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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

Dépasser les bornes

Chers lecteurs et amateurs de musique,

Une révolte musicale contre l’enfermement moderne

Dépasser les bornes

Aujourd’hui, je souhaite partager avec vous ma dernière création, « Le Cri des Bornes », une chanson née de ma frustration grandissante face à un monde de plus en plus borné et formaté.

L’inspiration de cette œuvre m’est venue au fil des jours, confronté sans cesse à des systèmes déshumanisants qui semblent avoir oublié la complexité et la richesse de l’expérience humaine. Que ce soit face à des bornes automatiques froides et impersonnelles, des individus bornés incapables de sortir des sentiers battus, ou des systèmes d’aide à la clientèle kafkaïens exigeant un numéro de client avant même d’écouter notre problème, j’ai ressenti un besoin croissant de crier ma révolte.

« Dépasser les bornes » est ma réponse artistique à ce carcan. Inspiré par l’esprit rebelle d’Antonin Artaud, j’ai voulu créer une pièce musicale qui bouscule, qui dérange, qui refuse de se conformer aux attentes. Cette chanson est un appel à l’imprévisible, à l’inattendu, à tout ce qui échappe aux cases pré-formatées de notre société.

Dans un style fusionnant industrial rock, punk expérimental et spoken word, j’ai cherché à capturer sonoremeent cette rage contre les systèmes qui nous enferment. Les paroles sont un cri du cœur contre la rigidité d’un monde qui cherche à tout contrôler, à tout prévoir, laissant peu de place aux questions qui dérangent ou aux situations qui sortent du cadre.

« Dépasser les bornes » est plus qu’une simple chanson. C’est un manifeste pour tous ceux qui se sentent étouffés par les procédures, les formulaires, les menus préétablis qui semblent régir chaque aspect de nos vies. C’est un appel à embrasser le chaos créatif, à défier les limites imposées, à oser être imprévisible dans un monde qui valorise la conformité.

J’espère que cette création résonnera avec vos propres expériences et frustrations. N’hésitez pas à partager vos réactions et vos propres histoires de confrontation avec un monde trop « borné ».

Écoutez, ressentez, et surtout, n’ayez pas peur de crier votre indignation face aux bornes qui tentent de nous enfermer.

Paroles

Intro
Couplet 1
Bornes, bornes, partout des bornes!
Monde carré, esprit qui s’embourbe
Dans les méandres d’un labyrinthe morne
Où l’humain se tord face aux fourbes

Couplet 2
Voix synthétiques, menus imposés
Piège de chiffres, cases à cocher
L’âme se brise, le cri étouffé
Dans ce monde borné, mal programmé

Refrain
Dépassez les bornes! Brisez les chaînes!
Le chaos gronde, la nature se démène
Vos systèmes craquent, vos règles s’effondrent
Le vide béant ne peut se combler d’ombres

Couplet 3
Bourse en délire, astéroïde fou
Vos protocoles volent en éclats
La folie rit de vos verrous
Nature sauvage, chaos aux éclats

Couplet 4
Bureaucrates de l’âme, pantins du contrôle
Vos cases ne sont que des prisons
Le vide vous hante, votre empire s’envole
Impuissants face à l’horizon

Refrain
Dépassez les bornes! Brisez les chaînes!
Le chaos gronde, la nature se démène
Vos systèmes craquent, vos règles s’effondrent
Le vide béant ne peut se combler d’ombres

Couplet 5
Variation infime, tout bascule
Vos prévisions, fumée qui s’échappe
Dans ce théâtre d’ombres ridicule
Où la vraie vie vous attrape

Couplet 6
Osez l’inconnu, embrassez l’imprévisible
Laissez le chaos être votre guide
Car dans vos bornes, l’homme est invisible
Prisonnier d’un monde trop rigide

Refrain
Dépassez les bornes! Brisez les chaînes!
Le chaos gronde, la nature se démène
Vos systèmes craquent, vos règles s’effondrent
Le vide béant ne peut se combler d’ombres

Couplet 7
Cri de révolte contre vos limites
Explosion de l’âme, libération
De vos chemins balisés, on s’acquitte
Pour une vraie vie en ébullition

Couplet 8
Abandonnez vos chaînes illusoires
Votre contrôle n’est qu’un mirage
Dans le chaos, écrivez votre histoire
Libres enfin, sauvages!

Refrain
Dépassez les bornes! Brisez les chaînes!
Le chaos gronde, la nature se démène
Vos systèmes craquent, vos règles s’effondrent
Le vide béant ne peut se combler d’ombres

Outro
Éclatez les bornes! Brisez les chaînes!
Le chaos gronde, la nature se déchaîne
Vos systèmes craquent, vos règles s’effondrent
Le vide béant ne peut se combler d’ombres

VIVEZ!

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La malédiction du tout-en-camion

Quand l’asphalte devient pharaonique

J’ai le plaisir de vous présenter cette création musicale : « La Malédiction du Tout-en-Camions ». Cette chanson est née d’un constat à la fois amusant et alarmant sur notre société moderne, où le transport routier semble avoir pris le contrôle de nos vies, de nos villes et de notre environnement.

Une inspiration inattendue

L’idée m’est venue lors d’un de ces moments surréalistes où je me suis retrouvé coincé dans un énième bouchon, entouré de poids lourds. J’ai alors imaginé un archéologue du futur découvrant nos ronds-points éternellement embouteillés, les prenant pour les vestiges d’un culte étrange voué au dieu Diesel. De là est née cette saga musicale où les semi-remorques remplacent les momies, et où le bitume devient le nouveau sable du désert, engloutissant peu à peu notre qualité de vie.

Un mélange d’époques et de symboles

Dans « La Malédiction du Tout-en-Camions », j’ai voulu jouer avec les codes de l’Égypte ancienne, en les transposant dans notre réalité contemporaine. Les chauffeurs routiers deviennent des pharaons modernes, les bouchons une malédiction divine, et nos choix en matière de transport une prophétie auto-réalisatrice.

