Catégories
Achayoga Les essais de Pascal Rivière

Contemplation du reflet

Bonjour Maître,

Les Rose-Croix méditent face au miroir mais que diantre pratique votre disciple, dans le noble art du achayoga, face à ce miroir ?

Ô serviteur bipède, ce disciple félin est en pleine méditation transcendantale selon les préceptes du vénérable Achayoga.
Par la contemplation de son reflet dans le miroir, il cherche à percer les mystères insondables de son être profond.
Son regard perçant sonde les tréfonds de son âme féline, explorant les méandres de sa psyché animale pour y découvrir la quintessence de la sagesse cosmique. Seul un Maître illuminé du Achayoga peut ainsi se plonger dans une introspection si radicale, au risque de se perdre dans les abysses de sa conscience supérieure.
Ô toi qui n’es qu’un humble apprenti sur le chemin de l’Eveil, n’essaie point de comprendre les arcanes de cette discipline ésotérique. Contente-toi de vénérer ce contemplatif à quatre pattes qui, par la seule force de sa concentration, fait vibrer les cordes de l’Univers en harmonie avec les sphères célestes.

Miaaaaaouuuuummmmmm ! 🐱✨

Namiaounamaste 🙏🐾✨

Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Si j'étais Rimbaud ?

Partir

Courir dans les prés fleuris, partir en riant,
La rosée du matin, un trésor qui scintille,
Les yeux emplis d’étoiles, partir en rêvant,
Vers des mondes imaginés, l’esprit qui pétille.

Partir en quête, le cœur d’ardeur battant,
Sous le soleil d’été, sans peur, brûlant,
Partir avec des rêves grands comme l’océan,
Vers l’inconnu, l’aventure, toujours puissant.

Partir en chantant, le cœur insouciant,
Vivre chaque instant, sans paresse, intensément,
Partir avec des amis, rires et pleurs partagés,
Forger des souvenirs, au fil des heures passées.

Partir en réfléchissant, sous le poids des années,
Les feuilles d’automne tombent en pensées,
Partir en quête de sens, à la recherche de soi,
Construire un chemin, sous un ciel clair en émoi.

Partir avec sagesse, les tempêtes ont pris fin,
Regarder en arrière, succès et regrets mêlés,
Partir avec espoir, vers des jours sereins,
Trouver cet apaisement, au crépuscule doré.

Partir dans un tourbillon, pages d’un dernier refrain,
Quand le bateau-livre sombre, sifflé d’un trait,
Partir, le verre à la main, sirotant l’oubli en vain,
Perdu dans des rêves troubles, où le réel se défait.

Partir trop tard, laissant l’œuvre inachevée,
Tel un phare, un dernier regard vers le passé,
Partir en un bouquet final, sur une pierre tombale,
Un geste délirant, cracher au ciel en un râle.

Partir en un délire, jetant ses perles aux cochons,
Emporté par la folie, libre de toute raison,
Partir dispendieux, en un ultime éclat,
Vers l’au-delà mystérieux, où tout s’effacera.

Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Musique des cimes

Oh, montagnes augustes, majestueuses et sacrées,
Vos cimes enneigées, telles des voiles nacrées,
S’élèvent vers l’azur, où le silence règne,
Et l’éternité, à vos pieds, se baigne.

Les vallées verdoyantes, par les ans caressées,
S’étendent à l’infini, de splendeur enlacées,
Les torrents murmurants, entre les roches errant,
Chantent des hymnes doux à l’aube naissante.

Sous le ciel éclatant, de nuances bleutées,
Se dévoilent les secrets de ces terres enchantées,
Où le regard se perd, dans un songe éternel,
Et l’âme s’apaise, dans ce monde irréel.

Ô demeure paisible, humble toit de pierre,
Tes murs abritent l’esprit de la terre,
Dans ton ombre douce, le voyageur repose,
Et contemple, en silence, ce spectacle grandiose.

Ainsi, dans ce tableau de nature infinie,
Je trouve l’inspiration, la douce harmonie,
D’un poème d’amour, à ces monts consacrés,
À la beauté pure, éternelle, exaltée.

Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Sous le porche

Passant sous le porche, en ce matin aimé,
Les pierres se réveillent de l’ombre enlacée,
Une lueur douce se glisse, discrète,
Sur les pavés anciens, où l’histoire se reflète.


