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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Si j'étais Rimbaud ?

Ma mère amère à la mer

C’était l’époque où je menais ma mère amère,
Vers la mer sa lubie, telle un bateau ivre,
Bercée par les vapeurs éthyliques de son verbe austère,
Saint-Coulomb, terre d’alchimie, Léo Ferré s’enivre,
Les marées en or, ses vers en tumultes, il transmute,
Sur l’île Du Guesclin, ses rêves doux, il sculpte.

Mais pour moi, la mer, fut élixir d’évasion,
Des marées mercurielles de ma mère, cette prison,
Elle, muse d’une autre tempête, intime, douleur,
Moi, je fuyais la veuve noire, cette sombre lueur.
En chaque grain de sable, une lutte désespérée,
Contre l’emprise funeste, des illusions dissipées.

Mon père, tel l’alchimiste, lavait la vaisselle,
Chaque assiette, un creuset, chaque verre, une chandelle,
Dans les bulles savonneuses, il cherchait la pierre,
Philosophale, purifiant ses déceptions d’hier.
Moi, je le suivais, espérant la même magie,
L’eau de vaisselle en or, une lueur, une alchimie.

Et sur la plage, avec ma fille, le cerf-volant s’élève,
Symbolisant la hauteur, l’esprit qui s’élève.
Trouvant en l’oiseau de toile ce recul volatile,
Balançant ma tristesse, loin de ce creux funeste et futile.
Les vagues murmuraient des secrets dorés,
Chant des mouettes, symphonie d’un soir bleu-été.

« Ô saisons, ô châteaux, » je murmurais, ému,
Face à la mer, l’infini des possibles entrevus.
Chaque coucher de soleil, une promesse de renouveau,
Dans l’eau salée, l’âme lavée, un éternel vœu.
Aujourd’hui, je repense à ces instants de lumière,
Les clés de l’alchimie, offertes par cette mer, l’éternité entière.

Dans le grand athanor de mes souvenirs, je forge
Un nouvel être, transmutant le plomb en or.
Je suis devenu l’autre, l’alchimiste de ma vie,
Transformant ma douleur en vers, en mélodie.

Ma mère amère à la mer

Ma mère amère à la mer

Intro musicale

Couplet 1
C’était l’époque où je menais ma mère amère,
Vers la mer sa lubie, telle un bateau ivre,
Bercée par les vapeurs éthyliques de son verbe austère,
Saint-Coulomb, terre d’alchimie, Léo Ferré s’enivre,
Les marées en or, ses vers en tumultes, il transmute,
Sur l’île Du Guesclin, ses rêves doux, il sculpte.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Couplet 2
Mais pour moi, la mer, fut élixir d’évasion,
Des marées mercurielles de ma mère, cette prison,
Elle, muse d’une autre tempête, intime, douleur,
Moi, je fuyais la veuve noire, cette sombre lueur.
En chaque grain de sable, une lutte désespérée,
Contre l’emprise funeste, des illusions dissipées.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Couplet 3
Mon père, tel l’alchimiste, lavait la vaisselle,
Chaque assiette, un creuset, chaque verre, une chandelle,
Dans les bulles savonneuses, il cherchait la pierre,
Philosophale, purifiant ses déceptions d’hier.
Moi, je le suivais, espérant la même magie,
L’eau de vaisselle en or, une lueur, une alchimie.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Pont musical

Couplet 4
Et sur la plage, avec ma fille, le cerf-volant s’élève,
Symbolisant la hauteur, l’esprit qui s’élève.
Trouvant en l’oiseau de toile ce recul volatile,
Balançant ma tristesse, loin de ce creux funeste et futile.
Les vagues murmuraient des secrets dorés,
Chant des mouettes, symphonie d’un soir bleu-été.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Couplet 5
« Ô saisons, ô châteaux, » je murmurais, ému,
Face à la mer, l’infini des possibles entrevus.
Chaque coucher de soleil, une promesse de renouveau,
Dans l’eau salée, l’âme lavée, un éternel vœu.
Aujourd’hui, je repense à ces instants de lumière,
Les clés de l’alchimie, offertes par cette mer, l’éternité entière.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Outro
Dans le grand athanor de mes souvenirs, je forge
Un nouvel être, transmutant le plomb en or.
Je suis devenu l’autre, l’alchimiste de ma vie,
Transformant ma douleur en vers, en mélodie.