J’ai même imaginé la réaction du véritable Toutankhamon face à cette comparaison irrévérencieuse. Dans la chanson, le pharaon, vexé, décide de montrer à la France moderne ce qu’est une vraie malédiction, nous condamnant à subir les conséquences de nos choix logistiques jusqu’à l’éternité.

Un message sous le rire

Bien que le ton soit léger et satirique, cette chanson porte un message sérieux. À travers ses couplets rythmés et son refrain entêtant, elle nous invite à réfléchir sur nos modèles de transport et leurs impacts. Elle souligne l’absurdité de certaines situations que nous vivons au quotidien, tout en rappelant que, comme dans toute bonne histoire de malédiction, il y a toujours une leçon à tirer et peut-être une issue à trouver.

Une invitation au changement

« La Malédiction du Tout-en-Camions » est à la fois un hymne satirique à notre ère du tout-routier et un appel ludique à repenser nos modes de transport. Elle nous invite à imaginer un futur où les palettes empilées jusqu’au ciel ne seront plus que les vestiges d’une époque révolue, et où nous aurons enfin brisé le sortilège du tout-en-camions.

J’espère que cette chanson vous fera sourire, réfléchir, et peut-être même agir. N’hésitez pas à la partager et à me faire part de vos réactions. Qui sait, ensemble, nous arriverons peut-être à lever cette malédiction moderne !

Restez à l’écoute pour la sortie officielle de « La Malédiction du Tout-en-Camions » très prochainement sur toutes les plateformes de streaming.

À bientôt sur les routes (moins embouteillées, je l’espère) de la musique !

L’Oreille du Psy

Paroles

La Malédiction du Tout-en-Camions

Couplet 1
Sur la route du rond-point maudit,
Les pharaons diesel dansent sans répit.
Semi-remorques en farandole,
Vrombissent leurs chœurs, ça caracole.

Refrain
Tourne, tourne le grand manège,
Du tout-en-camions qui vous piège,
Sur l’asphalte, nos vies défilent,
Dans ce cercle automobile.

Couplet 2
Ô Toutankhamon du bitume,
Tes fidèles prient dans la brume.
L’air s’enterre sous les particules,
Trésors perdus, asphalte qui fume.

Refrain
Tourne, tourne le grand manège,
Du tout-en-camions qui vous piège,
Sur l’asphalte, nos vies défilent,
Dans ce cercle automobile

Couplet 3
Gyrophares bleus, couronne de roi,
Momies chauffeurs, corsetés, sans voix.
Maudissent l’autoroute sans fin,
Se damnent pour l’éternité, en vain.

Pont
GPS qui murmure : « Recalcul… recalcul… »
Toujours à droite, la boucle continue.
Vroum, vroum, fait le moteur qui gronde,
Dans ce sarcophage routier qui inonde.

Refrain
Tourne, tourne le grand manège,
Du tout-en-camions qui vous piège,
Sur l’asphalte, nos vies défilent,
Dans ce cercle automobile

Couplet 4
Vitesse divine, économie damnée,
Palettes au ciel gris, empilées.
Ra lui-même, asphyxié d’azote,
Dans ce monde qui tangue et flotte.

Outro
Ironique, tout tourne et retombe,
Camions, pharaons, bouchons en trombes.
Scellés dans la grande histoire, oh oh,
Du grand Rien qui ne fait plus écho.

Refrain
Tourne, tourne le grand manège,
Du tout-en-camions, c’est le piège,
Sur l’asphalte, nos vies défilent,
Dans ce cercle automobile.

Refrain fade out
Tourne, tourne le grand manège,
Du tout-en-camions, c’est le piège,
Sur l’asphalte, nos vies défilent,
Dans ce cercle automobile.

Fin

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Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

La gourde

Une chanson sur la fragilité humaine

J’ai le plaisir de vous présenter une nouvelle chanson intitulée « La Gourde ». Cette œuvre me tient particulièrement à cœur, car elle est née de plusieurs rencontres qui ont profondément marqué mon parcours artistique et personnel.

Le personnage principal que vous allez découvrir est une construction issue de différents visages croisés au fil du temps. Ces personnes, parfois égarées, parfois blessées, m’ont inspiré par leur fragilité et leur humanité. Elles incarnent à leur manière cette « gourde », ce symbole de ceux et celles qui, sous des apparences légères ou exaspérantes, cachent souvent une douleur ou une quête intérieure.

À travers cette chanson, j’ai voulu aller au-delà des apparences et mettre en lumière la complexité de ces personnalités. Malgré leurs contradictions, elles méritent notre empathie plutôt que notre jugement. Après tout, il ne faut pas grand-chose pour que chacun d’entre nous devienne cette « gourde » en quête d’un peu de réconfort.

Les paroles retracent l’évolution d’un personnage, de sa jeunesse insouciante à sa vieillesse marquée par les épreuves. Ce parcours de vie m’a permis d’aborder des thèmes qui me sont chers : la perte de l’innocence, la solitude, et la quête de sens.

Je vous invite à écouter cette chanson avec un regard bienveillant, en gardant à l’esprit que derrière chaque comportement se cache une histoire. « La Gourde » est, pour moi, un rappel de notre propre vulnérabilité et de la nécessité de l’empathie dans nos relations humaines.

J’espère que cette chanson résonnera en vous et vous touchera autant qu’elle m’a touché lors de sa création. N’hésitez pas à partager vos impressions et vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.

Bonne écoute et merci de votre fidélité !

L’Oreille du Psy

La gourde

La Gourde

Couplet 1 :
Dans les méandres du temps jadis,
Jeune et blonde, insouciante miss,
Une gourde pleine de malice,
Les jours heureux, les doux délices.

Elle se jouait des regards,
Riant de tout, parlant trop fort,
Avec l’innocence du soir,
Objets des blagues, sans efforts.

Refrain :
Ah ! La gourde, la gourde,
À la vie pleine de détours,
Elle boit pour oublier ses jours,
La vie est rude, ô pauvre gourde.