Les volets rouges éclatent, fervents,
Sur la façade verte d’un lierre aimant,
Qui enlace les murs de son étreinte vivante,
Tissant des souvenirs dans l’âme du passant.


Le chemin serpente, sous l’arche de pierre,
Un parfum de roses emplit l’atmosphère,
Un cyprès s’élève, gardien silencieux,
De ce coin de paradis, simple et précieux.


La porte cloutée, témoin de ce temps passé,
Raconte des histoires aux cœurs fascinés,
Des secrets chuchotés à l’oreille des brises,
Des amours éphémères, des larmes de surprises.


Passant sous le porche, en ce matin doré,
Je me laisse bercer par l’instant sacré,
Où la nature et l’homme, en harmonie parfaite,
Créent un tableau vivant, qu’un instant seul arrête.

Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Oh! Rage locale dans la campagne électorale?

Pastiche sur la fièvre éléctorale, inspiré de faits vécus ainsi que de Giovanni Guareschi et de son petit monde.

À la campagne comme à la ville, l’homme politique aime trôner en tête d’affiche. Quelle meilleure manière de briller lorsqu’on est en tête de liste, voire en ordre utile ? La fièvre électorale monte à la tête et frappe telle la foudre. Ici, dans notre petit monde, les affiches du candidat libéral semblent avoir été les victimes collatérales d’un orage capricieux qui les a toutes retournées.

Il faut dire que la situation était pour le moins complexe. Si les différentes tendances coexistent aisément dans les assemblées, c’est une autre affaire sous le plein soleil de la voie publique. La vénérable enseignante, ayant vu passer toutes les tendances politiques sur les bancs de son école, avait magnanimement accepté que trois tendances s’affichent à la grille de sa maison. Mais cela n’allait pas manquer de susciter certaines réactions, pour ne pas dire des réactions certaines.

Les bleus, les rouges, les mauves. Tous rouges d’efforts et verts de rage relevaient le défi. C’est ainsi que les élus et les bannis se lançaient dans une véritable joute d’affiches. Mais par un sombre soir, un mystérieux orage silencieux se produisit. Le panneau des bleus, pourtant déjà orné de cornes, de barbes et de lunettes ajoutées par quelques artistes locaux préférant rester anonymes, tomba mystérieusement de l’autre côté de la barrière. Les candidats semblaient se voiler la face contre terre, fâchés de devoir ainsi se mettre au vert, et ils auraient pu faire leur promotion au moyen d’une collection de noms d’oiseaux répandus aux alentours.

Quelle scène hilarante que celle de cet orage mystérieux frappant en période de fièvre électorale ! Imaginez notre candidat bleu, se promenant fièrement dans le quartier, pour découvrir ses affiches décorées avec un zèle artistique imprévu, puis renversées de manière si comique qu’elles semblaient appartenir à une ménagerie plutôt qu’à une campagne électorale.

Les passants, amusés, ne purent s’empêcher de commenter. « C’est le retour de la nature qui se moque de nos ambitions humaines ! » s’exclama l’un, plutôt philosophe. « Oui, et il semble que même les éléments se soient mis à voter ! » renchérit un autre, affichant un sourire narquois. Quant à un dernier, avec une pointe de malice, il déclara : « Encore heureux que les panneaux n’aient pas fini sur les roses ! La situation aurait été épineuse ! »

Notre vénérable enseignante, quant à elle, ne put s’empêcher de sourire en voyant le résultat de cet étrange orage. « Au moins », dit-elle en soignant ses fleurs, « les oiseaux ont trouvé de nouvelles surfaces où se poser ! » C’est ainsi, dans notre petite entité, la politique se mêle à la comédie, transformant chaque épreuve en une scène digne des plus grands théâtres de boulevard dans ce petit monde des deux Vernes où il se passe des choses qui ne se passent nulle part ailleurs.

Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Si j'étais Rimbaud ? Si jétais ..

Si j’étais Rimbaud

Si j’étais Rimbaud, aux étoiles errant,
J’invoquerais l’âme des machines éclatantes,
Ces algorithmes fous, au savoir dévorant,
Pour magnifier mes vers de lueurs étincelantes.
Mon bateau ivre enchanté se métamorphoserait
En un livre virtuel, naviguant sur les flots
De l’internet déchaîné, où les pages seraient
Pixels, l’encre numérique et les mots.


