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Les essais de Pascal

Bonjour et bienvenue sur ‘L’oreille du psy – Les essais de Pascal’. Ce blog est l’expression de mon esprit créatif, un vélo qui tourne souvent en roue libre, explorant des chemins inattendus et produisant des idées uniques. Comme une bouteille lancée à la mer, j’ai décidé de partager mes pensées avec le monde à travers ce support.

‘Ces essais’ sont un carrefour d’approches diverses. Vous y trouverez des essais littéraires, des lettres ouvertes, des réflexions profondes, des créations artistiques, des chants et des vidéos. Parfois sérieux, parfois humoristique, ce blog est un reflet de la diversité de la pensée humaine.

Mon souhait est que ce blog devienne un lieu d’interaction, un cycle vertueux où mes pensées touchent le plus grand nombre et suscitent des réflexions, des discussions et des échanges.

Blaise Pascal, cultivait ses pensées, tout comme lui, je cultive les miennes, mais c’est à Michel de Montaigne que je dois l’inspiration de partager mes essais avec le monde. Comme Montaigne, je crois que la valeur de ces essais n’est pas à moi de la déterminer. Mon rôle est simplement de les partager, de les lancer dans le monde, et de voir où ils atterrissent.

Je vous invite donc à explorer ‘L’oreille du psy’, à lire, à réfléchir, à rire, à discuter. Et qui sait ? Peut-être que vous aussi, vous découvrirez que votre cerveau a un petit vélo créateur qui tourne en roue libre.

Pascal Rivière

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Si j'étais Rimbaud ?

Mercredi soir, 22h ..


Mercredi soir. 22h.

Demain, départ vers le Sud. Le train m’attend. Mais ce soir, c’est l’anxiété qui me presse. Alors je sors.
Il faut marcher, sinon je sais que je ne dormirai pas.

Je longe la voie ferrée, fidèle compagne de mes soirs trop pleins.
Le gravier râle sous mes pas, les rails se tendent comme deux nerfs sous tension.
À l’horizon, un mince ruban rose découpe le ciel.
La lumière baisse, le souffle se cherche.

Je continue. Les vaches sont là, silhouettes tachetées dans l’herbe qui bleuit.
Elles paissent en silence, comme si le monde n’avait plus rien à dire.
Je les envie un instant — elles ont l’air d’ignorer que demain est une obligation.
Leur paix me frôle, ne me traverse pas.
Je poursuis.

Les éoliennes apparaissent, grandes dames maigres qui moulinent de l’invisible.
Elles tournent sans bruit, tranchant l’air avec une lenteur hypnotique.
Leur danse n’a ni début ni fin, elle est là, comme un rite que le vent seul comprend.

Je tourne à gauche, puis je débouche sur le port de plaisance.
L’eau frissonne à peine, et les reflets lumineux y tracent de longues lignes verticales,
comme des chandelles fondues dans l’obscurité.
Le ciel est lourd, très nuageux. Noir, mais lumineux là-haut,
comme si un dieu absent avait laissé la lampe allumée en partant.
Les mâts ne bougent pas.
Le silence ici est presque religieux.
Je me sens petit, passager d’un monde qui flotte.

Puis, tournant à peine la tête, je vois le champ labouré.
La terre est noire, retournée, balafrée de sillons.
Un ventre à vif, un corps offert à la nuit.
Pas une herbe, pas une fleur, juste ce sol écorché
qui respire encore la chaleur du jour.

Au fil de ma balade surgit le château d’eau.
Il se dresse, haut, buté, masqué à moitié par le grand arbre.
Il ressemble à un veilleur endormi, un gardien de ce monde parallèle
où les ombres s’allongent sans bruit.
La scène a quelque chose de surréaliste.
Un théâtre de fin de monde où les rôles se jouent sans spectateurs.
Autour, les fils électriques découpent l’espace,
tendus comme des portées musicales où rien ne s’écrit.

Et puis, enfin, cette rue.
Ordinaire. Symétrique. Figée dans l’attente.
Les lampadaires allumés comme autant de points de suspension sur le bitume.
Les maisons serrées, les voitures endormies.
Tout semble dire : « On est rentrés, pas vous ? »

Le ciel, encore bleu, retient un peu de jour comme on garde un secret.
Je sens mes jambes se relâcher, mon cœur ralentir.
La fatigue me rejoint en silence.