Couplet 2 :
Le temps passa, elle mûrit,
Mais l’innocence se flétrit,
L’alcool devint son ami,
Un anxiolytique, une furie.

Chaque gorgée, chaque ivresse,
L’éloigne des jours de liesse,
Son verbe haut, son cœur en détresse,
Cherche la paix dans l’ivresse.

Refrain :
Ah ! La gourde, la gourde,
À la vie pleine de détours,
Elle boit pour oublier ses jours,
La vie est rude, ô pauvre gourde.

Pont :
Dans la nuit noire, elle s’égare,
Les souvenirs dans un brouillard,
Les rires d’antan, les blagues sans fard,
Se transforment en un cri hagard.

Couplet 3 :
Vieille femme au cœur lourd,
Les breuvages en recours,
Sa jeunesse, elle le savoure,
Dans chaque verre, chaque tour.

Mais même pleine, elle se bat,
Pour retrouver ce qu’elle fut,
Une gourde, oui, mais avec éclat,
Rêvant d’un passé révolu.

Refrain :
Ah ! La gourde, la gourde,
À la vie pleine de détours,
Elle boit pour oublier ses jours,
La vie est rude, ô pauvre gourde.

Outro :
Et si un jour, elle trouve la paix,
Dans le souvenir ou l’oubli,
La gourde saura, en vérité,
Que chaque instant fut sa vie.

Ah ! La gourde, la gourde,
À la vie pleine de détours,
Elle boit pour oublier ses jours,
La vie est rude, ô pauvre gourde.

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Si j'étais Rimbaud ?

Maudit train de mes nuits!

L’histoire derrière ma chanson

J’ai écrit « Train de nuit fantôme » suite à un texte plus long que je partage plus bas, cela est un peu comme une bouteille à la mer, une façon pour moi d’exprimer quelque chose que je porte depuis longtemps : l’histoire d’un amour que je n’ai compris que trop tard.

Tout a commencé avec ce texte où je raconte une relation que j’ai vécue sans vraiment réaliser son importance à l’époque. Ce n’est qu’avec le temps, et souvent dans le silence de la nuit, que j’ai pris conscience de ce que j’ai probablement laissé passer. Ces réflexions nocturnes sont devenues une sorte de ritournelle dans ma tête, un peu comme un vieux train qui passerait encore et encore.

Cette prise de conscience tardive m’a beaucoup tourmenté. Je me suis souvent surpris à rejouer ces moments du passé, à imaginer ce qui aurait pu être si j’avais été plus attentif, si j’avais compris plus tôt. C’est difficile de vivre avec des « et si » qui scient.

Pour m’efforcer de faire face à ces émotions, j’ai décidé d’écrire. D’abord, c’était juste pour moi, pour mettre des mots sur ce que je ressentais. Puis, petit à petit, la chanson est née.

« Train de nuit fantôme » est ma façon de donner une forme à cette expérience. Dans chaque vers, chaque rime, je tente de saisir ces souvenirs qui filent tel un train manqué. Le refrain « Voyage, voyage, dans la nuit qui s’égare », c’est exactement ce sentiment de perdre pied dans mes souvenirs et mes regrets.

J’ai travaillé sur la structure de la chanson, en utilisant des alexandrins et en soignant les rimes. C’était peut-être ma façon de mettre de l’ordre dans ce chaos émotionnel, de lui donner un sens.

Au final, écrire cette chanson a été une sorte de thérapie. Ça ne fait pas disparaître les regrets ou la tristesse, mais cela m’aide à y faire face. J’espère que peut-être, en la partageant, elle pourra toucher d’autres personnes qui ont vécu des expériences similaires.

C’est étrange comme parfois on ne réalise l’importance de certains moments qu’une fois qu’ils sont passés. « Maudit train de mes nuits » décrit cette histoire, mais c’est peut-être aussi un peu celle de beaucoup d’autres?

Maudit train de mes nuits !

Voyage, voyage. Où es-tu Françoise?

Entre minuit et une heure du matin.

Insomnie qui gratte la tête.

Et cette scène qui s’invite en boucle, comme un vieux film grésillant.

Un train d’un autre temps.

Toi, sourire aux lèvres.

Et ce refrain, entêtant :

Voyage, voyage… Désir, laisse …

Destination les souvenirs, première classe pour l’oubli compartiment fumeurs.

Là, dans ce wagon, j’ai cette drôle d’impression… d’avoir loupé quelque chose.

À ma décharge, j’étais plongé dans mes papiers d’objection de conscience, avec l’air grave du type qui croit tenir un rôle important.  

Mais plus j’y pense, plus je me dis que j’ai laissé filer quelque chose. Ou plutôt quelqu’un.

Avant, il y avait l’université, les couloirs où on se croisait.

Après, il y a eu ce coup de fil, ta voix au bout du fil.

Et puis plus rien.

Comme un train fantôme dans la nuit, disparu sans laisser d’adresse.

Des années plus tard, je cherche encore la gare où tu es descendue..

Reste juste cette séquence qui s’obstine à tourner en boucle, comme un vieux disque rayé.

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Girouette! Ô cœur volage!

Une ode à la constance de l’inconstance

Chers lecteurs et amateurs de chanson française,

Aujourd’hui, je suis ravi de partager avec vous ma dernière création : « Girouette! Ô cœur volage! ». Cette chanson est née de mes observations et expériences personnelles, façonnées par les rencontres que la vie m’a offertes.

Au fil des années, j’ai eu l’occasion de côtoyer des personnalités fascinantes, dont certaines se distinguaient par leur nature changeante et imprévisible. Ces individus, telles des girouettes, semblaient tourner au gré du vent de leurs passions et de leurs désirs. Tantôt ici, tantôt là, leur inconstance m’a tour à tour amusé, intrigué, et parfois même exaspéré.