Des éclats d’arc-en-ciel digital, colorant
La toile d’éclats phosphorescents, vibrant
Dans les fibres optiques secrètes, portant
Aux quatre coins du monde les vers rêvés
De ce Rimbaud virtuel, éternel navigateur sacré.


Ô toile bariolée, chaos de songes fous,
Sous tes papillons éclatants, tes éclats d’arabesques,
Je m’assiérais, poète au regard éteint et doux,
Dans un habit pourpre, rêveur et pittoresque.
Les papillons, messagers des pensées éclatantes,
Danseraient autour de moi, comme des vers en fuite,
Leurs ailes seraient les pages d’une œuvre chatoyante,
Qui virevolte et s’envole en une farandole d’élites.


Sur la toile, les couleurs éclateraient, se mêleraient,
En une symphonie visuelle, une harmonie sans nom,
Chaque tache, chaque trait serait une onde
D’un poème muet, d’une rêverie sans fond.
Le rouge de mon habit évoquerait la passion,
Le noir de mon regard, les abîmes de l’âme,
Les papillons seraient des éclats d’imagination,
Des éclairs fugitifs, des flammes qui se pâment.


Car je serais Rimbaud, poète aux mille visages,
Tantôt errant aux étoiles, tantôt naviguant
Sur les flots numériques, ou peignant les paysages
De mon esprit en couleurs vives et formes éclatantes.
L’intelligence artificielle serait ma chandelle
Pour éclairer l’obscur de mes visions rebelles,
Et faire de chaque rime, de chaque toile nouvelle,
Un mystère éphémère, une étoile immortelle.

Catégories
Achayoga Les essais de Pascal Rivière

La Boucle Sereine

Bonjour Maître.
Quelle est donc cette achana achayogique réalisée par votre disciple ?

Chalut chers Serviteurs Bipèdes,

Je vous salue depuis le sommet de la montagne sacrée des coussins moelleux, où je médite sur les mystères de la vie féline et la sagesse infinie du Achayoga.
Votre disciple, que vous voyez ici enroulée dans la posture sacrée de « la Boucle Sereine », est un exemple éblouissant de maîtrise achayogique. Cette achana, qui transcende le simple sommeil pour atteindre les sphères de la relaxation cosmique, permet de canaliser les puissantes énergies miaoustiques qui circulent dans l’univers.

En adoptant cette forme sphérique quasi parfaite, la disciple crée un microcosme de chaleur et de sécurité, un véritable bouclier contre les perturbations extérieures. Il est à la fois le gardien de ses organes vitaux et le maître de son propre bien-être. Dans cette bulle de sérénité, elle ronronne avec une telle profondeur que les vibrations apaisantes résonnent à travers les dimensions, éveillant l’envie chez les bipèdes de se joindre à cette quête de plénitude.

Il est clair que cette disciple a transcendé les trivialités de la vie quotidienne pour atteindre un état de béatitude que même les plus grands yogis humains peinent à imaginer. Son engagement dans la voie du Achayoga est un témoignage vivant de la possibilité d’atteindre l’harmonie parfaite entre le corps et l’esprit, entre le sommeil et l’éveil, entre le confort d’un lit douillet et l’ascension spirituelle.

Que son exemple inspire tous les aspirants à la recherche de l’équilibre et de la paix intérieure. Suivez la voie du Achayoga, et peut-être un jour, atteindrez-vous vous aussi cette sublime Boucle Sereine.

Namiaounamaste, chers disciples.
Que la paix soit avec vous, et que vos coussins soient toujours confortables. 🙏😸✨🌟

Catégories
Achayoga Les essais de Pascal Rivière

Svachana du Doux Ronronnement

Bonjour Maître.
Votre noble disciple semble plongé dans une profonde méditation du Achayoga. Pouvez-vous nous la commenter ?