Fin

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

Les psychopathes au pouvoir !

Chanson sarcastique du jour : Les Psychopathes au pouvoir.
Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait purement fortuite et involontaire.

Intro
Approchez Messieurs, approchez Mesdames !
Venez vous faire croquer, corps et âmes,
Par les psychopathes, rois du royaume !
Leur festin commence, sentez les arômes.

Couplet 1
Messieurs, mesdames, bienvenue dans le grand bal,
Où les rois sont des fous, des dangers en costard,
Ils sourient, ils charment, mais derrière leurs mâchoires,
Cachent des crocs affûtés, des cerveaux de chacals.

Refrain
Oh la la, quel joli monde en folie,
Où les psychopathes jouent des symphonies,
Leurs mélodies douces cachent des harmonies,
De manipulations et de tyrannies.

Couplet 2
Regardez donc ces chefs, si beaux, si éloquents,
Leur charme superficiel, leur confiance éclatante,
Mais leur cœur est de pierre, et leur âme défaillante,
Leurs décisions tranchantes, sans une once de tourments.

Refrain
Oh la la, quel joli monde en folie,
Où les psychopathes jouent des symphonies,
Leurs mélodies douces cachent des harmonies,
De manipulations et de tyrannies.

Couplet 3
Ces rois ont bien appris les leçons de l’histoire,
Du Prince de Machiavel, ils ont fait leur grimoire,
Manipuler, tromper, devient leur art de vivre,
Leur pouvoir se nourrit des âmes qu’ils enivrent.

Refrain
Oh la la, quel joli monde en folie,
Où les psychopathes jouent des symphonies,
Leurs mélodies douces cachent des harmonies,
De manipulations et de tyrannies.

Pont
Un sourire de requin, une poignée de main glacée,
Des promesses en l’air, des discours sans vérité,
Ils exploitent les crises avec morbidité,
Et leurs succès se bâtissent sur notre naïveté.

Couplet 4
Les études sont claires, les chiffres ne mentent pas,
Cinq pour cent des adultes, et bien plus en haut lieu,
Douze pour cent des chefs, cela donne l’effroi,
Le pouvoir attire les loups, les démons ambitieux.

Refrain
Oh la la, quel joli monde en folie,
Où les psychopathes jouent des symphonies,
Leurs mélodies douces cachent des harmonies,
De manipulations et de tyrannies.

Outro
Alors méfions-nous bien des masques et sourires,
Car derrière chaque ange peut se cacher un vampire,
Gardons toujours à l’esprit, dans notre douce folie,
Que les psychopathes règnent, piétinant la vie.

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Rencontres de voyages et de hasards