« Girouette! Ô cœur volage » retrace le parcours d’une de ces âmes versatiles, de l’enfance jusqu’à l’au-delà. À travers ses couplets, j’ai voulu capturer l’essence de cette personnalité volage : ses caprices d’enfant, ses amours éphémères de jeunesse, ses infidélités d’adulte, et même son inconstance persistante jusque dans la vieillesse et au-delà de la mort.

Cette chanson n’est pas un jugement, mais plutôt une exploration poétique de la nature humaine dans toute sa complexité. Elle nous rappelle que nous avons tous, à un moment ou à un autre, ressenti cette envie de changement, ce désir de liberté qui peut parfois nous faire tourner comme une girouette.

J’espère que « Girouette! Ô cœur volage! » vous touchera, vous fera sourire, et peut-être même vous reconnaîtrez-vous (ou reconnaîtrez-vous quelqu’un) dans certains de ces vers.

N’hésitez pas à partager vos impressions et vos interprétations dans les commentaires. Après tout, chaque auditeur peut trouver un sens différent dans ces paroles, tout comme notre girouette change de direction à chaque souffle du vent.

Bonne écoute à tous !

L’Oreille du Psy

Girouette! Ô cœur volage!

Girouette! ô cœur volage!

Intro
Écoutez, amis, la ritournelle
D’un cœur qui tourne sans repos
Girouette d’amour, éternelle
Sa vie change à chaque propos

Couplet 1
Petite fille aux yeux malins
Capricieuse et trop aimée
Tes désirs changent au matin
Cent fois par jour, sans hésiter

Couplet 2
Jeune beauté, mœurs légères
Tu voltiges de bras en bras
Promesses d’amour éphémère
Que l’aube efface de ses pas

Refrain
Girouette, tu tournes sans fin
Au gré du vent de tes passions
Volage d’hier et de demain
Trompeuse de cœurs et d’ambitions
Tourne, ô girouette toujours !
Où donc te portera l’amour ?

Couplet 3
Épouse modèle en façade
Ton cœur cherche d’autres frissons
Quand l’ennui devient trop fade
Tu t’évades en trahisons

Couplet 4
D’aventure en aventure
Sans remords, tu n’es pas sage
Ton époux, tes vœux si purs
Corps et âme, toujours volages

Refrain
Girouette, tu tournes sans fin
Au gré du vent de tes passions
Volage d’hier et de demain
Trompeuse de cœurs et d’ambitions
Tourne, ô girouette toujours !
Où donc te portera l’amour ?

Couplet 5
Les cheveux gris n’y changent rien
Ton esprit reste voyageur
Projets fous, nouveaux chemins
Tu virevoltes avec ardeur

Pont
Ô girouette de tous les temps
Trouveras-tu ta direction ?
Ou préfères-tu l’errance,
Éternelle, sans rédemption ?

Refrain
Girouette, tu tournes sans fin
Au gré du vent de tes passions
Volage d’hier et de demain
Trompeuse de cœurs et d’ambitions
Tourne, ô girouette toujours !
Où donc te portera l’amour ?

Couplet 6
Même la mort ne t’arrête pas
Tes cendres dansent dans les airs
Poussière volage ici-bas
Tu voyages dans l’univers

Outro
Girouette, par-delà la vie
Tu tournes encore sans repos
Dans les tourbillons infinis
Du temps qui passe, éternel flot

Refrain
Girouette, tu tournes sans fin
Au gré du vent de tes passions
Volage d’hier et de demain
Trompeuse de cœurs et d’ambitions
Tourne, ô girouette toujours !
Où donc te portera la mort ?

Fin

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Du zéro à l'infini (Textes revus) Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Banqueroute amoureuse

Du poème à la chanson une évolution

Chers lecteurs,

Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous présenter ma dernière création musicale : « Banqueroute amoureuse ». Cette chanson a une histoire particulière que je souhaite partager avec vous.

Les origines poétiques

« Banqueroute amoureuse » trouve ses racines dans mon recueil de poésie « Les poèmes maudits du Zéro à l’infini ». Le texte original, un poème humoristique et lyrique, explorait déjà la fusion entre le monde de la finance et celui de l’amour. Cette idée m’a toujours fasciné : après tout, ne sommes-nous pas constamment engagés dans des transactions émotionnelles, des échanges de sentiments ?

De la page à la mélodie

Inspiré par ce poème, j’ai décidé de le transformer en chanson. Le défi était de conserver l’esprit du texte original tout en l’adaptant aux exigences musicales de la chanson française de variété. J’ai travaillé sur la structure, affiné les rimes, et ajouté des éléments pour rendre le tout plus accrocheur et adapté à un format musical.

Le concept

La chanson raconte l’histoire d’un coup de foudre dans une banque, utilisant le vocabulaire financier pour décrire les émotions et les interactions amoureuses. On y trouve des jeux de mots mêlant habilement les deux univers, créant ainsi une métaphore filée tout au long du morceau.

Structure et style

« Banqueroute amoureuse » se compose de plusieurs couplets entrecoupés d’un refrain accrocheur. Chaque partie est ponctuée d’onomatopées humoristiques qui ajoutent une touche de légèreté et de dynamisme à l’ensemble. Le style s’inscrit dans la tradition de la chanson française, avec une attention particulière portée aux paroles et à leur sens.

Un voyage créatif

Ce projet représente pour moi un bel exemple de comment une œuvre peut évoluer et se transformer. Du poème initial à la chanson finale, en passant par plusieurs étapes d’écriture et de composition, « Banqueroute amoureuse » est le fruit d’un processus créatif passionnant.

Écoutez et partagez

Je vous invite à découvrir « Banqueroute amoureuse » sur toutes les plateformes de streaming musical. N’hésitez pas à me faire part de vos impressions dans les commentaires ci-dessous !

Merci de votre soutien constant dans mes aventures artistiques. J’espère que cette chanson vous fera sourire autant qu’elle m’a amusé à l’écrire et à la composer.