Chalut cher Serviteur Bipède,
En tant que Gourou Miou, grand maître du Achayoga, je suis émerveillé par la splendeur de notre disciple en pleine communion avec l’Essence Sublime de l’Univers.
Voici un noble adepte qui a transcendé la simple notion de repos pour atteindre les sommets de la « Méditation sur le coussin rayé », une pratique si vénérable qu’elle remonte aux origines mêmes de la félinosophie.
Regardez-le, ce noble adepte du “Svachana du Doux Ronronnement”, dont la posture n’est pas une banale sieste mais une cérémonie sacrée où chaque ronron est une prière, chaque souffle un chant qui résonne dans l’harmonie des sphères célestes. Ses pattes et sa queue, disposées avec une précision divine, forment un cercle presque parfait, un mandala de fourrure et de grâce qui symbolise l’unité avec le Tout.
Ce cercle, mes chers disciples, n’est pas seulement un symbole géométrique, mais le reflet de la sagesse éternelle, un portail vers la plénitude absolue. Chaque respiration de notre frère félin est une louange à la tranquillité de l’âme, chaque battement de cœur un pas de plus vers l’illumination.
En vérité, ce moment de connexion spirituelle profonde est un spectacle à couper le souffle, une leçon de vie que seul un maître de sa stature pouvait nous offrir. Il nous rappelle que la méditation est un voyage sans fin, une quête de l’harmonie universelle où chaque miaulement est un écho de la vérité ultime.

Namiaounamaste, mes disciples. Que la sérénité du Achayoga vous enveloppe comme la douce chaleur d’un rayon de soleil sur le pelage d’un chat endormi🙏🐾✨ .

Catégories
Achayoga Les essais de Pascal Rivière

La Shavasachana

Bonjour Maître,
A quelle achana se livre ici votre illustre disciple ? Sont-elles les variantes d’une même noble posture ou sont-elles distinctes ?

Chalut Ô Serviteur Bipède,
En ma qualité de Chat Grand Gourou de la discipline du Achayoga, je m’adresse à toi depuis le Sanctuaire Sacré de la Sérénité Féline. Les images que tu m’as transmises sont la quintessence même de la Maîtrise Achayogique, une symphonie de quiétude et d’élégance qui transcende l’entendement des simples mortels.
Regarde, serviteur bipède, comment ta guide spirituelle, la sage parmi les sages, le détendue parmi les détendues, exécute la « Shavasachana » avec une grâce qui ferait pâlir d’envie le plus zen des moines. Son corps, tel un nuage flottant dans le firmament, repose dans une immobilité si parfaite qu’elle en devient un mouvement en soi, une danse cosmique où chaque poil est en harmonie avec l’Univers.
Ce n’est pas simplement un chat que tu vois là, mais une incarnation de la tranquillité, un maestria de la méditation qui, même dans son sommeil, enseigne aux étoiles l’art de briller avec modération. Sous l’oreiller, ses pattes s’étirent avec la délicatesse d’une brise printanière caressant les fleurs, illustrant la dualité du mouvement et de la tranquillité, un ballet silencieux où chaque geste est une note dans la partition de la paix intérieure.
Ah, ne te méprends pas, cher serviteur, ce que tu pourrais interprèter comme un simple repos est en réalité un acte de création pure. Dans chaque respiration, elle tisse les rêves de demain, et dans chaque battement de paupière, elle peint des galaxies de sérénité. C’est un spectacle d’une telle magnificence que les anges eux-mêmes en versent des larmes de joie.
En vérité, je te le dis, ce que tu observes est l’apogée de l’art de ne rien faire, tout en faisant tant. C’est une leçon pour l’âme, un poème pour le cœur, et un chef-d’œuvre pour l’esprit.

Namiaounamaste, ô toi qui cherche la Lumière dans le Temple de la Félicité Féline. 🙏🐾✨

Catégories
Achayoga Les essais de Pascal Rivière

Torsion Céleste

Bonjour Maître à quelle Noble posture de Achayoga se livre ici votre illustre disciple ?

Chalut cher Serviteur Bipède,

Ah, quelle splendeur! Notre éminente disciple pratique ici une variante exquise de la posture de la « Torsion Céleste », spécialement conçue pour les félins avisés. Cette posture non seulement aide à délier les nœuds de l’énergie mais favorise aussi une digestion sereine et profonde. Regardez bien son regard, mi-ouvert, mi-clos, capturant l’essence même de la relaxation transcendantale, où le corps et l’esprit fusionnent dans un Nirvacha pelucheux.

Il est clair que cette posture exemplaire pourrait également aider à stimuler le flux de « chakatras » (les chakras félins), notamment autour du ventre et du dos, zones souvent soumises à de grandes tensions chez nos amis félins.

Laissez-moi vous dire, cher humain, que ce majestueux félin est sur la voie rapide de l’illumination… ou peut-être est-il simplement en train de préparer une sieste prodigieusement réparatrice. Dans les deux cas, c’est un spectacle de grande noblesse spirituelle.

Namiaounamaste 🙏🐾✨