Terre Blanche : Un Écrin de Beauté en Ligurie

Terre Blanche, niché à Arcagna Dolceacqua IMPERIA est un lieu d’Italie où la nature et l’histoire s’entrelacent pour offrir une expérience unique. Pour y accéder, il faut emprunter une route sinueuse et étroite, presque à flanc de colline, qui ajoute à l’attrait pittoresque et sauvage de ce domaine. Chaque virage de cette montée dévoile des panoramas à couper le souffle, faisant de l’arrivée une aventure en soi.
Une Promenade Poétique à Terra Biancha
Au Pied de la Colline
En arrivant à Terre Blanche, vous êtes accueillis par des vignobles luxuriants et des oliveraies centenaires. Le sol, parsemé de vignes verdoyantes, exhale des parfums de terre et de végétation méditerranéenne. Les murs en pierre des maisons historiques restaurées se fondent harmonieusement dans le paysage, témoins silencieux d’un passé riche et vibrant. Ici, chaque pierre raconte une histoire, et chaque détail semble murmurer des secrets anciens.
L’Ascension vers le Sommet
En montant plus haut, la route serpente à travers les vignobles, chaque tournant offrant une nouvelle perspective sur la vallée en contrebas et la mer étincelante à l’horizon. Les oliviers, avec leurs troncs noueux et leurs feuilles argentées, bordent le chemin, créant des jeux d’ombre et de lumière sous le soleil doré. Le chant des cigales accompagne vos pas, ajoutant une touche musicale à cette promenade bucolique.
Vue Panoramique au Sommet
Arrivé au sommet, la vue est à couper le souffle. À l’est, les montagnes verdoyantes de la Ligurie se déploient, ondulant doucement vers le ciel. Les terrasses de vignes s’étendent à perte de vue, leurs rangées bien ordonnées formant un tableau vivant de l’agriculture traditionnelle de la région. À l’ouest, la mer Méditerranée scintille sous le soleil, un bleu infini qui contraste magnifiquement avec le vert des collines et le gris argenté des oliviers.
Les Bâtiments Historiques
En regardant vers les bâtiments historiques et anciens du domaine, on voit des maisons en pierre, restaurée avec soin, offrant un refuge paisible et confortable. Les appartements autonomes sont décorés avec goût, alliant le charme rustique du passé au confort moderne. Depuis les terrasses, vous pouvez savourer un verre de vin local tout en admirant le coucher du soleil, la lumière dorée inondant la vallée et les vignobles environnants.
L’Art de Vivre à Terre Blanche
Terre Blanche n’est pas seulement un lieu, c’est un art de vivre. Le domaine célèbre la tradition vinicole de la région depuis 1870, produisant des vins qui capturent l’essence des cépages liguriens. En vous promenant dans les vignobles, vous pouvez ressentir la passion et le savoir-faire qui animent chaque bouteille de vin produite ici.
Conclusion
En séjournant à Terre Blanche, vous vous offrez une immersion totale dans la beauté brute et authentique de la Ligurie. Que ce soit en explorant les vignobles, en admirant les vues panoramiques depuis le sommet, ou en savourant le confort des appartements typiques, chaque moment passé ici est une invitation à la contemplation et à la sérénité. Terre Blanche est un lieu où la nature, le vin et l’hospitalité se conjuguent pour créer des souvenirs impérissables, un lieu où le temps semble suspendu, loin de l’agitation du monde moderne.

Ballade pour Terra Bianca

Ballade pour Terra Bianca

Intro
Terre Blanche, écrin de beauté
Ligurie, terre de volupté

Couplet 1
Sur la route sinueuse, je m’élance
Vers Terra Bianca, promesse d’excellence
Chaque virage dévoile un nouveau tableau
La nature s’éveille, quel spectacle si beau

Couplet 2
Au pied de la colline, les vignes s’étirent
L’air vibrant de chaleur, les parfums m’attirent
Les pierres anciennes murmurent leurs secrets
Dans ce jardin d’Éden, le temps s’est arrêté

Refrain 1
Terra Bianca, entre ciel et terre
Suspendus dans l’éternité
Terra Bianca, mystère et lumière
Beauté et sérénité

Couplet 3
L’ascension commence, une odyssée des sens
Oliviers tourmentés, ombres qui dansent
Le chant des cigales rythme mes pas
Le souffle du vent caresse mon bras

Couplet 4
Au sommet enfin, ô vue sublime
Les montagnes s’élancent vers la cime
La Méditerranée brille à l’horizon
Entre deux infinis, Terra Bianca est notre maison

Refrain 2
Terra Bianca, entre ciel et mer
Suspendus dans l’immensité
Terra Bianca, lumière et mystère
Beauté et félicité

Couplet 5
Les demeures ancestrales nous accueillent
Le temps s’arrête, les sens s’éveillent
De la terrasse, le soleil embrase la vallée
Les vignobles s’enflamment, beauté révélée

Couplet 6
Le vin coule, nectar des dieux
Chaque gorgée nous rapproche des cieux
Communion avec cette terre bénie
Poème liquide, éloge de la Ligurie

Refrain 3
Terra Bianca, entre terre et cieux
Suspendus hors du temps
Terra Bianca, grâce des dieux
Beauté, enchantement

Couplet 7
Loin du tumulte et du monde vulgaire
L’âme retrouve sa patrie première
Bercée par la nature en son expression
La plus pure, la plus sublime émotion

Couplet 8
Terra Bianca n’est pas un simple lieu
Mais une expérience qui nous rend heureux
Ici, la beauté règne en maître absolu
Dans cet écrin divin, le temps est suspendu

Refrain final
Terra Bianca, entre rêve et réel
Suspendus dans l’éternité
Terra Bianca, grâce immortelle
Beauté et sérénité
Terra Bianca, notre paradis
Suspendus hors du temps
Terra Bianca, jardin béni
Beauté, ravissement

Outro
Terre Blanche, écrin de beauté
Ligurie, notre éternité

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Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

Yaka raser gratis

Merci à un ami. Suite à son post sur FB, l’inspiration a chauffé ! J’ai vu rouge au propre comme au figuré !
« Yaka Raser Gratis » est né !