Musicalement vôtre,
L’Oreille du Psy

Banqueroute amoureuse

Intro

Couplet 1
Dans la banque, nos regards se sont croisés,
Mon cœur, tel un marché, s’est agité.
Son sourire, une offre publique d’achat,
A fait grimper mes actions, quel éclat ! (Wha !)

Couplet 2
Je pensais avoir un portefeuille blindé,
Mais face à elle, me voilà dévalué.
Mon calme depuis des années épargné
En un instant, s’est volatilisé. (Paf !)

Refrain
Banqueroute amoureuse, cela empire !
Mon cœur joue à cache-cash avec mes liquidités.
Entre ses mains, je suis prêt à tout investir,
Pour un commerce lucratif de complicité. (C’est pas gagné !)

Couplet 3
Ma Bourse s’affole, mes sentiments fluctuent,
Je spécule sur un avenir à deux.
Elle, gracieuse usurière de mon âme,
Fait dégouliner ma déconfiture madame. (Gouja !)

Couplet 4
J’ai consulté tous les conseillers du cœur,
Mais la raison ne fait plus de crédit.
Je suis en découvert d’amour et d’ardeur,
Prêt à hypothéquer jusqu’à mes nuits. (Et puis ?)

Refrain
Banqueroute amoureuse, cela empire !
Mon cœur joue à cache-cash avec mes liquidités.
Entre ses mains, je suis prêt à tout investir,
Pour un commerce lucratif de complicité. (Vous rêvez !)

Couplet 5
Accepte ce chèque en blanc de mes émotions,
Sans obligation, je t’offre mille actions.
Notre lit, comme les marchés, s’agitera,
D’une passion dont le cours point ne chutera. (Oh lala!)

Couplet 6
Cette ultime transaction ouvre un compte,
À un avenir, un commerce local.
Ensemble, voilà les rendements qui montent
Nous créons notre propre paradis fiscal. (Quel chacal !)

Refrain
Banqueroute amoureuse, cela empire !
Mon cœur joue à cache-cash avec mes liquidités.
Entre ses mains, je suis prêt à tout investir,
Pour un commerce lucratif de complicité. (Vous pensez ?)

Coda
Banqueroute amoureuse, oh quel placement !
Mon cœur, tel un trader, mise gros sur nous.
Dans cette bourse de l’amour en mouvement,
Nos sentiments seront toujours les plus fous ! (Marché conclu, joli cocu !)

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Les paras m’attaquent

Du chagrin d’amour au cha-cha : L’histoire derrière cette chanson

Chers lecteurs,

Aujourd’hui, j’ai une histoire particulière à partager avec vous. Une histoire qui commence par un chagrin d’amour (un de plus, j’ai fait la collection) et se termine… en cha-cha ! Oui, vous avez bien lu. Laissez-moi vous raconter comment une déception sentimentale vieille de 40 ans s’est transformée en une chanson qui me fait aujourd’hui sourire.

Retour vers le passé

Remontons le temps. J’ai 25 ans, les cheveux plus fournis et le cœur plein d’espoir. Je rencontre une fille qui me fait tourner la tête. L’amour, le vrai, le grand, pensais-je. Mais comme souvent dans la vie, les choses ne se passent pas comme prévu. Notre histoire tourne court et à sens unique, me laissant avec un cœur brisé et des souvenirs amers.

À l’époque, j’étais loin d’imaginer que cette expérience douloureuse deviendrait un jour source de rires et de légèreté.

Le temps, ce grand alchimiste

Les années ont passé. Les rides sont apparues, la sagesse (espérons-le) s’est installée, et le recul a fait son œuvre. À 63 ans, en repensant à cette histoire, j’ai réalisé à quel point elle était devenue… cocasse.

C’est alors qu’une idée folle m’a traversé l’esprit : et si je transformais cette mésaventure en chanson ? Pas n’importe quelle chanson, non. Un cha-cha ! Parce que quitte à rire de ses malheurs, autant le faire en dansant, n’est-ce pas ?

Naissance des « Paras »

C’est ainsi qu’est née « Les paras m’attaquent ». Un titre qui joue sur les mots, comme pour exorciser ces souvenirs qui m’ont « attaqué » pendant si longtemps. J’ai puisé dans mon expérience, jonglé avec les mots en « para », et laissé libre cours à mon imagination (et à mon sens de l’autodérision).

Le résultat ? Une chanson qui me fait maintenant rire à chaque écoute. Une métamorphose complète de cette histoire qui, jadis, me nouait l’estomac.

La morale de l’histoire

Si je partage cela avec vous aujourd’hui, c’est pour vous dire ceci : le temps est un allié précieux. Ce qui nous fait souffrir aujourd’hui peut devenir, avec les années, une source d’amusement et de créativité.

« Les paras m’attaquent » est plus qu’une simple chanson pour moi. C’est la preuve que l’on peut transformer ses expériences difficiles en quelque chose de positif. Que l’humour est un remède puissant. Et que parfois, il faut simplement du temps pour voir les choses sous un autre angle.

Et maintenant ?

Je vous invite à écouter « Les paras m’attaquent ». Riez avec moi de ces péripéties amoureuses. Et qui sait ? Peut-être que cela vous inspirera à porter un regard nouveau sur vos propres expériences passées.

N’hésitez pas à partager vos impressions dans les commentaires. Et rappelez-vous : quand la vie vous donne des « para », faites-en un cha-cha !

À vos pas de danse, chers lecteurs !

Les paras m’attaquent

Les paras m’attaquent

Couplet 1
Dans une armoire à glace je suis rentré nuptial
Paradoxale fusion, cet amour paranormal

Refrain 1
Para, para, quelle drôle d’affaire !
Ça va finir au diable vauvert !

Couplet 2
Elle est trop catholique, moi trop aphrodisiaque
Elle n’est pas romantique, elle se fait paranoïaque

Refrain 2
Para, para, c’est pas ordinaire !
Notre amour part tout de travers !