Je m’arrête.
Le jour s’éteint, le ciel se replie.
Et moi, doucement, je me laisse glisser vers le sommeil,
comme on se couche dans la barque d’un rêve qu’on ne maîtrise pas.


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Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

La Langue de Bois

🎵 Une chanson originale inspirée par Georges Brassens

https://youtu.be/jLKb3QPLLNs

Connaissez-vous la langue de bois ? En tout cas, ne comptez pas sur moi pour cet exercice !

Une chanson qui dénonce l’hypocrisie des discours politiques et médiatiques actuels. Entre l’éloge des vraies langues qui « consolent, griffent et savent se faire aimer » et une critique acerbe de cette « langue de bois » qui nous ment sur l’écologie, la liberté, le progrès…

🔥 Des « langues de bois » aux « langues de feu » – un hymne à la résistance par les mots !

✍️ Texte original : [Votre nom]
🎼 Musique générée par Suno AI
🎨 Pochette style vintage

ChansonFrançaise #Brassens #ChansonEngagée #Critique #Société #Résistance #Écologie #Politique #Suno #AI #Music #ChansonOriginale #LangueDeFeu #AntiMoutons #Vérité #Authentique #Réveil #PenséeLibre #ChansonContemporaine #TexteOriginal

Si cette chanson vous parle, n’hésitez pas à la partager !

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Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Les paltoquets hauts du sifflet !

Un mélange de Slam et de Reggae 🎵

Une chanson engagée contre ceux qui donnent des leçons à tout va dans notre vie de tous les jours. Vous les reconnaissez : ceux qui arrivent avec leurs idées toutes faites, parlent fort et réfléchissent peu. Qu’ils viennent des médias, des réseaux sociaux ou que vous les croisiez dans la rue, ils ont toujours la bonne réponse, la bonne explication, le bon jugement.

Ce morceau vise aussi bien les « experts » auto-proclamés qui étalent leur savoir superficiel, que ceux qui, avec un peu de connaissances, jugent sans jamais se remettre en question. Car au fond, c’est peut-être cela le plus grave : cette incapacité à douter, cette peur du silence, cette peur du vide qui pousse à combler l’espace de mots sans substance.

L’inspiration de cette chanson vient d’une journée particulièrement riche en rencontres de ce type, mais aussi de cette lassitude face à l’omniprésence de ces « paltoquets hauts du sifflet » sur nos écrans et dans nos fils d’actualité.

Un slam-reggae pour dire stop à la suffisance, et rappeler que parfois, le vrai savoir commence par se taire et écouter.

🎯 Thèmes abordés :

Critique de la suffisance intellectuelle
Réseaux sociaux et expertises auto-proclamées
L’importance du doute et de l’humilité
La différence entre savoir et sagesse

🎼 Style musical : Slam sur un rythme reggae léger

« Parce que le savoir, ce n’est pas une pancarte, c’est un doute qui avance à cloche-pied… »

slam #reggae #critique #société #réseauxsociaux #suffisance #philosophie #humilité #doute

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Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

L’Ascension, c’était en joint !

Ce jeudi de l’Ascension, sur Facebook, je ne vois que des représentations de Jésus gonflées à l’hélium des croyances de chacun. En tant qu’athée et agnostique, j’ai voulu répondre à ma manière. Franchement, combien de personnes voyez-vous s’envoler vers le ciel sans aide ? Bref, croyez si vous le souhaitez, mais pour moi, cette histoire est trop belle pour être vraie. Si Jésus s’est élevé vers le ciel, ce n’était probablement pas de manière très catholique ou orthodoxe… peut-être avec des moyens plus « stupéfiants » ? Voici une touche de fiction sarcastique.

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Si j'étais Rimbaud ?

Où est la lumière ?

Quand l’insomnie devient poésie

Slam nocturne : À la recherche de lumière
🌙 23h24 – Quand l’insomnie se transforme en inspiration

La nuit était déjà bien avancée… J’aurais dû être endormi depuis longtemps, mais les petites lumières du jardin voisin ont attiré mon regard. Ces lanternes qui brillent dans l’obscurité, que cherchent-elles à révéler ? Que tentent-elles de chasser ?