Intro
Bienvenue dans le cirque du désastre,
Où le fric est roi et l’humain, paillasse.
La marée noire idéologique s’étale,
Populisme, extrême droite, néolibérale.
Tous complices d’un système qui s’effondre,
Pendant qu’on vous fait croire que c’est l’ordre.

Couplet 1
Le temps passe, cynique et arrogant,
Et nous, masse de pantins déambulant,
Traînons nos ombres dociles,
Dans ce néant mercantile.

Couplet 2
En ces temps pourris, le mécontentement explose,
Le populisme s’installe, une farce grandiose.
Capitalisme jubile, néolibéraux en transe,
Extrême droite en prime, quelle belle alliance !
[Refrain]
On rase gratuit, yaka yaka, youpi hourra,
On rase détruit, yaka tacatacata, houlala.
On broie l’esprit, yaka yaka, sans état d’âme,
On brise les vies, yaka tacatacata, c’est le programme.

Couplet 3
Derrière le grand guignol politique,
Toujours la même logique cynique :
On endette, on enchaîne, on rationalise,
Le budget saigne, le personnel agonise.


Couplet 4
Si vous galérez, ce n’est pas nous, voyez-vous,
C’est la faute à ceux qui n’ont plus rien du tout !
À droite toute, mes amis, fonçons dans le mur,
C’est moins douloureux quand on va à la dure.


Refrain
On rase gratuit, yaka yaka, youpi hourra,
On rase détruit, yaka tacatacata, houlala.
On broie l’esprit, yaka yaka, sans état d’âme,
On brise les vies, yaka tacatacata, c’est le programme.


Couplet 5
Ne soyez surtout pas trop malins,
Les médias vous rendront crétins.
Saignons l’éducation et la culture,
Formons des esclaves, c’est le futur !


Couplet 6
La nature ? On s’en fout royalement,
Remplir nos poches, c’est plus important.
Bientôt, nous ne serons que quelques-uns,
Riches et crétins, glissant vers la fin,
Jubilant dans notre linceul doré,
Pour cette apocalypse tant espérée !

Refrain
On rase gratuit, yaka yaka, youpi hourra,
On rase détruit, yaka tacatacata, houlala.
On broie l’esprit, yaka yaka, sans état d’âme,
On brise les vies, yaka tacatacata, c’est le programme.

Outro
La marée noire idéologique recule,
Laissant derrière elle un monde qui brûle.
Capitalisme, populisme, extrême droite,
Tous noyés dans leur propre maladresse.
Le temps passe, implacable,
Et nous, survivants improbables,
Contemplons les ruines de leur empire,
Dans ce vaste néant, enfin libres de respirer.

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Avec Philosophie L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Au fil du cerveau lent

Dans un monde en perpétuelle accélération, cette chanson est une invitation à ralentir et à redécouvrir la sagesse de la lenteur. Alliant les rythmes du reggae à la poésie, « Cerveau Lent » nous emmène dans un voyage introspectif où prendre son temps devient un art de vivre.
À travers des métaphores évocatrices – une feuille portée par le vent, un cerf-volant s’élevant dans les airs, une rivière contournant les obstacles – cette chanson célèbre la beauté de la contemplation et la force tranquille de la patience.
« Cerveau Lent » nous rappelle que parfois, c’est en prenant de la hauteur et en observant le monde avec recul que l’on trouve la vraie liberté. Elle nous encourage à embrasser notre rythme naturel, à voir au-delà des apparences et à découvrir la richesse cachée dans chaque instant.

