, pas une fleur, juste ce sol écorché
qui respire encore la chaleur du jour.

Au fil de ma balade surgit le château d’eau.
Il se dresse, haut, buté, masqué à moitié par le grand arbre.
Il ressemble à un veilleur endormi, un gardien de ce monde parallèle
où les ombres s’allongent sans bruit.
La scène a quelque chose de surréaliste.
Un théâtre de fin de monde où les rôles se jouent sans spectateurs.
Autour, les fils électriques découpent l’espace,
tendus comme des portées musicales où rien ne s’écrit.

Et puis, enfin, cette rue.
Ordinaire. Symétrique. Figée dans l’attente.
Les lampadaires allumés comme autant de points de suspension sur le bitume.
Les maisons serrées, les voitures endormies.
Tout semble dire : « On est rentrés, pas vous ? »

Le ciel, encore bleu, retient un peu de jour comme on garde un secret.
Je sens mes jambes se relâcher, mon cœur ralentir.
La fatigue me rejoint en silence.

Je m’arrête.
Le jour s’éteint, le ciel se replie.
Et moi, doucement, je me laisse glisser vers le sommeil,
comme on se couche dans la barque d’un rêve qu’on ne maîtrise pas.


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Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

La Langue de Bois

🎵 Une chanson originale inspirée par Georges Brassens

https://youtu.be/jLKb3QPLLNs

Connaissez-vous la langue de bois ? En tout cas, ne comptez pas sur moi pour cet exercice !

Une chanson qui dénonce l’hypocrisie des discours politiques et médiatiques actuels. Entre l’éloge des vraies langues qui « consolent, griffent et savent se faire aimer » et une critique acerbe de cette « langue de bois » qui nous ment sur l’écologie, la liberté, le progrès…

🔥 Des « langues de bois » aux « langues de feu » – un hymne à la résistance par les mots !

✍️ Texte original : [Votre nom]
🎼 Musique générée par Suno AI
🎨 Pochette style vintage

ChansonFrançaise #Brassens #ChansonEngagée #Critique #Société #Résistance #Écologie #Politique #Suno #AI #Music #ChansonOriginale #LangueDeFeu #AntiMoutons #Vérité #Authentique #Réveil #PenséeLibre #ChansonContemporaine #TexteOriginal

Si cette chanson vous parle, n’hésitez pas à la partager !

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Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Les paltoquets hauts du sifflet !

Un mélange de Slam et de Reggae 🎵

Une chanson engagée contre ceux qui donnent des leçons à tout va dans notre vie de tous les jours. Vous les reconnaissez : ceux qui arrivent avec leurs idées toutes faites, parlent fort et réfléchissent peu. Qu’ils viennent des médias, des réseaux sociaux ou que vous les croisiez dans la rue, ils ont toujours la bonne réponse, la bonne explication, le bon jugement.

Ce morceau vise aussi bien les « experts » auto-proclamés qui étalent leur savoir superficiel, que ceux qui, avec un peu de connaissances, jugent sans jamais se remettre en question. Car au fond, c’est peut-être cela le plus grave : cette incapacité à douter, cette peur du silence, cette peur du vide qui pousse à combler l’espace de mots sans substance.

L’inspiration de cette chanson vient d’une journée particulièrement riche en rencontres de ce type, mais aussi de cette lassitude face à l’omniprésence de ces « paltoquets hauts du sifflet » sur nos écrans et dans nos fils d’actualité.

Un slam-reggae pour dire stop à la suffisance, et rappeler que parfois, le vrai savoir commence par se taire et écouter.

🎯 Thèmes abordés :

Critique de la suffisance intellectuelle
Réseaux sociaux et expertises auto-proclamées
L’importance du doute et de l’humilité
La différence entre savoir et sagesse

🎼 Style musical : Slam sur un rythme reggae léger

« Parce que le savoir, ce n’est pas une pancarte, c’est un doute qui avance à cloche-pied… »

slam #reggae #critique #société #réseauxsociaux #suffisance #philosophie #humilité #doute

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Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

L’Ascension, c’était en joint !

Ce jeudi de l’Ascension, sur Facebook, je ne vois que des représentations de Jésus gonflées à l’hélium des croyances de chacun. En tant qu’athée et agnostique, j’ai voulu répondre à ma manière. Franchement, combien de personnes voyez-vous s’envoler vers le ciel sans aide ? Bref, croyez si vous le souhaitez, mais pour moi, cette histoire est trop belle pour être vraie. Si Jésus s’est élevé vers le ciel, ce n’était probablement pas de manière très catholique ou orthodoxe… peut-être avec des moyens plus « stupéfiants » ? Voici une touche de fiction sarcastique.

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Où est la lumière ?

Quand l’insomnie devient poésie

Slam nocturne : À la recherche de lumière
🌙 23h24 – Quand l’insomnie se transforme en inspiration

La nuit était déjà bien avancée… J’aurais dû être endormi depuis longtemps, mais les petites lumières du jardin voisin ont attiré mon regard. Ces lanternes qui brillent dans l’obscurité, que cherchent-elles à révéler ? Que tentent-elles de chasser ?