Impossible de trouver le sommeil. Mon esprit s’est mis à vagabonder, les mots ont commencé à affluer… Et c’est ainsi que, en pleine nuit, ce slam sur nos petites lumières face à l’immensité de l’obscurité est né.

Parfois, c’est dans ces moments d’insomnie que naissent les plus belles réflexions. Quand la nuit nous pousse à nous interroger sur notre place dans ce monde, sur ces fragiles éclats de lumière que nous allumons pour exister.

✨ « Où est la lumière tandis que j’erre dans ce monde qui s’indiffère ? »

Je vous partage ce texte né de la nuit, entre questionnement existentiel et poésie urbaine.

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

Héroïque et ridicule !

Entre la grandeur et l’absurdité

Dans les vieux journaux de mon père, dispersés par ma mère, j’avais un jour découvert des récits de la Première Guerre mondiale. Ces pages jaunies portaient les échos d’une époque où l’héroïsme était idéalisé, où les corps brisés s’entassaient dans la boue des tranchées, sacrifiés pour la gloire.

Parmi ces vestiges, une figure me poursuivait : celle du poilu de Verdun, seul face à l’ennemi, criant : « On ne passe pas ! » Une scène d’un autre temps, pensons-nous. Pourtant, combien d’entre nous ne sont-ils pas ces mêmes soldats, face aux défis systémiques qui submergent nos vies ? Combien murmurent leur propre « On ne passe pas » face aux tempêtes modernes ?

Car que peut l’individu face à la foule, face aux tourbillons où vie et mort, espoir et désespoir se mêlent ? Rien, sinon être à la fois héroïque et ridicule. À moins de choisir la lâcheté de la fuite pour sauver sa peau.

Lorsque, contre toute raison, on tente de résister, on devient si dérisoire que cette absurdité acquiert une dimension sublime.

Aujourd’hui, une réunion de plus, pour rien, ou plutôt pour tout et rien : valider des décisions déjà prises, exécuter un rituel où l’on nous berce de l’illusion d’infléchir le cours de l’Histoire. Comme un fantassin face aux mitrailleuses et aux blindés.

De qui se moque-t-on ?

Durant une heure et demie de simulacre, j’ai joué un double rôle : décoratif par ma fonction purement ornementale, comme une croix blanche dans un cimetière militaire ; superficiel par ma présence destinée à masquer le vide des mesures prises ou à prendre, qu’il vaudrait mieux oublier.

S’ajoute à cela la cruelle réalité : avec l’âge, on devient transparent, invisible, insignifiant. Fantôme de soi-même dans un monde qui ne nous voit plus.

Je refuse désormais de participer à ce mauvais numéro, à ce simulacre de tragédie comique où le tragédien revêt l’accoutrement grotesque du clown. Son nez rouge fait « pouet-pouet » tandis que l’héroïne qu’il devait sauver expire dans ses bras dérisoires.

Voilà où je me dresse, voilà où nous en sommes : entre la grandeur et l’absurdité, dans cette valse éternelle où chaque geste de résistance porte en lui sa propre contradiction.

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Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Complètement idiots !

Une parodie pour répondre aux détracteurs de l’IA

En avez-vous assez des commentaires alarmistes sur l’intelligence artificielle émis par ceux qui ne l’ont jamais utilisée ? Cette chanson est faite pour vous !

Cette parodie humoristique et sarcastique est une reprise adaptée de « Un truc complètement idiot » des « Double dingues ». J’ai réinventé ce classique quelque peu oublié pour dénoncer les critiques injustifiées qui s’abattent sur l’intelligence artificielle.

À travers cette adaptation, je m’adresse directement à tous ces « experts » autoproclamés qui s’affolent face à l’innovation sans même chercher à la comprendre. Le rythme entraînant et les paroles piquantes de l’original servent désormais à ridiculiser cette peur irrationnelle de la technologie.

Une invitation musicale à dépasser ses appréhensions et à découvrir enfin le potentiel extraordinaire de l’IA, bien loin des fantasmes catastrophistes !