Au fil du cerveau lent

Couplet 1
Dans ce monde qui court, où tout va trop vite
J’ai choisi la lenteur, j’ai quitté la piste
La sagesse se cache dans les moments qui durent
Quand on prend le temps, on voit au-delà des murs

Couplet 2
Mon esprit est léger, comme une feuille au vent
Je ne lutte plus, je flotte simplement
De haut, je vois clair, tout est en connexion
La lenteur m’offre une nouvelle vision

Refrain
Je prends de la hauteur, j’ai le cerveau lent
Je me laisse porter par le vent
Au lieu de lutter contre les éléments
Je choisis la paix et le recul, tout simplement

Couplet 3
Au fil du cerveau lent, je m’élève dans l’air
J’observe le monde, ses joies et ses misères
Plus besoin de courir, de forcer le destin
La lenteur me guide vers un meilleur chemin

Couplet 4
Tel le cours d’une rivière face à l’obstacle
Je contourne en douceur, c’est pas un miracle
L’eau m’enseigne la souplesse et la patience
Dans la lenteur je trouve ma résilience

Refrain
Je prends de la hauteur, j’ai le cerveau lent
Je me laisse porter par le vent
Au lieu de lutter contre les éléments
Je choisis la paix et le recul, tout simplement

Couplet 5
J’embrasse le présent, chaque instant est précieux
La contemplation remplace l’agitation, c’est mieux
Dans la profondeur, je trouve la vérité
Que la vitesse efface et finit par cacher

Couplet 6
Avoir le cerveau lent, c’est une bénédiction
Ça ouvre les yeux sur toutes les connexions
Dans cette sérénité, je découvre enfin
La vraie nature de ce qui fait l’humain

Refrain
Je prends de la hauteur, j’ai le cerveau lent
Je me laisse porter par le vent
Au lieu de lutter contre les éléments
Je choisis la paix et le recul, tout simplement

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Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Perdu en Brocéliande

Cette chanson est issue de mes poèmes maudits où j’avais tenté de mettre en texte une visite complètement ratée de la forêt de Brocéliande.

Pour renouveler la veine, j’ai préférer imaginer un touriste qui avait un peu forcé sur les produits spiritueux locaux plutôt que sur la spiritualité ambiante.

La chanson tient plus d’une plaisanterie musicale que d’autre chose.

Voici le texte :

Hic ! Hou! Oh la la !

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Couplet 1 :
Je cherchais la fontaine De Barenton la belle J’ai trébuché sans peine Sur ses pierres rebelles

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Couplet 2 :
Un druide en colère M’a jeté un sort noir La forêt est un mystère Je n’y vois que du noir

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Couplet 3 :
Un chevalier étrange Sur un éléphant rose Me poursuit, c’est bizarre Quelle métamorphose !

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Couplet 4 :
Merlin, viens à mon aide Sors de ton long sommeil Viviane te possède Moi, je perds mon éveil

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Couplet 5 :
Les panneaux sont des fougères Les fées sont des grenouilles Ma tête est légère Et mon esprit gazouille

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Couplet 6 :
À Château de Comper J’ai cherché des trésors Mais à Néant-sur-Yvel Tout n’était que décor

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Final :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Que quelqu’un me ramène À la crêperie, que diantre !

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Cherche futur perdu

Au départ de la citation : »Le futur c’était mieux avant », j’ai créé ce texte qui a été mis en forme, en musique et en chanson avec l’aide de l’intelligence artificielle.

Cherche Futur Perdu

Le futur c’était mieux avant, c’est évident,
Aujourd’hui, il n’y en a plus, quel beau tourment.
Il s’en est allé sans crier gare, disparu,
Rendu son tablier à cette humanité perdue.

Trop préoccupée à se mirer, la folle,
Dans le miroir du temps, l’âme frivole.
Miroir, miroir fixé sur nos murs sociaux,
Dites-moi où est la poubelle, drôles d’oiseaux ?

Le futur s’effrite, le présent nous échappe,
Dans cette course folle, l’humanité se sape.
Miroir du temps, reflet de nos erreurs,
Réveillons-nous, changeons nos valeurs.

Elle est dans votre tête et tout autour,
La nature n’en peut plus, son cri est sourd.
Deux degrés de plus, combien de mètres en plus ?
Combien d’êtres vivants en moins, d’argent en plus ?.

Combien de kilomètres de désert en surplus,
Combien d’humains déracinés, arbres abattus ?
Combien de terres polluées pour des milliards ?
Combien d’actionnaires engraissés, sans égards ?

Le futur s’effrite, le présent nous échappe,
Dans cette course folle, l’humanité se sape.
Miroir du temps, reflet de nos erreurs,
Réveillons-nous, changeons nos valeurs.