Impossible de trouver le sommeil. Mon esprit s’est mis à vagabonder, les mots ont commencé à affluer… Et c’est ainsi que, en pleine nuit, ce slam sur nos petites lumières face à l’immensité de l’obscurité est né.

Parfois, c’est dans ces moments d’insomnie que naissent les plus belles réflexions. Quand la nuit nous pousse à nous interroger sur notre place dans ce monde, sur ces fragiles éclats de lumière que nous allumons pour exister.

✨ « Où est la lumière tandis que j’erre dans ce monde qui s’indiffère ? »

Je vous partage ce texte né de la nuit, entre questionnement existentiel et poésie urbaine.

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

Héroïque et ridicule !

Entre la grandeur et l’absurdité

Dans les vieux journaux de mon père, dispersés par ma mère, j’avais un jour découvert des récits de la Première Guerre mondiale. Ces pages jaunies portaient les échos d’une époque où l’héroïsme était idéalisé, où les corps brisés s’entassaient dans la boue des tranchées, sacrifiés pour la gloire.

Parmi ces vestiges, une figure me poursuivait : celle du poilu de Verdun, seul face à l’ennemi, criant : « On ne passe pas ! » Une scène d’un autre temps, pensons-nous. Pourtant, combien d’entre nous ne sont-ils pas ces mêmes soldats, face aux défis systémiques qui submergent nos vies ? Combien murmurent leur propre « On ne passe pas » face aux tempêtes modernes ?

Car que peut l’individu face à la foule, face aux tourbillons où vie et mort, espoir et désespoir se mêlent ? Rien, sinon être à la fois héroïque et ridicule. À moins de choisir la lâcheté de la fuite pour sauver sa peau.

Lorsque, contre toute raison, on tente de résister, on devient si dérisoire que cette absurdité acquiert une dimension sublime.

Aujourd’hui, une réunion de plus, pour rien, ou plutôt pour tout et rien : valider des décisions déjà prises, exécuter un rituel où l’on nous berce de l’illusion d’infléchir le cours de l’Histoire. Comme un fantassin face aux mitrailleuses et aux blindés.

De qui se moque-t-on ?

Durant une heure et demie de simulacre, j’ai joué un double rôle : décoratif par ma fonction purement ornementale, comme une croix blanche dans un cimetière militaire ; superficiel par ma présence destinée à masquer le vide des mesures prises ou à prendre, qu’il vaudrait mieux oublier.

S’ajoute à cela la cruelle réalité : avec l’âge, on devient transparent, invisible, insignifiant. Fantôme de soi-même dans un monde qui ne nous voit plus.

Je refuse désormais de participer à ce mauvais numéro, à ce simulacre de tragédie comique où le tragédien revêt l’accoutrement grotesque du clown. Son nez rouge fait « pouet-pouet » tandis que l’héroïne qu’il devait sauver expire dans ses bras dérisoires.

Voilà où je me dresse, voilà où nous en sommes : entre la grandeur et l’absurdité, dans cette valse éternelle où chaque geste de résistance porte en lui sa propre contradiction.

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Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Complètement idiots !

Une parodie pour répondre aux détracteurs de l’IA

En avez-vous assez des commentaires alarmistes sur l’intelligence artificielle émis par ceux qui ne l’ont jamais utilisée ? Cette chanson est faite pour vous !

Cette parodie humoristique et sarcastique est une reprise adaptée de « Un truc complètement idiot » des « Double dingues ». J’ai réinventé ce classique quelque peu oublié pour dénoncer les critiques injustifiées qui s’abattent sur l’intelligence artificielle.

À travers cette adaptation, je m’adresse directement à tous ces « experts » autoproclamés qui s’affolent face à l’innovation sans même chercher à la comprendre. Le rythme entraînant et les paroles piquantes de l’original servent désormais à ridiculiser cette peur irrationnelle de la technologie.

Une invitation musicale à dépasser ses appréhensions et à découvrir enfin le potentiel extraordinaire de l’IA, bien loin des fantasmes catastrophistes !

IA #ParodieMusicale #DoubleDingues #TechHumour #IntelligenceArtificielle #CritiqueDesCritiques

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Python mon Amour

🎵 Une rencontre inattendue entre funk, IA et nuits de code


Une heureuse coïncidence entre le groove funky, la poésie à la Gainsbourg et l’intelligence artificielle. Cette création originale saisit l’essence des relations tumultueuses entre le programmeur et sa machine.

Sans chercher à copier « Chagrin d’amour », cette chanson a naturellement trouvé son propre groove funky, évoquant l’univers de Gainsbourg. Entre cigarettes virtuelles et bugs existentiels, « Python Mon Amour » explore la dépendance numérique avec une ironie mordante et une sensualité provocante.

À écouter de préférence à minuit, entre deux sessions de débogage, un verre de bourbon à portée de main et une erreur d’indentation sur l’écran.

💻 Des paroles nées d’une collaboration humain-IA, transformant la frustration informatique en poésie nocturne.
🎸 Une fusion spontanée de funk digital et d’existentialisme du programmeur.
🚬 « Le temps de debugger… c’est le temps perdu à t’aimer »

IAGénérative #Python #Funk #CréationOriginale #NuitsBlanches #CodeEtMusique #NameError #CollaborationHommeIA