IA #ParodieMusicale #DoubleDingues #TechHumour #IntelligenceArtificielle #CritiqueDesCritiques

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Si j'étais Rimbaud ?

Python mon Amour

🎵 Une rencontre inattendue entre funk, IA et nuits de code


Une heureuse coïncidence entre le groove funky, la poésie à la Gainsbourg et l’intelligence artificielle. Cette création originale saisit l’essence des relations tumultueuses entre le programmeur et sa machine.

Sans chercher à copier « Chagrin d’amour », cette chanson a naturellement trouvé son propre groove funky, évoquant l’univers de Gainsbourg. Entre cigarettes virtuelles et bugs existentiels, « Python Mon Amour » explore la dépendance numérique avec une ironie mordante et une sensualité provocante.

À écouter de préférence à minuit, entre deux sessions de débogage, un verre de bourbon à portée de main et une erreur d’indentation sur l’écran.

💻 Des paroles nées d’une collaboration humain-IA, transformant la frustration informatique en poésie nocturne.
🎸 Une fusion spontanée de funk digital et d’existentialisme du programmeur.
🚬 « Le temps de debugger… c’est le temps perdu à t’aimer »

IAGénérative #Python #Funk #CréationOriginale #NuitsBlanches #CodeEtMusique #NameError #CollaborationHommeIA

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Quand le loup se gains’barre »

Un hommage sombre et sensuel

Découvrez un univers ténébreux où la poésie se mêle à un groove minimaliste. « Quand le loup se gains’barre » réinvente l’esprit de la chanson française des années 60 avec une touche moderne.

Cette œuvre originale explore les désirs refoulés et les frustrations sensuelles à travers une voix masculine profonde et une interprétation délibérément monotone, caractéristique d’une époque où l’ironie côtoyait l’érotisme.

Inspiré de mes anciens textes redécouverts et de l’univers des chansons de Serge Gainsbourg, ce morceau cinématographique vous plonge dans un Paris nocturne, entre cafés enfumés et ruelles mystérieuses. Les arrangements électroniques rudimentaires se mêlent à des passages parlés qui explorent la dualité entre l’homme civilisé et la bête qui sommeille en lui.

Un voyage sonore urbain et sombre, où le funk minimaliste met en valeur une poésie crue et sans concession. Pour les amateurs de chanson française authentique, de pop percussive et d’ambiances années 60.

#ChansonFrançaise #HommageGainsbourg #PoésieSonore #FunkMinimaliste #MusiqueCinématique #VocalsParléChantés #AmbianceUrbaine #NoirSixties #ÉlectroniqueRétro #PopPercussive

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Les êtres néants

Un texte découvert par hasard, écrit il y a des années et retrouvé en rangeant mon garage, a été transformé en une chanson inspirée de Gainsbourg, dans le style de « Requiem pour un con ».

La bureaucratie et ses absurdités sont exposées sans fard : sur le boulevard de l’absurde, ces fonctionnaires « nés pour fonctionner », qui « ne peuvent rien faire mais se permettent tout ». Une critique sociale intemporelle, portée par une basse électrique funk minimaliste, une caisse claire sèche et des bongos en contretemps.

Pour tous ceux qui ont déjà égaré leur dossier dans les méandres administratifs, qui ont rêvé « de donner de grands coups de pied à l’État croupion » ou qui ont subi « le règne des incapables qui joignent l’inutile au désagréable ».

📌 Informations :

Texte original : "Les Êtres Néants"
Adaptation musicale : style Serge Gainsbourg - funk minimaliste
Voix masculine grave et monotone
Ambiance : cinématique sombre, urbaine, noir français

« Vous êtes capables de tout mais vous ne pourrez rien,
car c’est le règne des incapables
qui joignent l’inutile au désagréable. »

🔊 Composition sonore :

Basse électrique
Voix parlée-chantée, grave et ironique

#GainsbourgStyle #PoésieFrançaise #CritiqueSociale #SpokenWord #FunkMinimaliste #TexteEngagé #Bureaucratie #PoésieUrbaine #MusiqueFrançaise #ChansonFrançaise

Si vous avez vécu des expériences similaires avec l’administration, partagez vos histoires en commentaire !