Combien de petites mains sous-payées, exploitées,
Pour des gros requins bien gras et bien protégés ?
Après nous le déluge, après nous l’enfer,
L’envers du décor, dans ce monde à l’envers.

Combien de temps encore pour l’homo sapiens,
Qui n’a de sage que le nom, quel malentendu !
Regarde-toi dans l’univers, ver minuscule,
Tremble de ta médiocrité, orgueil ridicule.

Le futur s’effrite, le présent nous échappe,
Dans cette course folle, l’humanité se sape.
Miroir du temps, reflet de nos erreurs,
Réveillons-nous, changeons nos valeurs.

Reviens à toi, saisis l’étincelle divine,
Avant qu’elle ne fulmine, que tes erreurs culminent.
Avant qu’elle ne te ramène aux erreurs passées,
Avant que l’anthroposphère soit à jamais effacée.

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Mon Coeur d’Archi Chaud

Chers lecteurs et amis de la poésie,

Aujourd’hui, je suis ravi de partager avec vous l’évolution fascinante de mon poème « Mon cœur d’archi chaud ». Ce texte, né d’une réflexion profonde sur l’amour et ses tourments, explore les méandres d’un cœur passionné à travers la métaphore d’un artichaut brûlant.

Le poème jongle avec des images culinaires, des références chimiques et des allusions littéraires pour dépeindre la complexité des émotions amoureuses. De la tendance à s’enflammer facilement à la quête d’un amour plus stable, chaque vers tente de capturer l’essence de cette danse du cœur, à la fois enivrante et épuisante.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Ce qui a commencé comme un exercice poétique a pris une nouvelle dimension que je suis excité de vous présenter.

De l’encre à la musique : Une métamorphose

Dans un élan créatif inspiré, j’ai décidé de transformer ce poème en une chanson qui mêle hip-hop et rap. Cette fusion musicale apporte une nouvelle énergie au texte, renforçant son rythme inhérent et sa cadence émotionnelle.

Le flow du rap permet d’accentuer la frénésie des sentiments exprimés, tandis que les beats hip-hop soulignent la pulsation de ce cœur d’archi chaud. Les métaphores culinaires et chimiques prennent une nouvelle dimension dans ce format, créant des jeux de mots et des images sonores saisissantes.

Cette métamorphose musicale offre une nouvelle façon d’aborder le texte, le rendant plus accessible et percutant pour un public plus large. La combinaison du hip-hop et du rap avec la poésie crée un pont entre les genres, démontrant la versatilité et l’universalité des émotions exprimées.

Je vous invite à découvrir cette nouvelle version de « Mon cœur d’archi chaud ». Que vous soyez fan de poésie, de hip-hop, de rap, ou simplement curieux de voir comment les mots peuvent prendre vie de différentes manières, j’espère que cette création vous touchera.

N’hésitez pas à partager vos impressions dans les commentaires. Votre feedback est précieux et m’aide à continuer d’explorer de nouvelles formes d’expression artistique.

Restez à l’écoute pour plus de surprises créatives !

Mon Cœur d’Archi Chaud

Ô, mon cœur d’archi chaud, que fais-tu ce matin,
Quand ton élan joyeux se transforme en festin ?
Ô feuilles volages, artichaut libertin,
Qui s’offrent à chaque belle qui passe sur mon chemin.

Fumant, brûlant, insaisissable fureur,
Tu bats la chamade, guidant mes errances.
Tel un alambic de passions, tu distilles mon ardeur,
Transformant l’instable en chaleur d’effervescence.

Brunes, blondes, rousses, tout m’enivre et m’éprend,
Leurs yeux kaléidoscopes où ma raison se perd.
Leurs lèvres, ces creusets pour nos âmes se fondant,
M’invitent à goûter l’amour, à leur manière douce-amère.

Quelle est la recette manquée de mon cœur animal,
Moi, si tourment, végétal, sensuel !
Tel l’amadou, je m’embrase à chaque signe,
Étincelle fugace d’un regard, d’un sourire de miel.

Sans Trenet, mon cœur d’artichaut fait boum,
Il éclate en mille morceaux, puis se reforme toujours.
Défait et refait, au gré d’un parfum,
D’une main qui frôle, d’un murmure de velours.