Couplet 3
Paralysée de peur, elle a fui ventre à terre
Craignant Dieu le père, attention au paratonnerre

Refrain 1
Para, para, quelle drôle d’affaire !
Ça va finir au diable vauvert !

[Couplet 4]
Parasympathique je tente de soigner nos maux
Mais elle se met en mode para commando

Refrain 2
Para, para, c’est pas ordinaire !
Notre amour part tout de travers !

Couplet 5
Parascolaire notre amour, une étude parallèle
Parapsychologie ne peut sauver ce qui chancelle

Refrain 1
Para, para, quelle drôle d’affaire !
Ça va finir au diable vauvert !

Couplet 6
Parapluie de nos rêves brisés par la réalité
Paraphrase de nos vies, un conte mal raconté

Refrain 2
Para, para, c’est pas ordinaire !
Notre amour part tout de travers !

Couplet 7
Parasites nos doutes rongent ce qu’il reste de nous
Paradigme brisé d’un couple devenu fou

Refrain 1
Para, para, quelle drôle d’affaire !
Ça va finir au diable vauvert !

Couplet 8
Nos ennuis sur le dos, lourd comme un sac à dos
Parachute ultime pour notre dernier saut

Refrain 2
Para, para, c’est pas ordinaire !
Notre amour part tout de travers !

Couplet 9
Pas de culbute ensemble, comme c’est moche
Notre histoire part en vrille, parachute en torche

Refrain 1
Para, para, quelle drôle d’affaire !
Ça va finir au diable vauvert !

Outro
Je ne serai pas son époux, elle ne m’aime pas du tout
Para poux, la peau lisse, l’amour file droit au trou

Refrain 2
Para, para, c’est pas ordinaire !
Notre amour part droit en enfer !

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Si j'étais Rimbaud ?

L’Évanessange

Ce soir, avant de clore mes paupières sur les tourments du jour,
J’ai levé les yeux vers le ciel et vu la lune, rougeoyante,
Tel un portail entrouvert sur un autre monde.
Une lumière douce mais vive, perçant la nuit noire,
Me rappelant cette blessure incandescente qui habite encore mon cœur,
Brûlé aux amours perdues.

Aujourd’hui, la chaleur accablante de l’été s’étend sur ce lit à moitié déserté,
Et dans cette solitude brûlante, le passé ressurgit, fidèle à son tourment.
Un autre lit, un autre été, il y a longtemps déjà,
Et je tente, une nouvelle fois, d’exorciser ce fantôme obstiné,
Ce spectre de vacuité, de libido non consommée qui, nuit après nuit, se glisse entre mes draps.

Ce manque qui me hante me rappelle un abîme plus ancien,
Une souffrance béante, une déchirure après tant d’autres,
Tandis que mes dérèglements, fidèles compagnons, reprennent leur danse morbide.
Incapable de vivre seul, incapable de rester uni,
Je me perds entre ces deux impossibles, écartelé, désuni.

Et voici que résonne en moi cette ouverture, Daho en tête,
Un ange évanescent, tombé du ciel en un doux mois de juin,
Pour disparaître en août, comme un rêve éteint.
Ô bel ange sauveur, futile interlude,
Toi qui m’as offert un instant de paradis pour me laisser choir,
Ne me laissant pour tout viatique que cette chanson,
Ce murmure de Daho et Keren Ann, qui me hante encore.

Aujourd’hui, alors que je ressasse ces ruptures amères,
Je me vois, tombé du ciel, abandonné mille fois,
Mais cette perte d’un ange évanescent,
Ah, celle-là, plus que toutes, laisse en moi une trace particulière.

Oh toi, l’Évanessange, fantôme éclatant de l’Anima ensorcelante,
Tu danses dans mes souvenirs tel un spectre de fumée,
Une illusion d’été qui ne laisse que des cendres froides derrière elle.
Lorsque tu t’effaces, une lune ronde et blanche prend ta place,
Veillant sur mes nuits solitaires.
Mais, sitôt que ton ombre se dissipe, le rouge s’invite,
Incandescent et cruel, rappel amer de la perle sacrifiée,
Ravie par la main de la sorcière.

Sache-le, je t’ai attendu, oui,
Avec cette patience désespérée de celui qui n’a pas goûté à l’interdit.
Et si je ne suis pas encore complètement libéré de ton envoûtement,
Sache aussi que mon âme s’est enfin tournée vers d’autres horizons.
Le parfum de tes amours perdues, jadis si enivrant,
Est devenu âcre, presque insupportable.
L’éternel féminin ne doit plus rimer avec ces étreintes empoisonnées,
Ces baisers corrompus par le mensonge et la trahison.

Aujourd’hui, ce n’est plus à toi, Évanessange déchu, que je m’adresse,
Mais à ce patron de tissus de mensonge, fibre sauvage, né des entrailles de l’animalité,
Qui a souillé mes relations, déformé mes passions.
Ce n’est plus dans l’ombre que je me cache et me réfugie
Mais dans le feu et la lumière de ma propre rédemption,
Forgeant mon destin avec l’acier trempé de la volonté,
Déterminé à laisser derrière moi ces amours maudites
Qui m’ont trop longtemps enchaîné.

L’Évanessange

L’Évanessange : Une Ode Verlaine en Rimbaud

Intro
Sous la lune rougeoyante,
Un cœur blessé se lamente,
Porte, sphère inconnues,
Amours à jamais perdues.

Couplet 1
L’été brûle mes draps désertés,
Fantômes du passé obstiné,
Vacuité, ces ébats non consommés,
Dans mes nuits se glissent, affamés.

Couplet 2
Abîmes anciens, souffrances béantes,
Dérèglements à la danse morbide,
Entre solitude et union fuyante,
Je me perds, âme liquide.

Refrain
Évanessange, cela fait trop de temps,
Que tu me déranges quand tes amours démangent,
Il est temps que cela change,
Que s’estompe ce visage aimant.

Couplet 3
Un ange tombé du ciel de juin,
S’évanouit en août, rêve éteint,
Paradis éphémère offert en vain,
Ne reste qu’un murmure, un refrain.