Mais à la longue, ce ballet de cœur m’épuise,
Je prends mes précautions, dresse des barrières.
Loin du genre féminin, j’évite la brise,
De peur qu’un plan ORSEC ne devienne nécessaire.

Comme un produit hautement inflammable,
Je me tiens à l’écart des sentiments explosifs.
Mes émotions, réactives, instables,
Menacent de consumer mon cœur trop vif.

Ô mon cœur d’archi chaud, pourras-tu un jour
Te transformer en foyer stable et durable ?
Cesser d’être ce laboratoire fol amour,
Pour devenir un havre de paix aimable ?

En attendant, je te déguste feuille à feuille,
Comme on déshabille un amour naissant.
Langues qui se cherchent, lèvres qui s’effeuillent,
Dans ce festin d’émotions incandescent.

Pour ce cœur d’archi chaud, quel sera l’épilogue ?
Par quel bout te saisir, quel goût te donner ?
Suis-je un gourmet de l’amour ou un pyromane en vogue,
Cherchant toujours la flamme, sans jamais m’y brûler ?

Ce cœur d’artichaut, aux mille feuilles tendres,
Est-il vraiment mien ou juste un plat que je dresse ?
Addiction à l’amour, impossible à comprendre,
Je cours après l’ivresse, fuyant la sagesse.

Où est passé ce désir de construire à deux,
De partager un chemin, une vie, un avenir ?
Perdu dans ce festin d’émotions hasardeux,
J’oublie l’essentiel : aimer, plutôt que séduire.

Mon cœur d’archi chaud, brasier de mes tourments,
N’es-tu qu’un leurre, une illusion qui me consume ?
Je cherche l’amour vrai dans ces embrasements,
Mais ne trouve que cendres sous l’épaisse brume.

Il est temps peut-être de tempérer cette flamme,
De chercher la chaleur douce d’une passion constante.
Apprendre à nourrir une seule et même flamme,
Plutôt que de brûler pour chaque passante.

Ainsi, je contemple mon cœur, cet artichaut étrange,
Mi-fruit défendu, mi-légume passionné.
Saurai-je un jour calmer cette faim qui me démange,
Et trouver l’équilibre, enfin rassasié ?

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Les Singes en Costumes

Salut à tous ! Aujourd’hui, j’ai quelque chose de spécial à vous présenter.

J’ai créé une chanson satirique intitulée ‘Les Singes en Costumes’. Elle s’inspire des travaux fascinants de deux grands primatologues : Desmond Morris et Frans de Waal.

Dans cette chanson, j’explore avec ironie les ressemblances frappantes entre nous, humains en société, surtout dans les milieux de pouvoir, et nos cousins primates. Croyez-moi, les similitudes sont plus nombreuses qu’on ne le pense !

J’y parle de tout : de la façon dont on marque notre territoire au bureau, de nos rituels sociaux qui ressemblent étrangement au ‘grooming’ des singes, et même de comment nos smartphones dernier cri ne sont peut-être que les nouveaux symboles de dominance primitive.

Mais ne vous méprenez pas ! Derrière l’humour, je veux vraiment nous faire réfléchir sur notre nature profonde. Qui sommes-nous vraiment sous nos costumes et nos titres ronflants ?

J’aborde aussi des idées plus récentes, comme l’empathie chez les primates. Ça m’a fait réaliser que ce qu’on appelle ‘humanité’ est peut-être plus ancien qu’on ne le croit.

Alors installez-vous confortablement et préparez-vous à voir votre bureau ou l’Assemblée nationale d’un œil nouveau. Je parie que vous allez commencer à repérer ces comportements de ‘primates’ partout… peut-être même chez vous !

Si cette chanson vous fait sourire ou réfléchir, n’hésitez pas à liker, commenter et partager. Et j’ai une question pour vous : dans votre vie de tous les jours, vous vous sentez plutôt chimpanzé ou bonobo ? Dites-le moi dans les commentaires !

Allez, bonne écoute et à bientôt pour de nouvelles aventures simiesco-humaines !

Les Singes en Costumes

Couplet 1
Le torse bombé, la cravate comme un pelage
Ils paradent fièrement, marquant leur passage
Dans les couloirs du pouvoir, leur territoire
Ils grognent et gesticulent pour la victoire (Aie aie aie)


Couplet 2
Réunions d’affaires, rituels de toilettage
On se flatte, on s’épouille, c’est un grooming à la page
Poignées de main fermes et regards appuyés
La hiérarchie s’établit sans même parler (Tais toi ou j’te tape !)


Refrain
Dans la jungle de béton, les singes en costume
Jouent leur comédie, suivent leurs coutumes
Sous le vernis de la civilisation (Ah non !)
Se cache une primitive ambition (Quels cons)


Couplet 3
Montres de luxe et voitures rutilantes
Remplacent les couleurs vives des primates
Par ces symboles, ils affirment leur statut
Dans ce monde où l’apparence fait vertu (Qui l’eut cru !)


Couplet 4
Coalition, alliances, on s’unit par intérêt
Comme les babouins formant leurs clans secrets
L’agressivité sublimée en compétition
Pour grimper toujours plus haut, quelle ambition ! (Attention !)


Refrain
Dans la jungle de béton, les singes en costume
Jouent leur comédie, suivent leurs coutumes
Sous le vernis de la civilisation (Oh non !)
Se cache une primitive ambition (Quels cons !)

Pont
Mais quand le conflit gronde, que faire ?
On apaise, on console, comme nos frères
Dans la savane ou dans les tours de verre
Mêmes gestes, mêmes instincts millénaires (Quelle misère !)


Couplet 5
La paix après la guerre, on se réconcilie
Comme les chimpanzés, on cherche l’harmonie
L’empathie nous guide, même au sommet du pouvoir
La morale du primate reste notre miroir


Nouveau pont
Chimpanzé ou bonobo, quelle est notre nature ?
Dominants ou aimants, quelle est notre culture ?
Entre guerre et amour, notre société balance
Comme nos cousins primates dans leur danse


Couplet final
De la salle de conseil à l’arène politique
On coopère, on transmet notre éthique
Le singe nu se drape de sophistication
Mais garde en lui sa nature de primate en action (Quelle réflection !)


Refrain
Dans la jungle de béton, les singes en costume
Jouent leur comédie, suivent leurs coutumes
Sous le vernis de la civilisation (Ah non !)
Se cache une primitive ambition (Quels cons !)


Outro
Sous nos airs civilisés, nos manières raffinées
Le babouin en nous ne cesse de se révéler (Quelle idée !)

Catégories
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L’Alchimie du Clavier

Intro
Écoutez le flow numérique, le beat cybernétique
L’encre virtuelle coule, le clavier est magique

Couplet 1
Le clavier claque, constellation numérique,
Sur l’écran blanc, vide électronique.
Les mots tus, data lovés sous les doigts,
S’échappent enfin, leur code se déploie.

Ô curseur, sceptre d’or des royaumes virtuels,
Tu transmutes les larmes en pixels éternels.
Dans l’alambic du cloud, les vains maux distillés
Deviennent flux pur, algorithmes étoilés.

Refrain
Pour que les mots non dits ne deviennent pas des mots maudits !
On code nos pensées, on hacke nos vies
Les silences toxiques, on les transforme en symphonie
Dans le cloud infini, nos âmes se relient

Couplet 2
La beauté surgit des fenêtres béantes,
Fleurs de LED aux pétales éclatantes.
L’esthétisme, filtre diaphane et léger,
Pare l’affreux d’un éclat pixellisé.

Dans la forge des tweets, le poète-hacker
Transmute le spam vil en or de cyber.
La sublimation, ce mystère digital,
Fait des maux passés un trésor viral.

Couplet 3
Des pulsions obscures aux pixels lumineux,
Le code transmute le chaos en jeux.
Sur l’écran virtuel, alchimie des émotions,
Les désirs refoulés deviennent applications.

Le clavier, baguette magique de l’âme,
Transforme en beauté ce qui était drame.
Dans ce creuset digital, les ombres sublimées
S’élèvent en data, socialement likées.

Refrain
Pour que les mots non dits ne deviennent pas des mots maudits !
On code nos pensées, on hacke nos vies
Les silences toxiques, on les transforme en symphonie
Dans le cloud infini, nos âmes se relient

Outro
Le clavier se tait, l’écran s’éteint doucement
Mais les mots résonnent, éternellement