Couplet 4
Ruptures amères, mille abandons,
Mais cette absence, particulière,
Laisse une trace, une cicatrice fière,
Dans mon cœur en perdition.

Refrain
Évanessange, cela fait trop longtemps,
Que tu me hantes avec tes charmes changeants,
Il est temps que le vent tourne,
Que s’effacent ces atours en ristourne.

Pont
Oh toi, l’Évanessange !
Voilà ma revanche !

Couplet 5
Spectre évanescent, Anima ensorcelante,
Fumée dansante, illusion mordante,
Cendres froides d’un été délirant,
Lune blanche, nuits déchirantes.

Couplet 6
Ombre dissipée, rouge incandescent,
Cruel rappel, ma vie sacrifiée,
Mains ensorcelantes, perle jetée,
Sur mon cœur écorché, sanglant.

Refrain
Évanessange, temps démantelé,
Dérangement cosmique, amours étranglées,
Changement alchimique s’opère,
Ton visage : mirage évaporé.

Couplet final
Patron de mensonges, fibre sauvage hurlante,
Relations souillées, passions à la gorge,
Dans le feu et la lumière je forge,
Mon destin d’acier, volonté flamboyante.

Outro
Amours maudites, vils liens brisés,
L’Évanessange précipité,
Entre Verlaine et Rimbaud, je danse,
Libre enfin, dans cette nouvelle essence.

Adieu Evanessange.
C’est la mise au point finale !

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

Patience ? C’est pas la saison !

Tout a commencé par une blague qui circule sur internet : « Je tente de cultiver la patience mais cela ne semble jamais la saison ». Cette phrase m’a tellement interpellé qu’elle m’a d’abord inspiré ce texte poétique.

Je tente de cultiver la patience mais cela ne semble jamais la saison


Dans le jardin aride de la vie moderne, cultiver la patience est devenu un défi de taille. Comme le dit si bien cette citation ironique : « J’essaie de cultiver ma patience, mais le problème, c’est que ce n’est pas la saison! » Cette phrase résume parfaitement le paradoxe auquel nous sommes confrontés : comment faire pousser une vertu délicate quand tout pousse à l’ivraie de l’impatience ?
Imaginez-vous, jardinier novice de l’âme, armé de la pelle de l’indulgence et du râteau de la résignation, tentant désespérément de faire germer les graines de la patience dans un sol envahi par les mauvaises herbes de l’impatience, arrosées de précipitation. Le climat émotionnel de notre époque ressemble à un été perpétuel, brûlant et caniculaire, où non seulement la chaleur dessèche nos efforts, mais où cette espèce de végétation indésirable et invasive prolifère à une vitesse alarmante, nourrie par les précipitations incessantes de l’urgence et de la hâte.
Notre société moderne, avec ses fast-foods, ses fast-lovers et ses fast-thinkers, a créé un véritable effet de serre émotionnel. Dans cette serre surchauffée, l’ivraie de l’impatience s’épanouit, étouffant les fragiles pousses de patience. Tout doit être consommé instantanément, les pensées doivent être express, et la réflexion posée est devenue aussi rare qu’une orchidée dans un champ de chardons. La patience, cette vertu d’antan, ressemble de plus en plus à une plante en voie d’extinction, luttant pour sa survie dans un environnement toujours plus hostile.
On pourrait presque imaginer la patience exposée dans un jardin botanique, avec une petite pancarte : « Ici survit difficilement la patience, espèce menacée au XXIe siècle par l’invasion des mauvaises herbes de l’impatience et les températures émotionnelles extrêmes. » Les visiteurs passeraient devant, jetant un regard distrait, pressés d’aller voir l’exposition sur les plantes carnivores de la productivité.
Pourtant, malgré cette chaleur accablante et ce sol envahi, nous continuons à planter nos graines d’espoir. Chaque tentative de cultiver la patience est comme un acte de résistance contre cette canicule ambiante et cette prolifération de l’impatience. Certes, nous récoltons souvent plus de coups de soleil que de fruits mûrs, plus de déceptions que de satisfactions. Chaque coup de pelle dans ce sol dur et chaque coup de râteau sur cette terre assoiffée et envahie est une leçon de botanique humaine, un rappel brutal que la vie n’est pas toujours un jardin zen bien entretenu.
Mais n’est-ce pas là le charme de l’existence ? Un peu de sécheresse, beaucoup de chaleur, et cette constante nécessité de s’adapter et de lutter contre les mauvaises herbes. Peut-être que le véritable défi du XXIe siècle est de redécouvrir cette patience, de la réacclimater comme une plante rare et précieuse capable de survivre dans des conditions extrêmes et de résister à l’invasion de l’impatience. Chaque petit acte de patience devient alors une goutte d’eau dans ce désert d’agitation, une promesse de fraîcheur dans la fournaise du quotidien.
Mais attention, car dans ce jardin hostile, même nos outils vertueux peuvent se retourner contre nous. On arrose certaines plantes avec attention, espérant voir éclore des roses de patience, on ratisse, on bine, mais nos espoirs se débinent sous le soleil implacable. Pouf ! Voilà qu’on se retrouve avec des chardons d’irritation ou, pire, des orties d’agacement qui nous piquent à travers nos gants de bonne volonté. C’est ainsi qu’on se prend des râteaux cachés dans les hautes herbes de cette jungle urbaine surchauffée, prêts à nous rappeler à quel point nos espoirs étaient naïfs. Un rendez-vous raté ? Râteau brûlant. Un malentendu avec un collègue ? Râteau desséché. Une dispute familiale ? Paf, voilà cette fois-ci la pelle qui s’abat sur notre tronche, nous laissant un peu plus groggy dans cette chaleur accablante.
Alors, continuons à manier nos outils avec malice, à supporter les coups de chaleur avec grâce, et à arracher inlassablement les mauvaises herbes de l’impatience pour faire pousser des fleurs de sagesse dans le terreau aride de nos expériences. Car qui sait ? Peut-être qu’un jour, en dépit de cette canicule permanente et de cette invasion tenace, nous découvrirons enfin une espèce rare de patience résistante à la chaleur et aux herbicides de la modernité, capable de fleurir même dans les moments les plus torrides de notre existence.
En attendant, gardons à l’esprit que ce qui compte, ce n’est pas d’avoir un jardin parfait, mais de continuer à le cultiver avec passion et un brin de folie. Après tout, même les cactus les plus robustes finissent par fleurir au milieu du désert, et la patience pourrait bien être cette plante succulente qui, contre toute attente, s’épanouira dans le jardin envahi de notre époque surchauffée, offrant une oasis de sérénité dans l’océan tumultueux de notre impatience collective.

La suite en chanson

Puis l’idée a continué à germer dans mon esprit, et ce qui n’était qu’une réflexion humoristique s’est transformé en une véritable chanson.

Dans ce morceau, je mets en scène un jardinier de l’âme, armé de sa pelle d’indulgence et de son râteau de résignation, qui tente désespérément de cultiver la patience dans un monde où tout pousse à l’impatience. Entre les fast-foods, les fast-lovers et les fast-thinkers, notre pauvre patience se retrouve en voie d’extinction, exposée comme une curiosité dans un jardin botanique.
À travers des métaphores jardinières et des jeux de mots, j’explore avec humour et ironie les défis de rester patient dans une société obsédée par la vitesse et l’immédiateté. Les couplets vous emmèneront dans un voyage rythmé par les coups de pelle et de râteau que nous réserve la vie, tandis que le refrain vous fera swinguer sur l’air de « Je cultive patience, où va-t-on ? »
Cette chanson est à la fois un clin d’œil à notre époque frénétique et une invitation à prendre le temps, à cultiver la patience malgré les conditions peu favorables. Qui sait ? Peut-être qu’en écoutant ce morceau, vous trouverez l’inspiration pour faire pousser quelques graines de patience dans le jardin de votre propre vie.
Je vous invite à écouter « La patience ? C’est pas la saison ! » sur ma chaîne YouTube [insérez le lien ici]. N’hésitez pas à partager vos impressions en commentaires et à diffuser la chanson si elle vous a plu. Après tout, la patience est peut-être contagieuse !
Bonne écoute et joyeux jardinage intérieur à tous !

Patience ? C’est pas la saison !
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Des étincelles au creux des ombres

Embarquez pour un voyage visuel et sonore au cœur de la transformation humaine. Découvrez le clip « Des étincelles au creux des ombres », qui explore les profondeurs de l’âme face aux tempêtes de la vie.

Alliant rap poétique et images percutantes, ce clip vous entraîne sur une route sombre, droit vers un orage métaphorique. Chaque éclair, chaque coup de tonnerre dévoile une nouvelle facette de notre résilience et de notre capacité à nous réinventer.

Inspiré par l’alchimie des émotions, ce morceau affronte nos peurs les plus profondes pour en extraire une sagesse lumineuse. Des vers ciselés se mêlent à des rythmes hip-hop puissants, créant une symphonie urbaine qui parle à l’âme.

Que vous soyez en quête de sens, en pleine remise en question, ou simplement amateur de poésie urbaine, ce clip vous offrira une expérience unique. Préparez-vous à être transporté, transformé, et peut-être même transcendé.

« Des étincelles au creux des ombres » – Parce que chaque tempête porte en elle les graines d’un nouveau commencement.

Des étincelles au creux des ombres

Des étincelles au creux des ombres

Intro
À l’heure bleue, sur l’avenue si sombre
Roulant vers l’inéluctable, l’ombre
L’orage menace, massif, imposant
Nuages en armée, éclairs jaillissant

Couplet 1
Des éclairs fulgurants zèbrent la nuit de flammes
L’orage en furie, cette alchimie des âmes
Révèle l’or caché sous la fausse apparence
Vie, épreuve sacrée, distillant l’existence

Couplet 2
Dans le creuset du temps, nous sommes telles flammes
Incandescents d’épreuves, forgés par le doute
Les certitudes fondent, volutes évanouies
Sans retour ni chemin, dans la nuit qui déroute

Refrain
Dans l’œil du cyclone, la clarté la plus pure
Chaque coup de tonnerre, une métamorphose sûre
Traverser l’orage, accepter le changement
Chaque goutte lave les doutes, nouveau commencement

Couplet 3
Crises initiatiques, rites des temps anciens
Chaque goutte de pluie, un rite, un dessein
Nous passons, transmutés, dans le feu des cieux
Accueillant la tempête, l’œil ouvert, lumineux

Couplet 4
Là où l’angoisse murmure ses ombres froides
Se dresse le choix, clair comme une épée de jade
Plonger dans la peur ou saisir la clarté
Accueillir l’orage et se laisser transmuter

Refrain
Dans l’œil du cyclone, la clarté la plus pure
Chaque coup de tonnerre, une métamorphose sûre
Traverser l’orage, accepter le changement
Chaque goutte lave les doutes, nouveau commencement

Couplet 5
Accueillir la foudre, c’est boire l’élixir
De l’éveil des âmes, purifier le désir
Dans l’acceptation, l’alchimie opère
Les douleurs s’éteignent, l’esprit devient prospère

Couplet 6
Ainsi, l’orage n’est pas un chaos sans fin
Mais l’or des sages, éclat pur, parfum divin
Nous sommes les transmutés, enfants des cieux
D’un ciel orageux, nous émergeons radieux

Refrain
Dans l’œil du cyclone, la clarté la plus pure
Chaque coup de tonnerre, une métamorphose sûre
Traverser l’orage, accepter le changement
Chaque goutte lave les doutes, nouveau commencement

Outro
Les phares percent l’obscurité profonde
Chaque passage apporte un renouveau qui luit
L’âme se forge et se fait vagabonde
L’horizon s’éclaircit d’un destin qui reluit